vendredi 2 septembre 2022

Petite promenade en Loire-Atlantique N°133 Saint Hilaire de Chaléons - Bois Rouaud

 Promenade en deux boucles.

Village que l'on peu rejoindre en train ou en voiture. Ligne Nantes Pornic

Horaires des trains ; https://www.ter.sncf.com/pays-de-la-loire/gares/87481234/Saint-Hilaire-de-Chal%C3%A9ons/prochains-departs

En voiture. De Nantes rejoindre la D 751 sortir au lieu dit le Pont Béranger. Au second rond point laisser la sortie de droite Chaléons, et prendre la seconde sortie, puis tout de suite à droite la D 80 Saint Hilaire de Chaléons.

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais. La commune a aussi fait partie des Marches Communes de Bretagne-Poitou, entre pays de Retz et Vendée historique. Saint-Hilaire-de-Chaléons est située entre le lac de Grand-Lieu et la baie de Bourgneuf, à 25 km au sud-ouest de Nantes et 3 km à l'ouest de Sainte-Pazanne. Le nom de la localité est attesté sous les formes San Heliren et Sancti Hylarii au XIIe siècle. Le nom de Saint-Hilaire-de-Chaléons vient de Hilaire de Poitiers, évêque de Poitiers au IVe siècle ; Chaléons viendrait de calma, terme d'origine pré-celtique qui signifiait « espace dénudé » ou « plateau en friche ».
La commune de Saint-Hilaire-de-Chaléons possède en effet un plateau qui se poursuit au sud-ouest sur la commune de
Villeneuve-en-Retz, jusqu'à dominer le Marais breton et la plaine littorale. Pendant la période révolutionnaire, la commune prit le nom de La Fraternité.

En breton, elle a été dénommée Sant-Eler-Kaleon par l'Office de la Langue Bretonne, nom sans valeur historique.

Saint-Hilaire-de-Chaléons est mentionné pour la première fois en 1079, époque où son église est donnée aux religieuses de Notre-Dame d'Angers. L'église de Saint-Hilaire de Chaléons appartenait alors au prieuré Sainte Marie de Prigny. Durant le Moyen Âge, la paroisse de Saint-Hilaire se développe à proximité du château du Bois-Rouaud. La période de la Révolution française est une période très difficile pour la commune qui a laissé des traces durables dans les mentalités. Saint-Hilaire est alors un lieu de cantonnement pour l'armée républicaine qui combat les Armées catholiques et royales de Vendée et de Bretagne. En raison de la déchristianisation, la commune est renommée La Fraternité.

Carte IGN      Trace Gps & Topo sans Commentaires     TraceRandogps

Le code mobile de cette randonnée est b244008

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Km   temps   Arrêt    V/d    V/g    Dénivelé

10     2h00                   5                        7            

Depart : Parking de l'église ou du parking situé devant la petite zone commerciale et le cimetière rue Elois Guitteny ( D 61 ) en direction de Chéméré.

Sur la gauche derrière le camping municipale nous trouvons le calvaire au centre du cimetière circulaire. En 1793, le curé de la paroisse, l'abbé Violet, âgé de 24 ans, est blessé au visage alors qu'il sert dans l'armée vendéenne en tant que porte drapeau de François Charette de la Contrie. En 1825, il décide d'ériger un calvaire à Saint Hilaire pour rendre hommage aux victimes de la répression pendant la révolution. Le cimetière actuel situé autour du calvaire est inauguré en 1869 par le maire, le comte Gustave de Juigné. Le Calvaire dans le cimetière, se distingue également, par sa forme circulaire. Au centre de celui-ci, se trouve un calvaire. On y trouve des plaques portant les noms d’habitants massacrés pendant la guerre de Vendée. Wikipédia.

 

 

Parking du petit centre commerciale, revenir devant l’église.

 

De l'église prendre la D80 (rue de la gare) face au porche du monument (direction Nantes, Le Pellerin, Pont Beranger). [L'église actuelle remplace une ancienne église ruinée à la Révolution française. Lors de la construction de l'église en 1897, trois sarcophages mérovingiens sont découverts. Elle se caractérise par, son carillon sonnant « La Paimpolaise », une chanson de Théodore Botrel au fil des heures. La commune a rénové le clocher en 2000, une équipe de jeunes cinéastes a profité de l'occasion pour refaire l'histoire de ce clocher avec les anciens qui l'avaient vu construire.]. Traversons la ligne SNCF, quittons la rue du pont Beranger, pour prendre sur la gauche la petite route ombragée de magnifiques arbres formant voûte au dessus du bitume, en direction du Bois Rouaud. Nous sommes dans l'allée du bois Rouaud. Laissons un premier chemin sur la droite, un second sur la gauche, nous arrivons à un carrefour avec un chemin de terre, quittons le bitume et prenons sur la gauche, le chemin bordé d’une haie de chênes. Nous apercevons un château. Traversons ‘’la Blanche’’ [rivière de 18 km prenant sa source constitué de plusieurs bras, à Arthon et se perdrait dans les marais de l'Acheneau.
Le terme « 
achenau » est utilisé pour les différents bras d'eau qui relient les marais aux rivières ou fleuves. ]. Nous arrivons au hameau de la Caillauderie, nous prenons la route sur la droite. (J'ai cherché autre chose que le bitume mais je me suis cassé le nez sur des grillages après mettre mouiller les pieds dans un chemin gorgé d'eau.) Nous empruntons la route du bois Rouaud. Longeons un long mur. Sur la droite quelques maisons certainement les anciennes dépendances du château, puis sur la gauche les Pourpris. [Le château du Bois-Rouaud ; L'histoire du Château du Bois-Rouaud est intimement liée au bourg de Saint Hilaire de Chaléons. L'origine du château remonterait au xve siècle. On a trouvé dans l'un des murs des communs quelques soubassements d'une forteresse féodale. L'ancien site, avec plate-forme « fossoyée », fut remanié une première fois en 1865 (création d'un haras, reconstitution d'un domaine). Le château est reconstruit en 1905 par l'architecte Alfred Coulomb. Les jardins sont l'œuvre de l'architecte paysagiste Édouard André (1840-1911) (1865), puis de son fils René Édouard André (vers 1913). Il est remarquable par sa toiture, inscrite, « évoquant un casque ancien de soldat». Les murs du grand salon sont recouverts de lambris xviiie siècle attribués au père de David d'Angers. Ceux de la salle-à-manger reprennent les lambris du Jockey Club de Paris, démonté vers 1912. Le nom du bois Rouaud pourrait provenir de Rouaud, puissant seigneur du Pellerin, descendant des Vikings convertis à la religion catholique.

Le château est édifié Au xve siècle sur l'emplacement d'une ancienne forteresse féodale, il était habité en 1430 par sa propriétaire, Eustachie Brochereul, veuve de Jean Mesléart, chevalier. Le Boisrouaud, passé dans les mains des La Lande de Machecoul, suivit ensuite le sort de la seigneurie de Vieillevigne (Loire-Atlantique) et se trouvait en 1762 et 1789 la propriété de Gabriel Le Clerc, marquis de Juigné.

« Ruiné par les guerres de Vendée, le château du Boisrouaud a été relevé » (abbé Guillotin de Corson).

En 1867, le Comte Gustave de Juigné crée le haras du Bois-Rouaud et fait construire une réserve avec laiterie, buanderie, boulangerie, hangar, séchoir ainsi qu'une habitation pour le chef des écuries. Il crée le comice agricole de Bourgneuf et améliore les rendements agricoles en introduisant l'usage des engrais et la sélection des races bovines. Le domaine devient une référence exemplaire dans le monde de l'agronomie et reçoit la médaille d'or du comice. En 1886 le comte crée également une société de course, avec le Prince d'Arenberg. En 1905, le Marquis Jacques Auguste Marie Le Clerc de Juigné, gendre de l’industriel Henri Schneider, fait reconstruire le château par l'architecte A. Coulomb sur un emplacement qui leur permet de jouir du paysage. La réalisation d'un parc et d'un jardin à l'anglaise empiète sur les terres agricoles. En 1944, le Château du Bois-Rouaud servit de lieu d’hébergement aux Assurances sociales et aux Allocations familiales agricoles (devenues par la suite la Mutualité Sociale Agricole). Leurs locaux nantais avaient été sinistrés lors des bombardements des 16 et 23 septembre 1943. En 1977, les terres du Bois-Rouaud font vivre dix-neuf fermiers et leurs familles, qui louent chacun une vingtaine d'hectares au comte Armand de Durfort, gendre du Marquis Jacques de Juigné.

Le monument est inscrit au titre des monuments historiques en 200. Le château a été conservé par la fille du Comte Armand de Durfort, Marie Armand-Laroche, actuelle propriétaire. Le Bois-Rouaud est encore actuellement un haras et un lieu d’élevage de chevaux de race. Extraie Wikipedia]. Nous arrivons à un embranchement en triangle donnant accès à la route de la Poterie et du Parc. Poursuivons tout droit. Prenons la première route sur la droite, nous passons devant le château. Poursuivons le bitume, passons la rivière La Blanche qui a bien débordée en ce début décembre. Nous arrivons au carrefour avec un chemin. Nous avons terminé notre première boucle. Prenons à gauche ce chemin bordé d'arbres. Nous débouchons sur la D 80. Sur la gauche au milieu d'un bouquet d'arbres un calvaire. Prenons la route sur la gauche, laissons sur la droite la voie sans issus se dirigeant vers Sauzou, poursuivons le balisage jaune tout droit, passons un ruisseau allant se jeter dans la Blanche. A la fourche prenons à droite la route de la Jolinière, en direction de la Jolinière, La Beurrière, La Bouge. Laissons sur la gauche la route menant au hameau de la Jolinière, au loin nous apercevons le clocher de Sainte Pazanne, nous sommes toujours sur un balisage jaune. Nous arrivons à l'intersection avec la route menant à la Beurrière que nous prenons à droite (balisage jaune). Traversons se petit hameau dons la route fait un esse gauche-droite, traversons un ruisseau, puis la ligne de chemin de fer et débouchons sur la D 61 que nous prenons à droite (balisage jaune). Laissons sur la gauche le chemin balisé des Templiers, poursuivons le bitume. Attention très roulante cette route c'est la départementale entre Chéméré et Sainte Pazanne. Ne chercher pas comme la carte vous l'indique le balisage partant par le chemin de droite. Celui-ci mal entretenu est bloqué par des arbres, puis un grillage. Poursuivons la D 61. Laissons la route du Bel air sur la gauche et prenons sur la droite la route de la petite Davière en direction de la Rotardière, de la petit Davière et du Pinier. Nous entrons dans le hameau de la Rotardière. Dans le virage, la route fait fourche prenons la rue sans issu de gauche en direction de la petite Davière nous arrivons aux quelques maisons de ce hameau que j'aurais pris pour des maisons isolées du précédent village. Nous y retrouvons le balisage jaune. A l'extrémité de la rue sans issu, passons un ru qui a bien débordé depuis trois jours. Nous prenons le chemin de gauche balisé en jaune et débouchons de nouveau sur la D 61 au niveau du quartier des Moricets que nous prenons à droite. Nous sommes à l'entrée de Saint Hilaire de Chaléons. Après la petite zone industrielle, au rond point prenons à droite, nous entrons par la rue de La Combe dans le quartier de Craford constitué de petites maisons individuelles, puis nous entrons dans Le vieux Saint Hilaire par la rue de la Mairie. Nous y retrouvons l'église et les parkings. Si vous êtes garé au cimetière poursuivez tout droit en direction de Chéméré.

 






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