lundi 2 mai 2022

Petite promenade N° 121 ; La Foret de Bréviande Nord

Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits rando, soit des rando, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, de l’extrémité de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, dans un monde minérale en béton. Surprenant.

Carte IGN               Trace GPS & Topo sans Commentaires         Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346058

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


Km   Temps  V/d   V/g    Dénivelé     

7       1h15     5,6     4,8       27               

 Juillet 2020

Nous sommes loin de la nature, naturelle, sauvage comme j’aime le croire. Lorsque je recherche sur internet

Foret de Fontainebleau ; l’Office de Tourisme nous indique : Avec plus de 22 000 hectares de nature préservée, la forêt de Fontainebleau est le plus grand espace naturel d’Ile-de-France.  Précieuse, aimée par ses habitants, ses nombreux visiteurs réguliers, elle est un patrimoine naturel d’exception à découvrir avec respect et bienveillance.  Depuis des siècles, cette belle forêt inspire par ses exceptionnels paysages et l’enchantement qu’elle offre. Les souverains,  artistes du XIXème, précurseurs de l’impressionnisme, des générations entières, portent à la Forêt de Fontainebleau un attachement émotionnel unique. Découvrez la grandeur de cette forêt. https://www.fontainebleau-tourisme.com/fr/decouvrir-la-region/la-foret/.

Lorsque je cherche foret de Bréviande voilà la première mise en valeur de ce ‘’petit Bois’’ par l’Office de Tourisme. Cette forêt offre au public de nombreux aménagements : une Maison de l’Environnement, un arboretum, un sentier botanique unique (accessible aux aveugles) des tables de pique nique et des jeux pour les enfants... https://tourisme.seine-et-marne-attractivite.fr/727496-foret-de-breviande.

Il faut chercher dans le Grand Paris Sud pour y trouver son origine ;

La Forêt de Bréviande, un véritable poumon vert au cœur de la Brie agricole 

Au Moyen-Âge, cette forêt était la propriété de l’Abbaye de Saint-Denis. Ensuite, dans les années 1650, elle devient celle du Duc d’Orléans. À l’époque, la maison forestière était un pavillon de chasse. La Forêt Régionale de Bréviande entoure plusieurs bois communaux et couvre avec la Forêt de Rougeau trois Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF). De plus, son massif occupe une grande partie de la Seine et elle s’intègre avec d’autres forêts le long du cours d’eau.  Le temps a permis au domaine de conserver les vestiges du mur d’enceinte et le tracé des allées qui sontreliées entre elles par des carrefours en étoile. La Forêt de Bréviande offre aux promeneurs d’innombrables possibilités de balades à vélo ou à pied. C’est un lieu qui reste magnifique et c’est l’occasion de prendre un véritable bol d’air en forêt tout en restant proche de la ville. De plus, la Forêt de Bréviande propose plusieurs aménagements comme une Maison de l’Environnement, un sentier botanique, un arboretum, des tables de pique-nique ou encore des jeux pour les enfants… Mais on en connaît toujours pas la superficie. Vous l’avez compris, cette foret n’est là, que pour apprendre la nature aux jeunes citadins, que nous sommes. Ce n’est qu’un Grand Parc, comme le Bois de Boulogne ou de Vincennes aménagés par le Baron Hausmann durant le réaménagement du ‘’Petit Paris’’ sous le Second Empire.

Comment si rendre : La partie Nord de cette foret se trouve coincée entre Cesson, Vert Saint Denis, Le Mée et Melun. La foret est coupée par la ligne SNCF Paris Lyon Marseille.

Prendre la D 346 direction, Corbeil Essonne, Cesson, Melun (Quartier Schumann) passé les feux tricolores,

suivre Corbeil-Cesson. Vous entrez en foret, c’est le bois de la Tour. Peut de temps après nous trouvons une voie sur la gauche permettant de tourner sur la petite route donnant accès à la route circulaire desservant les parkings.

Quoi qu’il est difficile de ce perdre dans cette foret, elle fait à peine 2 km2 Merci L’IGN pour m’avoir aidé à calculer facilement sa surface. Il est préférable d’utiliser un GPS. Pour un bois ressemblant plus à un jardin, ou l’Office de Tourisme vente les nombreux aménagements : il y manque l’essentiel des panneaux d’information, avec le nom des routes. Comme c’est un bois périurbain, il serait bien d’avoir quelques repères permettant de rejoindre la maison forestiere, la clairière de jeux, les parking et la maison de la nature.

 

 Je me suis garé sur l’un des parkings de la route d’accès avant le virage.

Nous trouvons un petit sentier permettant de rejoindre un chemin que nous prenons sur la gauche, puis le premier chemin sur la gauche nous ramenant vers le centre de ce bois, prenons l’allée des Charmes après un esse droite-gauche, nous arrivons à la clairière, large espace de jeux et de Barbecue. C’est peut être le seul bois ou l’on est encore autoriser à faire du feu. Prenons le chemin de droite longeant cette esplanade. A son extrémité nous prenons à droite et tournons sur la gauche pour passer devant la maison du parc. Il faut ce demander à quoi servait ce bâtiment qui ne ressemble pas à la maison d’un garde forestier pour trouver l’histoire de cette foret [Un puissant propriétaire : l’abbaye de Saint-Denis.

Dès l’époque mérovingienne, les abbés de Saint-Denis développent des liens étroits avec les dynasties royales qui vouent un culte particulier à saint Denis. Par privilège, de nombreuses terres et domaines leur sont octroyés au nord de Paris, mais pas seulement. Par souci de maintenir des zones variées d’approvisionnement, ils acquièrent une nébuleuse de possessions disposées en cercles concentriques, autour de la capitale. Leurs biens peuvent s’étendre jusqu’en Angleterre.

Au VIIe siècle apparaît la mention du village de Vert dans les archives royales : le roi mérovingien Dagobert Ier – celui de la célèbre chanson populaire - fait don du bourg à l’abbaye de Saint-Denis, probablement aussi de la forêt de Bréviande qui s’étend aux alentours. Une forêt, c’est un formidable gisement de ressources naturelles qui fait la richesse de ceux qui la possèdent ! En fins investisseurs, les religieux de l’abbaye resteront propriétaires du domaine jusqu’à la Révolution. Ils laisseront, souvenir de leur présence, le nom de leur saint patron à la commune de Vert : Vert-Saint-Denis.

Le domaine de Bréviande.

Aux XIIIe-XIVe siècles, les moines bâtisseurs y édifient un manoir qui tient plus de la maison forte que du lieu d’agrément. La « maisterie » s’organise pour pouvoir résister aux éventuelles attaques et au brigandage. 1354 : c’est la première mention écrite de la maison, rédigée par Guillaume de Melun, archevêque de Sens, dans une lettre. De cette place forte ne subsistent aujourd’hui que les caves : un arc doubleau reposant sur deux culs de lampes.

La construction du château de Bréviande .

Au cours du XVIIe siècle est édifié un château, entouré de fossés et flanqué de deux tours. Une sentence d’adjudication de 1684 fait état : « d’un château seigneurial clos de fossés, relevé de terres, plusieurs chambres et tourelles, le tout couvert d’ardoises, basse cour dans laquelle il y a plusieurs bâtiments, granges, écuries, bergerie, estables… toits à porcs, poulaillers… colombiers pied. » Le domaine prospère… jusqu’en 1719.

Maison forestière et pavillon de La Futaie.

A cette date, le domaine de Bréviande est intégré à la baronnie de Sainte-Assise. Le baron Glucq, son nouveau propriétaire, le délaisse. Il lui préfère son autre propriété, sur les hauteurs de La Seine. De passage au domaine, Louis XV trouve d’ailleurs « la salle à manger trop petite ». 1729, Jean Baptiste Glucq décide de démolir le château, limitant le domaine à l’exploitation agricole. Subsistent seuls les

fondations et les fossés. Il faut attendre 1801 et le baron Rouillé d’Orfeuil pour assister à la renaissance du lieu. Le baron fait construire « une jolie maison de campagne » où naîtra Marie-Thérèse, princesse Ponityki-Poniatowski en 1836. Le parc clos de murs mesure environ 80 arpents, soir à peu près 32 hectares. La forêt étant giboyeuse, les descendants du baron font bâtir un pavillon de chasse en 1870, perpendiculaire à la demeure : l’actuelle maison forestière. Autant fréquenté par les chasseurs que par le gibier, le site accueille en 1900 un second rendez-vous de chasse. Mais cette fois, le pavillon est bâti à la périphérie du parc de Bréviande et s’appelle… La Futaie.

La renaissance de La Futaie.

En 1973, après que l’État décide la création de la ville nouvelle de Melun-Sénart, l’Agence foncière et technique de la région parisienne acquiert le terrain de La Futaie. En janvier 1980, le syndicat communautaire d’aménagement du Grand Melun en fait sa propriété. Un an plus tard, le centre d’initiation à la nature est créé, en collaboration avec l’association du centre d’initiation à la nature de Bréviande, association loi 1901. En 1986, l’équipement devient un service intercommunal géré par l’agglomération de Sénart. Avec la fusion des agglomérations, la maison de l’Environnement devient un service de l’agglomération Grand Paris Sud.

Le bois de Bréviande labellisé forêt durable.

La forêt de Bréviande, située à cheval sur les communes de Cesson, Vert-Saint-Denis, Le Mée-sur-Seine et Boissise-la-Bertrand, obtient en 2016 l’exigeant label FSC (Forest Stewardship Council). Cette certification « garantit que la forêt est gérée durablement et que les produits qui en sont issus sont contrôlés depuis leur origine tout au long du processus de fabrication et jusqu’à leur distribution», explique l’Agence régionale des espaces verts, gestionnaire de la forêt de Bréviande. Cette certification garantit la pérennité de ce poumon vert. https://sortir.grandparissud.fr/actualites/maison-de-l-environnement-de-senart-et-journees-du-patrimoine]. Laissons l’allée face à la maison et prenons la suivante sur la gauche. L’allée tourne à gauche, retrouve l’allée centrale que nous prenons à droite, puis à la rencontre de l’allée faisant Té avec la notre, nous prenons à droite, puis le petit sentier de gauche. Vous avez remarqué que certaine allées sont en parties pavées de trois dalles rouge, il me semble que c’est le parcours pour les aveugles. Nous débouchons au carrefour entre l’allée des Faisans et de la Futaie (parcelles 11-12). Nous prenons à droite la large allée des Faisans. Quittons les ‘’faisans’’, (la foret n’en n’a certainement pas vu depuis longtemps) un peu avant la départementale pour suivre le dallage et un petit sentier pénétrant dans le sous bois sur la gauche. Lorsque le chemin débouche sur l’allée des chênes formant Té avec la notre nous prenons à gauche (nous suivons toujours plus ou moins les dalles carrées. Nous arrivons devant un grand carrefour, laissons la voie en stabilisée sur la droite, coupons l’allée de la Futaie et prenons tout de suite après l’allée parallèle à celle de la futaie sur la droite (parcelles 8-13-12). Laissons l’allée des grès sur la gauche nous arrivons à l’ancien mur de la propriété que nous suivons sur la gauche, par un petit sentier. Nous débouchons sur un chemin que nous prenons à gauche. Nous arrivons devant une butte de terre et prenons à droite l’allée des grès (Parcelle 13). Nous passons devant des rochers en grès. (Que font-ils là ? Y avait- il une dune de sable comme à Fontainebleau ? D’où peut-être l’explication. Une autre qui m’avait surpris lors de ma lecture, sur la géologie de la Foret de Fontainebleau, fut que durant les nombreuses péripéties de notre planète, avec des périodes très froide suivi de période très chaude, les glaces auraient transportées des rochers jusqu’à des lieux incompatible avec leur formation. Le soleil mettant fin à l’avancée de la glace, les rochers sont restés sur les lieux de leur dépose. Attention je ne suis pas géologue, et je ne connais pas l’origine de ses rochers. Je m’interroge simplement sur leur présence, et cherche une explication).  Nous arrivons à un grand carrefour en étoile, prenons sur la droite la troisième allée un peu encastré dans un ravin avec deux petits rochers, dont l’un porte le point d’altitude de l’IGN, (parcelle 18). (Le rocher avec la balise IGN doit se trouver à notre gauche lorsque l’on emprunte le chemin. (Tout cela serait beaucoup plus facile si dans cette foret soit disant aménagé pour les citadins on y retrouvait le nom des allées.) Nous débouchons devant l’une des anciennes portes de la propriété. Derrière le mur il reste encore des champs, mais pour combien de temps ?  Dans le coin les maisons poussent bien plus vite que les arbres… Au loin les antennes de Saint Assises [Les Antennes de Sainte Assise : Son antenne était portée par 11 mâts de 250 mètres et 5 mats de 180 mètres. À son inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et balayait une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon.

En novembre 1921, y fut réalisé la première retransmission radiophonique française. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision. Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots. Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes ont survécu.

Le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations.
En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise, pour les communications non-confidentielles avec les sous-marins. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins. Un mat de 250 mètres non relié à l'antenne reste la propriété de Globecast, filiale de France Telecom qui est désormais le propriétaire du téléport de Sainte-Assise. Il sert de support à de multiples antennes et émetteurs (GSM, satellites...). De plus une partie du site héberge station de liaison vidéo/audio avec les satellites de France-Telecom.

En décembre 2000, 3 mats inutilisés de 180 mètres ont été détruits.] Longeons le mur par l’intérieur ou l’extérieur (Parcelle 18) nous arrivons au carrefour de chemins stabilisés (parcelle 20). Nous prenons à droite le chemin en lisière de bois. Nous entamons un arc de cercle le long de la parcelle 21. Pénétrons en foret, notre chemin fait fourche poursuivons à gauche, passons la barrière, le large chemin devient bitumineux. Traversons une fausse clairière sous la ligne à haute tension et prenons un peu après (Parcelle 23) l’allée des régals sur la droite. Balisage bleu (ne pas prendre le petit sentier à l’entrée de la parcelle. Nous sommes dans lebois de Marché Marais. A l’approche du Mée, et de la zone pavillonnaire nous abandonnons le balisage bleu et prenons le petit sentier partant sur la gauche, débouchons dans l’allée des Bruyeres que nous prenons à gauche, au carrefour en étoile (parcelle 25) avec les allées Guillaume de Flexelles [Flesselles ou flexelles grande famille originaire de Picardie et établie à Paris. Guillaume Abbé, conseillet clerc au parlement de Paris. http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Flesselles.pdf] et des Courtilleraies, nous prenons cette dernière à droite le chemin est bitumineux, nous rencontrons de beaux arbres et surprise un rocher. Nous rencontrons l’allée du Puits que nous prenons à gauche, à l’approche de la D 1009T, au banc nous prenons à gauche un petit sentier parallèle à l’allée de la mare traversant la parcelle, passons une mare. Coupons l’allée de Flexelles, poursuivons en face, après un esse droite – gauche, nous trouvons un rocher dans le carrefour, puis prenons à droite l’alléegravillonnée de la ferme, nous retrouvons le balisage bleu. En bordure du chemin quelques rochers, on se demande si ses derniers n’ont pas été déposé là. Nous approchons de nouveau de la départementale, au banc, prenons le chemin gravillonné de gauche, puis le premier chemin sur la gauche, nous coupons l’allée du Marché Marais, puis celle de la Courtilleraies (goudronnée).  Passons un banc, a l’entrée de la fausse clairière, nous laissons sur la gauche l’allée des Régals, passons la barrière, traversons la clairière sous la ligne à haute tension, longeons quelques bâtiments (à mon passage 2020) cela abritait un comportementaliste pour chien et un terrain d’agility. Le chemin fait fourche, nous prenons à gauche, puis l’allée de Bois Plaisance sur

la droite (Parcelle 20). Au carrefour entre les parcelles 19-20 nous prenons à gauche. Nous débouchons sur une allée formant Té (Parcelles 17-19-20) que nous prenons à droite. Nous débouchons après avoir passé la barrière, sur la route bitumée circulaire desservant les parkings. Pour ma part, j’ai pris un petit sentier sur la gauche (l’allée des Faisans), (6 plots carrés en bois bloquent le passage des voitures. Puis un petit sentier sur la droite, mais tout dépend ou vous avez trouvé de la place. 

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