Pour
cette Petite Promenade, nous partons en Seine et Marne, dans le Village de Héricy et Féricy
Petite Promenade Vulaines - Héricy & Féricy
Mars 2019
Promenade à éviter lors de grandes crues
KM Temps Arret
V/d V/G Dénivelé
15 2h30
10 6,4 6
187+
Boucle pouvant se réaliser par le train ‘’ligne R’’ Melun -
Montereau, par Champagne, descendre à Vulaines. Ne vous trompez pas. Si vous
prenez un Paris - Montereau par Moret, vous circulerez sur la rive gauche de la
Seine, Vulaines est sur la rive droite.
Mon départ se fait de la voie de la Liberté ou de la gare. En voiture on peut se garer à la gare ou sur la Voie de la Liberté entre le Pont de Valvins et la D 39. On trouve le GR 2 passant par la gare de Vulaines.
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS et Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b323014
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Carte VisoRando
Cliquez
sur le rectangle à coté du numéro
De cette rue remonter vers la D 39, puis prendre à gauche l’impasse François Nectoux, nous trouvons une allée permettant de passer sous les voies. De l’autre coté prendre l’avenue de la Gare sur la droite puis de nouveau la Voie de la Liberté sur la gauche, nous avons quitté les balisages. [Pour qu’elle raison cette voie de la Liberté est-elle une impasse se terminant au grillage de la ligne de chemin de fer ? J’ai connu la route directe, c’était au temps du pont Bailey, pont métallique et bande de roulement en planches qui faisait un bruit infernale à chaque passage de voitures. La route fut déviée et coupée au niveau de la ligne de chemin de fer lors de la construction du nouveau pont en béton.] [La voie de la Liberté est une voie commémorant la victoire des Alliés et la libération de la France, de la Belgique et du Luxembourg pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est matérialisée par une série de
bornes kilométriques le long du réseau
routier entre Sainte-Mère-Église (borne 0) et Utah Beach (borne 00),
en Normandie, et Bastogne, dans la province
belge du Luxembourg,
marquant l'itinéraire suivi par la 3e armée américaine commandée par le général Patton. Wikipédia]
Que représentent les bornes et la voie de la liberté ?
1 145 kilomètres ... 1 145 bornes entre Sainte-Mère-Eglise en Normandie
et Bastogne, en Belgique. Ce sont autant de repères sur la Voie de la
Liberté pour matérialiser par chaque kilomètre parcouru en 1944, la
trace des soldats qui ont libéré la France et le monde de la barbarie
nazie. (Je vous invite à lire le reportage réalisé par Fr3 Normandie ( http://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/2014/04/25/le-debarquement-en-10-questions-que-sont-les-bornes-et-la-voie-de-la-liberte-465987.html)
Nous entrons dans Vulaines [Le nom de la
localité est mentionné sous les formes villa Velcina en 790 ; Villaines
en 1445 ; Vulaines en 1459 ; Vulayne en 1614 ; Vuillaine
en 1692 ; Vulaine en 1793 ; Vulaines en 1801, devenu
officiellement Vulaines-sur-Seine au XIXe siècle pour le
distinguer de Vulaines-lès-Provins. La première mention écrite du nom est villa
Velcina. Cela renvoie à « villa », une exploitation
agricole de
grande taille possédant des bâtiments d’exploitation. La villa est une création
romaine dont le nom a été
donné aux fondations ultérieures (du VIe au XIIe siècle).
En rapport avec les autres villages ou hameaux environnants, Samoreau, Héricy et La Brosse au
XIIe siècle et même Fontaineroux en 1279. Tout cela signifie qu’une
grande propriété gallo romaine ou mérovingienne existait peut être à
l’emplacement du village. Wikipédia.] Au rond point nous prenons la
rue Chapeaux sur la gauche, puis la rue
des Bardins sur la droite, puis la seconde à gauche, rue des Genièvres. Nous
débouchons de nouveau rue des Chapeaux que nous prenons à droite, (nous
retrouvons par ici des traces du GRP) passons devant le lavoir et prenons la
rue de la fontaine saint Fiacre sur la gauche. Remontons jusqu'à la rue des
Vazaniers que nous prenons à droite. Laissons la rue du gros saule sur la
gauche et prenons une cinquantaine de mètres plus loin une ruelle intra muros
sur la gauche (normalement balisé en Jaune et rouge). Le sentier tourne sur la
droite, nous débouchons rue de l’église que nous prenons à gauche. Au carrefour
suivant nous prenons la rue des Aulnettes sur la droite. Laissons la rue du
Parc
sur la droite poursuivons tout droit, notre rue change de nom et devient rue Fossé Derouy, elle est bordé par un bois. Proche de sa lisière (peut être que cela ne durera pas, et que ce sera lors de l’édition de la rando un quartier neuf) nous trouvons au niveau de l’abri bus un chemin sur la gauche. Chemin entre bois et champs, passons sous une ligne à haute tension, le chemin tourne sur la droite. Lors de mon repérage les bois étaient en régénération … j’espère simplement que le champ ne s’agrandira pas et que le chemin ne passera pas sous le socle de la charrue. Logiquement nous longeons la ligne à haute tension sur la droite et débouchons sur le chemin de la Brosse. Nous faisons un esse droite-gauche et poursuivons par un chemin entre champs et bois. Bois toujours en exploitation. Nous débouchons sur la D 227 (route de Machault). Poursuivons par le chemin
en face, nous sommes dans la plaine de la Brie, le chemin passe
sous les lignes à haute tension, laissons un chemin sur la droite et nous
débouchons sur un chemin formant Té (chemin de Champagne) que nous prenons à
gauche. Nous arrivons au carrefour avec plusieurs chemins, dont l’un est surélevé
par un monticule de terre. Il faut prendre pleine ‘’Est’’ le chemin très
herbeux se dirigeant sur la droite. (Le soucie ; Vous le trouvez sur la
carte IGN, mais pas sur la carte Google Map et c’est cette dernière qui a
raison). En effet le chemin rentre dans le bois et se termine un peut avant le
ru. Le bois n’est pas facile à traverser, beaucoup de taillis, j’ai sauté le
fossé du ru pour retrouver de l’autre coté après mettre arracher les jambes un
semblant de
chemin entre deux champs de l’autre coté du bois. [Sur la carte aérienne je me rends compte qu’il aurait peut être fallut poursuivre par l’autre chemin, il débouche sur un autre qu’il faut prendre à droite. Il tourne sur la gauche, débouche sur le chemin de la Mare aux Renault que nous prenons à droite, puis à gauche pour retrouver le chemin de la rue aux vaches] Nous arrivons à un tracteur ayant pris feu (il ne sera peut être plus là lors de votre passage) prenons sur la droite le chemin de la rue aux vaches. Au carrefour suivant à gauche en direction de Fontaineroux, au carrefour poursuivons tout droit, nous arrivons en bordure du hameau sur le chemin des Coulevreux formant Té avec le notre, nous prenons à droite. Prenons le premier chemin sur la gauche (chemin des Martyrs), nous entrons dans le hameau de Fontaineroux, nous débouchons sur la D110 que nous prenons à droite et prenons la première route sur la gauche (Route de l’Epinard, ou Espinard). Est-ce le même ou quelqu’un de sa famille [Fort connu au XVIIIe siècle, le chevalier de l’Espinard a donné son nom à une petite rue du faubourg de Béthune. Mais – Joseph-Paris de son prénom – ne semble pas passé à la postérité pour autant. Lillois d’adoption, L’Espinard naît à Genève. Cet ingénieur de formation sert sept ans en Hollande puis seize ans à Lille. Il pose ses bagages dans cette ville avec sa femme et élit domicile rue de L’Abbaye-de-Loos, désormais connue sous le nom de rue Jean-Jacques-Rousseau (Vieux-Lille). https://www.lavoixdunord.fr/art/region/histoire-de-rues-la-premiere-feuille-de-l-espinard-vit-ia19b0n1468972] Epinard ou Espinard ? Cela dépend des cartes… sur la carte Google ; C’est Espinard d’où ma première recherche, mais elle n’a rien à voir de près où de loin me semble-t-il avec Héricy ou Vulaines. En regardant sur la carte IGN, il est écrit ‘’Epinard’’ alors j’ai chercher du coté de Héricy. Pour une fois c’est l’IGN qui a raison. En fouillant un peu, j’ai trouvé un livre sur Héricy : Histoire d’une Châtellerie et de l’abbaye de Barbeau de C. KH. Loblokoff . J’ai recopié le passage qui nous intéressait [La seigneurie de Vulaines est le château de l'Epinard faisait partie de Vulaines elle-même rattachée à la Baronnie d’Héricy. En mai 1715, le
Comte de Graville vendait cette seigneurie de Vulaines à Robert de cotte,
chevalier de l'Ordre de Saint-Michel intendant et ordonnateur des jardins du
roi, Arts et manufacture de France et premier architecte du Roi à Fontainebleau,
lequel obtint à ce sujet des lettres royales. Quelques temps après Louis de
Cotte succéda à Robert de Cotte lequel était sans doute son père, installa une
chapelle privée dans son château de l'Epinard. On en possède l'acte de
bénédiction datent de mars 1727. par la suite cette ancienne chapelle fut
désinfecter et se trouve à faire partie du logement du personnel du château. 47
ans après la bénédiction qui vient d'être relatée, un enfant naquit le 21
décembre 1874 dans la chambre installer à la place de l'endroit où l'on célébrait
autrefois le saint sacrifice. Cet enfant devenu grand devint prêtre et débuta à
son sacerdoce comme vicaire a Avon. https://books.google.fr/books?id=8M12DwAAQBAJ&pg=PT219&lpg=PT219&dq=l%27epinard+hericy&source=bl&ots=ikH_vYqK_3&sig=ACfU3U3alF7-3jDmSP4tpPyJ4pHiwjjuPQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjkntGQ5JjmAhXE8uAKHSsbBXIQ6AEwCXoECAoQAQ#v=onepage&q=l'epinard%20hericy&f=false] Passons un ru et un bel étang
clôturé et la propriété de l’Epinard aujourd’hui appelé le Prieuré sur la carte.
Laissons les deux voies d’accès à l’ancien château, passons le petit bois, le
hangar et la dernière maison, nous prenons le chemin sur la gauche dans les
champs (plein nord) en direction d’un château d’eau. Au milieu des champs nous
trouvons un chemin que nous prenons sur la droite et l’on se dirige vers le
village de Machault que l’on aperçoit au loin. Nous débouchons sur un chemin
formant Té, nous prenons à gauche,retrouvons un balisage jaune et traversons la
ferme de Boissy. Prenons sa route d’accès sur la gauche (route de Boissy) nous
arrivons sur la D 227 à la croix de Boissy, traversons et poursuivons le bitume
en face (toujours route de Boissy). Nous entrons dans Ferland quartier ou
hameau de la commune de Féricy [Le village est un
village rue de plus d'un kilomètre de long ; le cœur autour de l'église,
la mairie et agence postale et le domaine de la Salle relie deux rues principales :
Le Ferland au sud et le Montceau au nord. Le
hameau de la Fontaine Ory, situé en contrebas au nord de la plaine, dépend de la commune de Féricy, ainsi que la ferme de la vue située le long de la forêt de Barbeau sur le plateau en allant vers la commune du Châtelet-en-Brie. Wikipédia] [Le lieu est mentionné dès le IXe siècle sous le nom de « Fericiacum ». En tant
que terre faisant partie du domaine royal, elle fut donnée par Pépin-le-Bref à l'abbaye de Saint-Denis qui la céda à la Sainte-Chapelle de Paris. Par la suite au XIVe siècle, la famille d'Orgemont y possédait un fief, elle-même, détentrice entre 1386 et 1484 du château de Chantilly La première mention de Féricy sur une carte se trouve dans celle de Cassini réalisée au cours du XVIIIe siècle, et étant la première représentation cartographique complète du royaume de France. Il y figure Féricy représentée par un clocher, témoignant de la présence de l'église du village. Parallèlement, il est davantage intéressant de noter la mention de groupements d'habitations isolées : « Ferlan », « Le Monceau » et « Fontaine Auris ». En réalité, cela correspond aux principales rues actuelles de la commune: rue de Ferland, rue du Montceau, et la fontaine Auris (étant un lieu-dit toujours séparé). Ainsi, le village actuel est le résultat d'une réunion progressive de groupements d'habitations initialement éparses. Au moment où ces groupements d'habitations ne sont pas encore des rues, il est toutefois indiqué un chemin, liant le hameau de « Ferlan » à l'église et ses habitations environnantes. Il est à ce jour, la première trace de toute voie de communication du village. Wikipédia.] Dans cette promenade je ne rentre pas plus avant dans le village (je l’ai traversé dans mes grandes randos notamment l’étape 1 de Thibaut de Champagne). Au château d’eau nous quittons le balisage jaune poursuivons tout droit la D 110, (route de Ferland) laissons la rue de la fontaine sur la gauche, poursuivons tout droit. Prenons sur la gauche le sentier intra muros de la Fosse Baudot (elle est derrière, un pignon de maison avec une porte de garage, un peu avant une petite place herbeuse bordé d’un alignement
d’arbres (square du Générale
Leclerc). Nous débouchons dans une sente formant Té avec la notre nous prenons
à droite, abandonnons un balisage bleu partant dans les champs, poursuivons le
balisage jaune que nous avons retrouvé poursuivons tout droit jusqu’au
cimetière et la route de Barbeau (D 107) que nous prenons à gauche. Nous
retrouvons un balisage bleu et le GRP (attention ce tracé à disparu des cartes
je suppose que le balisage va disparaître faute d’entretien.) Nous quittons le
bitume dans le virage de la D 107, poursuivons sur la gauche un chemin entrant
dans un bois, il fait immédiatement fourche, prenons le chemin de droite
descendant fortement, (chemin du moulin de Tennerie) passons une ruine, nous
débouchons sur la route D 107 que nous prenons à gauche. Passons le ru de la
Vallée Javot, attention nous arrivons dans des virages sans visibilités et sans
accotements… Passons un second ru celui de la Gaudine nous abandonnons le
balisage jaune pour prendre à gauche un chemin montant fortement dans les
champs

Pour ce Lavoir remonter la rue de l'église
(normalement c’est le GRP) nous grimpons sur le plateau, laissons un
chemin sur la gauche, poursuivons tout droit, puis nous abandonnons le GRP
tournant à gauche et poursuivons un balisage jaune (chemin du Cormier) tout
droit. Nous longeons quelques bâtisses, et entrons dans le hameau de La Brosse.
[Le plateau de La Brosse et de Fontaineroux, qui fait
partie de la commune d’Héricy, a été habité dès le Néolithique. Wikipédia]. Nous débouchons rue de la Croix
Neuve que nous prenons à gauche, au petit rond point,prenons à droite la rue
de la
Cave Sainte Geneviève ou nous trouvons une source. [En échange des travaux d’aménagement de l’ancienne
fontaine, Alexandre Stoppa obtint l’autorisation de construire une canalisation
nommée la “Cave Sainte Geneviève” pour amener l’eau à sa propriété.
Aujourd’hui, elle alimente le jet d’eau de la mairie et le lavoir du château.
https://www.hericy.fr/la-cave-sainte-genevieve/] [colonel
de la garde suisse et lieutenant général des armées de sa majesté Jean-Pierre
Stoppa appelé
généralement Pierre Stoppa, dit Stouppe, se fait
construire un joli château,
vers 1683 qui sera terminé
en 1688. Wikipédia] Descendons la rue, nous entrons
dans Héricy [le village d'Héricy a pour origine les
entrepôts construits par les nautes sénons, en face de leur
port de Samois-sur-Seine, le plus important
entre Sens et Lutèce. Sous Louis XIV, Héricy est une
des plus anciennes châtellenies du royaume, d’après une lettre patente datant de 1685. Dès avant le XIe siècle, les moines
viennent cultiver le pays : les Saints-Pères de Melun au prieuré de
Fontaineroux, et surtout les Cisterciens qui construisent
l’importante abbaye
de Barbeau, une
des plus anciennes et des plus belles de France. Louis
VII, le
père de Philippe
Auguste, y a
vécu
et y est enterré en 1180. Né de la Seine, Héricy a vécude
la Seine. Dès le XIIe siècle, un bac hebdomadaire de Paris à Montereau-Fault-Yonne s‘y arrête pour
s'approvisionner à son port aux vins et à ses marchés. Mais l’histoire d’Héricy
est surtout liée au pont qui la reliait à Samois-sur-Seine, le seul entre Melun et Montereau-Fault-Yonne. On l’a dit
romain, toujours est-il qu'en 1177, il est déjà là, flanqué de ses moulins.
C’est sans doute au XIVe siècle qu’il est pourvu
de tours et que la cité s’entoure de murailles et de douves. Avec ses
grosses portes fortifiées au sud et au nord, Héricy a alors le titre de ville.
Elle a
beaucoup souffert de la guerre
de Cent Ans. On
s’y est battu plusieurs fois et elle est occupée de 1419 à 1429/1430. En juillet 1465, le pont est
détruit sur ordre de Louis
XI qui
est alors en guerre contre la Ligue du Bien Public. Réparé, il est emprunté par
de nombreuses troupes toujours dévastatrices, car à chaque passage elles
mettent le pays à
sac. En 1562, l'arche centrale
s'écroule à nouveau. Réparé tant bien que mal, le pont est définitivement
détruit par les inondations de janvier 1658. Sous Louis XII, le comte de Melun, Louis
Malet de Graville, dont
le château-fort ancestral s’élève au-dessus de La-Celle-sur-Seine, reconstruit
Héricy ravagé par les guerres, notamment le portail gauche de la façade de
l’église. Cet édifice
remarquable, dont les dimensions témoignent de
l’importance de l’ancienne cité (5 000 habitants a-t-on dit), a été
commencé à la fin du XIIe siècle (chœur), puis
continué au XIIIe siècle (nef et clocher). Elle était accolée à une toute
petite chapelle de cimetière très ancienne, devenue aujourd’hui la sacristie.
Par la suite, on a agrandi l’église par son bas-côté sud et ajouté un grand
portail central, garni de statues, mais il est démoli par les protestants qui
ont
tiré dessus au canon en 1580 et en 1588. Héricy, prévôté royale, a toujours fait partie de la couronne, mais en 1566, Charles IX l’érige en bailliage et baronnie au profit de Jehan d’Argeville. Elle passe ensuite aux Balzac d’Entragues au XVIIe siècle. Au XVIIe siècle, le comte de Graville, baron d’Héricy,
Jean Edouard de
Poussemothe de l’Estoile, fait peindre son blason sur un pilier de l’église.
Puis le colonel de la garde suisse et lieutenant général des armées de sa
majesté Jean-Pierre
Stoppa appelé
généralement Pierre Stoppa, dit Stouppe, se fait construire un joli château,
vers 1683 qui sera terminé
en 1688. Depuis 1958, il est devenu la
mairie d’Héricy. Parmi les propriétaires qui s’y sont succédé, citons
particulièrement la famille Dinet-Cornille dont faisait partie le célèbre
peintre orientaliste Étienne Dinet. Parla suite, on
a fait de grands travaux sur la Seine. En 1864, l’État décide de
construire l’écluse et un double barrage. Avec l'arrivée du chemin de fer, on
construit la ligne et le tunnel de 1893 à 1896. La ligne,
inaugurée en 1897, annonce un autre
monde. Wikipédia] Coupons la D 227e,
nous débouchons Rue de la Fontaine du Sault que nous prenons à gauche, puis la
rue fait fourche prenons à 
gauche et faisons le tour de l’église [Sainte Geneviève, patronne du village,aurait, selon la légende, fait escale à Héricy vers 451 pour y rassembler des vivres et les convoyer par la Seine aux Parisiens assiégés par les Huns. Cet édifice comprenant trois nefs, dont les dimensions témoignent de l’importance de l’ancienne cité (5 000 habitants environ), a été commencé à la fin du XIIème siècle (le chœur), puis continué au XIIIème siècle (la nef et le clocher). A l’origine, l’église était accolée à une toute petite chapelle de cimetière très ancienne, devenue la sacristie. La chapelle du Sacré-Cœur du XIIIème siècle était réservée à la seigneurie de la Brosse et celle de la Sainte Vierge du XVème siècle, à la seigneurie d’Héricy. A la fin du XVè me siècle, l’église a été agrandie par son bas-côté sud. Un grand portail central a été ajouté, les statues qui l’ornaient
furent démolies par les protestants lors des guerres de religions.Elle possédait
alors sa longueur actuelle mais sera achevée définitivement à la fin
du XVIème siècle avec son bas-côté nord. https://www.hericy.fr/wp-content/uploads/2015/09/livret-2015-histoire-dH%C3%A9ricy-A5.pdf] Poursuivons par la rue de
droite et passons devant la
maison de retraite [Au début du XXème siècle, c’était une école primaire pour jeunes filles comprenant un internat et un orphelinat.
En 1914, elle fut réquisitionnée pour y
installer un hôpital militaire jusqu’en 1919, dirigé par«la Générale
Cornille», soeur d’Étienne Dinet. En1920, la maison Sainte-Geneviève devint un
centre de colonies de vacances. Puis en 1969, elle se transforme en maison de
retraite, ce qu’elle est encore aujourd’hui. https://www.hericy.fr/wp-content/uploads/2015/09/livret-2015-histoire-dH%C3%A9ricy-A5.pdf] Dans le 
virage prenons la D 39 puis sur la gauche la rue du Fossé Chevalier, nous faisons le tour de l’ancienne propriété [Ancienne propriété de J.-F.
Watteville, Colonel des Gardes Suisses de Louis XIV, dite «Le Vieux Logis» et sa Gardes Suisses de Louis XIV, dite «Le Vieux Logis» et sa terrasse terrasse) Sous l'Ancien Régime, le logement des soldats était imposé aux populations rurales. En raison de la proximité du palais de Fontainebleau, Héricy dut faire face à cette obligation.Ainsi, en 1601, pendant un séjour d'Henri IV à Fontainebleau, les habitants eurent à
loger une compagnie de cent Gardes
Suisses.Cela pourrait expliquer pourquoi le «très noble Seigneur Jean-François Watteville, commandant le1er Régiment
des Gardes Suisses de S.M. le Roy Louis XIV», acheta en 1644
des terres à Héricy pour faire construire sa demeure.Ce beau bâtiment existe toujours sous le nom de«Vieux Logis», au coin de la rue du Fossé Chevalieret de la rue de Barbeau. https://www.hericy.fr/wp-content/uploads/2015/09/livret-2015-histoire-dH%C3%A9ricy-A5.pdf] Nous
reste de l'ancien barrage |
Maison du baragiste |
débouchons en bordure de la Seine face à l’île aux Barbiers [long de 774,76 kilomètres, qui coule dans le Bassin parisien et arrose notamment Troyes, Paris, Rouen et Le Havre. Sa source se situe à 446 m d'altitude à Source-Seine, en Côte-d'Or, sur le plateau de Langres. Son cours a une orientation générale du sud-est au nord-ouest. La Seine se jette dans la Manche entre Le Havre et Honfleur. Wikipédia]. Prenons à gauche la rue du Cours Robert
Cornille. En levant la tête à l’angle du mur de la rue de Cornille et du fossé Chevalier, nous découvrons un pavillon [Pavillon Etienne Dinet C’est à Héricy, où il venait passer l’été chez ses grands-parents, qu’Etienne Dinet peignit ses premières œuvres vers 1883-1885 : des scènes et des paysages locaux ainsi que des portraits. Il travaillait dans son atelier qu’il avait installé dans ce pavillon du XVIIIème siècle à l’angle de la terrasse du château. Il y recevait également ses amis artistes. https://www.hericy.fr/wp-content/uploads/2015/09/livret-2015-histoire-dH%C3%A9ricy-A5.pdf] remontons le fleuve. Nous apercevons
un renforcement des berges par un appareillage de grosses pierres. [En face sur l’île aux Barbiers une maison et le même
appareillage sur les berges. Ce sont les reste de l’ancien barrage de l'Île aux
Barbiers »,
la plus grande ile, au milieu du fleuve entre Samois et Héricy où s'adossait
jadis un barrage. En 1864, l’Etat décida de construire l’écluse coté Samois et
un double barrage. wikipédia et : Histoire d’une Châtellerie et de l’abbaye de
Barbeau de C. KH. Loblokoff .] Nous arrivons rue Grande ? Une
Grande rue se terminant en cul de sac… c’est du rarement vue. Souvenez vous le village d'Héricy a pour origine les
entrepôts construits par les nautes sénons, en face de leur port
de Samois-sur-Seine, le plus important
entre Sens et Lutèce. Et un pont reliait les deux rives [Le pont de bois gaulois ; Les relations
commerciales 
entre les deux rives de la Seine nécessitaient la
création d'un « grand pont ». Un pont en bois fut construit entre le
Bas-Samois (face à la rue du Bas-Samois) et Héricy, s'appuyant en son
milieu sur l'île de la Jonchère. Ainsi fut constitué, l'un des ponts le plus
long qui ait existé sur la Seine (il avait plus de 300 mètres), entre Montereau-Fault-Yonne et Évry.
Le pont de pierre romain ; Les Romains,
maîtres du pays, ayant besoin d'un passage stratégique et colonisateur,
utilisèrent et remplacèrent le pont de bois destructible, par un pont de
pierre. Ce serait à l'empereur Julien
que l'on voudrait attribuer la construction, mais le long règne de Constance
Chlore, de 293
à 306,
paraît bien plus propice à l'exécution d'une œuvre aussi importante. Le
« pont de pierre de Samois » d'une longueur de 300 mètres, fut
reconstruit au XIIe siècle, pour
créer un grand chemin royal de Melun,
Moret-sur-Loing et Montereau-Fault-Yonne.
À l'époque Samois se nommait

Samosius
ou Samusius. Il a été trouvé à Héricy
dans des sépultures, des monnaies aux effigies de Néron,
de Marc Aurèle, de Constantin Ier
et autres ; ce qui confirme que les Romains
étaient installés sur les deux rives de la Seine.
Wikipédia] Un petit peu plus de détail sur ce pont. Samois/Héricy, vestiges d'un pont médiéval XIIe s.
et du barrage XIXe s.
Le pont médiéval Les sources écrites et cartographiques montrent l'existence d'un pont de pierre reliant HERICY (rive droite) à SAMOIS (rive gauche) dès le XIIe s.
Le pont passait juste à l’amont de l’île aux Barbier (île de la Roty en 1848) et s’alignait entre la rue
du Bas-Samois qui se termine par un
quai haut en rive gauche et la rue Grande (rive droite).
Un bras actuellement disparu séparait le haut Samois avec le bas Samois (ile de la Cité). Il s'y trouvait trois arches ou baies sur lesquelles étaient installés les "grands moulins".
Le pont est coupé par fait de guerre sous Louis XI. En 1529, il subsiste 19 arches - en état ou non - donc 18 piles. Les arches praticables par les bateaux sont la 1 et la 4 en partant de la rive gauche. Les arches 9, 10, 11, 12 et 17 sont occupées par des moulins. Les arches 7, 8 et 13 sont occupées par des pêcheries. On ne peut pas dire si le pont avait toujours sa fonction de franchissement à cette époque car si les moulins étaient installés sur les arches et non accolés au tympan aval du pont, le passage se trouvait impossible au moins pour les animaux et les engins tractés. Les documents graphiques
montrent un délabrement progressif. Jusqu'en 1843, il subsistait trois arches
attenante à la berge en rive droite, arche aux oies, Maraud, des religieux,
dont l'une supportait encore un moulin. D'autres arches du milieu du lit sont
encore debout en 1738 mais elles sont écroulées en 1839. Dans
l'île aux Barbier il subsiste des restes de trois piles dont une élevée de
plusieurs mètres et une autre en bordure du petit bras dont la base est
moyennement conservée. Il n’en subsiste que les noyaux en maçonnerie dégarnis de
leurs pierres de parement. Dans L'eau il reste un haut fond du côté de l'ile
qui englobe les restes de plusieurs piles. Suite au décret du 18 juillet 1860,
un barrage est construit sous la direction de l'ingénieur en chef Chanoine en
1864 sur le grand bras (droit) et une écluse avec barrage également dans le
petit bras (gauche) pour assurer un mouillage constant de 1,60 m nécessaire à
la navigation. Le barrage comprend deux passes dont une est emprunté par les
bateaux lors des hautes eaux. Les deux passes sont séparées par une pile
centrale.
Aujourd'hui le barrage et l'écluse ont été démolis et le lit dragué pour assurer un mouillage de 3,20 m.
Il ne subsiste que le bajoyer
gauche de l'écluse qui sert de quai et la culée du barrage dans le petit bras
et les massifs de départ du barrage sur les deux berges du grand bras. Dans
l'ile se trouvent les batiments d'habitation et de travail abandonnés du
barragiste. Les berges de l'ile ont été remblayées avec de nombreux blocs de
grès erratiques mis au jour lors des dragages. Dans l'eau plusieurs hausses ont
été repérées. Ce sont des panneaux en bois de plusieurs tonnes, articulées sur
un chevalet métallique, qui retenaient l'eau afin de fournir un mouillage
suffisant à la navigation. Pendant les grandes eaux on abattait complètement
les hausses pour laisser passer le flux.
http://archsubgras.free.fr/sitesseine/psitesseine.html C’est
en 1843 que les ponts et Chaussées rectifièrent les rives et firent sauter les
trois arches subsistantes du pont reliant Héricy à Samois. ]
Poursuivons notre remontée de fleuve, par une le quai de Seine René Griffault,
durant un court moment nous longeons un bras mort de la Seine que l’on appelle
somptueusement l’ile de Thérouenne ou Thérouante (un
jour quelqu’un ma affirmé que c’était une vrai île, alors j’ai pris mon kayak
et je me suis promené sur la Seine j’ai retrouvé le petit bras et rapidement je
me suis trouvé bloqué par la boue, les troncs d’arbres mort et les détritus. Nous
passons quelques maisons de villégiatures, dont certaine sont certainement
habitées toute l’année. Le rêve n’est que l’été, l’hiver et en période
d’inondation il vaut mieux avoir un appartement en ville, la
Seine reprenant
son lit, les maisons se retrouve au milieu d’une immensité d’eau. Passons la
Maisons de Stéphane Mallarmé [né à Paris le 18 mars 1842
et mort à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne) le
9 septembre 1898, est un poète français,
également enseignant, traducteur et critique d'art. Admirateur de Théophile Gautier, de Charles Baudelaire et de Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques
poèmes en 1862. Professeur
d'anglais par
nécessité, il est nommé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et séjourne à Besançon et Avignon, avant
d'arriver à Paris en 1871. Il fréquente alors des auteurs littéraires comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste
de Villiers de L'Isle-Adam et des
artistes comme Édouard Manet, qui a peint son portrait en 1876.
S'il rencontre des difficultés dans son métier de professeur (il est chahuté
par ses élèves), il
mène une vie familiale paisible, ponctuée de difficultés
financières et de deuils, en particulier la mort de son fils Anatole en 1879 à
l'âge de huit ans. Il écrit des poèmes très élaborés et reçoit ses amis
créateurs lors des Mardis de la rue de Rome ou dans sa maison de campagne, à Valvins, près de Fontainebleau, où
il meurt le 9 septembre 1898 à 56 ans. Attiré par l'esthétique de L'art pour l'art, il collabore au Parnasse
contemporain dès 1866, cherchant à dépasser son sentiment d'impuissance lié à
un état dépressif, il est dès lors en quête d'une beauté pure que seul peut
créer l'art : « le monde est fait pour aboutir à un beau
livre », affirme-t-il. Il entreprend des œuvres
ambitieuses qu'il
retravaillera longtemps comme Hérodiade (1864-1887) ou L'Après-midi
d'un faune (1865-1876, dont Claude Debussy
tirera une de ses œuvres symphoniques les plus célèbres en 1892-1894).
Admirateur d'Edgar Poe, il traduit Le Corbeau (1845), qui est publié en 1875 avec des illustrations d'Édouard Manet, et
écrit le Tombeau d'Edgar Poe en
1876 (« Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change... »), avant de
traduire en prose d'autres
poèmes. Je vous laisse lire le reste de sa
biographie sur wikipédia ou d’autres sites. En
1898, Stéphane Mallarmé meurt dans sa maison de Valvins; (Je pense que ‘’wikipédia’’ fait erreur. Sa Maison se trouve
sur la commune de Vulaines, hameau du Bas Vulaines s’appelant également
Cayenne, mais très proche du Pont de Valvain.) Il
est enterré au cimetière de Samoreau. La maison de villégiature où il vécut est
aujourd'hui le Musée
départemental Stéphane-Mallarmé. L'écrivain André Billy
racontait à propos du Pont de Valvins qu'« il a joué dans la méditation de
Mallarmé un rôle presque aussi important que son cabinet de
travail ou son jardin ». L'historien de la littérature Henri Mondor
rappelait que c'est au Pont de Valvins que Mallarmé rencontra un baigneur qui,
perdant connaissance, était en train de se noyer : ce baigneur n'était
autre que Paul Valéry. De 1895 à 1897, la voie ferrée qui traverse le bas de
Vulaine est construite. En 1908 la ligne de tramway Fontainebleau-Valvins est
prolongée jusqu’à la gare de Vulaines-Samoreau. En
1908, Maurice Ravel compose « Ma Mère
l’Oye » à la Grangette,
maison appartenant à Cipa Godebski, fils du sculpteur Cyprien Godebski
et demi-frère de Misia Natanson, près de la maison de Mallarmé. Wikipédia] Nous
arrivons au pont de Valvin. [En 1679 est créé le
coche d’eau royal entre Paris et Valvins (hameau des bords de la Seine de quelques maisons situé sur la rive gauche qui ne sait
pas développer coincée entre la Seine et la Foret. Elle à été englobée par sa
grande voisine Avon) Il me semble qu’aujourd’hui Valvins, c’est toujours
quelques maisons, une halte fluviale, une énorme station d’épuration et un
centre nautique.) L'histoire du Pont de
Valvins.
Le pont médiéval Les sources écrites et cartographiques montrent l'existence d'un pont de pierre reliant HERICY (rive droite) à SAMOIS (rive gauche) dès le XIIe s.
Le pont passait juste à l’amont de l’île aux Barbier (île de la Roty en 1848) et s’alignait entre la rue
Un bras actuellement disparu séparait le haut Samois avec le bas Samois (ile de la Cité). Il s'y trouvait trois arches ou baies sur lesquelles étaient installés les "grands moulins".
Le pont est coupé par fait de guerre sous Louis XI. En 1529, il subsiste 19 arches - en état ou non - donc 18 piles. Les arches praticables par les bateaux sont la 1 et la 4 en partant de la rive gauche. Les arches 9, 10, 11, 12 et 17 sont occupées par des moulins. Les arches 7, 8 et 13 sont occupées par des pêcheries. On ne peut pas dire si le pont avait toujours sa fonction de franchissement à cette époque car si les moulins étaient installés sur les arches et non accolés au tympan aval du pont, le passage se trouvait impossible au moins pour les animaux et les engins tractés. Les documents graphiques
Aujourd'hui le barrage et l'écluse ont été démolis et le lit dragué pour assurer un mouillage de 3,20 m.



Entre
Samois et Samoreau, « un gué permettait assez facilement d’y traverser la
Seine. La légende des alcôves veut qu’Henri IV
le passe à cheval pour rendre visite à sa chère Gabrielle
aux Pressoirs du Roy. Valvins servait de port à Fontainebleau,
aussi bien pour la Cour qui y arrivait de Paris en coche d’eau que pour
l’exportation des pavés de grès. » À Valvins, un bac fait le service du
passage
de la Seine. D'après H. Stein, ce bac appartenait encore au XVIIIe siècle
à l'abbaye de
Saint-Germain-des-Prés. Le gouvernement
révolutionnaire s'attribue la propriété des bacs et bateaux établis à poste
fixe et le droit de passage est vendu aux enchères. Au début du XIXe siècle
ce bac est établi juste en face de la rue du Bac actuelle. Entre 1811 et 1825
est construit un pont de cinq piles reliées par des arches en bois, qui
supplante le bac. Jusqu'en 1849, il faut payer pour traverser le pont : 1 sou
par personne, âne, vache ou cochon ; 2 sous par cheval ou mulet non chargés ;
et 3 sous s'ils sont chargés. Le dernier passeur vit jusqu'en 1833, ruiné, ne
subsistant que grâce aux besognes courantes du port de Valvins. Pont de Valvins
en 1910 (construit en 1811, remanié en 1866, détruit en 1940). En 1866,
d'élégantes arches métalliques viennent remplacer la structure de bois. En
1908, on fait passer par le pont la ligne de tramway
Fontainebleau–Valvins. En juin 1940, le pont de Valvins est détruit par le
génie français pour ralentir l'avancée
allemande. Peine perdue, à peine l'armistice
signé, un pont de bois est lancé à travers le fleuve. En 1944, le pont est
l'enjeu d'une bataille aussi brève (deux jours) que meurtrière (près de
1 000 morts: 180 Américains, 800 Allemands).
Le 23 août, la 5e division
d'infanterie américaine, avant-garde du 20e corps d’armée
du général Patton, vient de libérer Fontainebleau,
puis Samois-sur-Seine, et tente de franchir
la Seine
sur le pont provisoire. Mais leur approche est stoppée par une explosion qui
détruit le pont (elle est due soit à la neutralisation d'un canon anti-char de
l'armée allemande par un chasseur bombardier allié, soit à une charge explosive
allemande). Le génie américain tente alors de déployer un pont mobile en
travers de la Seine, sous le feu ennemi. Une bataille de position s'engage
(artillerie de 75, 105 et 250), les forces allemandes protégées par le talus
ferroviaire, les forces américaines à découvert sur la rive opposée. Les
Américains ajustent leurs tirs grâce à un petit avion d'observation qui survole
le champ de bataille, les Allemands sont renseignés par une vigie placée dans
le clocher de l’église de Vulaines (le clocher est bientôt la cible de
plusieurs tirs directs, et est détruit). Deux enfants (Robert Tocchio, décoré
pour cela par la Croix de guerre
et la médaille de la valeur américaine, et son ami André) viennent à la
rencontre des Américains et leur proposent de passer à couvert dans un angle
mort. Un lieutenant-colonel (Kelley Lemmon) se distingue en traversant la Seine
à la nage pour s'emparer de quelques canoës laissés par des plaisanciers sur la
rive tenue par les Allemands et en revenant sous le feu (cet acte de bravoure
lui vaut la Distinguished Service Cross). Grâce à ces embarcations, une
compagnie entière, celle du capitaine Jack Gerrie, peut traverser le fleuve et
établir une tête de pont sur l'autre rive. Les Allemands demandent des renforts
et une colonne de blindés
remonte quai des Plâtrerie à Samois, mais elle est
immédiatement prise pour cible et en partie détruite par l'aviation américaine.
Des chars Panzer
positionnés sur les hauteurs de Vulaines bombardent à coup de 75 mm les
deux rives du fleuve. Offensives et contre-offensives se succèdent et laissent
de nombreux cadavres sur le sol. Le lendemain, 24 août, l'artillerie américaine pilonne la rive ennemie (près de 40 obus toutes les 15 secondes), ce qui permet
au génie de déployer un pont mobile posé sur des bateaux au niveau du
"campus de Laffemas", face au lieu-dit Le Bac, à côté du bungalow
de Claire Fougea. Les unités américaines se ruent de l'autre côté et se
déploient dans Samoreau, Vulaines, puis Héricy
et Champagne-sur-Seine.
Ce n'est que le lendemain, vendredi, que les Allemands se replient
définitivement.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page.html
Fin de la presque ile |
Au fond le pont de Valvins |
Le pont provisoire dure une semaine, avait qu'un pont
provisoire de type Bailey soit posé sur les piles de
l'ancien pont. Il est très bruyant en raison de sa chaussée de bois. Il faut
attendre 1977 pour qu'un pont définitif soit construit, légèrement en amont de
l'ancien. Il relie, « pour que la mémoire demeure », le
« Rond-point de la liberté » (côté Samois) au « Carrefour
Patton » (côté Samoreau). Il est construit en béton précontraint pour le
tablier et en béton armé pour les deux piles et les culées. Une étude rapportée
par le Parisien (19 octobre 2001) fait état en 2001 d'un trafic sur le
pont de plus de 22 000 véhicules par jour. Wikipédia] Remontons la voie de la Liberté, traversons la D39
poursuivons en face avant la
construction du nouveau pont c’était la rue principale et à la place du
grillage obstruant la voie ferrée nous avions un passage à niveau. Prenons sur
la gauche l’impasse François Nectoux. On trouve un passage souterrain
permettant de rejoindre la gare.

Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page.html