jeudi 2 juillet 2020

De Meaux à la Ferté Milon - Prom 12 - De Trilport à Crouy sur Ourcq


De Meaux a la Ferté Milon

Prom  12 De Trilport à  Crouy sur Ourcq (Etape ouverte de gare en gare.)



  Carte IGN                             Trace GPS et Topo sans Commentaires  

Trace Randogps                              Le code mobile de cette randonnée est b322562  

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Km     Temps     Arrêt     V/d     V/g     Dénivelé
34,5     6h00       30         6         5,5         282 +


En venant de Paris nous arrivons du bon côté. Sortir de la gare et prendre sur la droite la rue (chemin d'Armentières. Nous sommes sur le GR 11 et le PR balisage jaune de la foret de Morcef, nous longeons une zone industrielle, puis pavillonnaire. De bitume nous passons à chemin et entrons dans les friches, alternance de jachère et de bois, zone tampon entre la ville et la forêt de Monceau nous entrons dans la forêt par un beau chemin, c'est une foret qui n'a pas encore subit les grandes saignées faites au Giro broyeur pour faciliter l'exploitation. Ce bout de forêt est propre sans ronces. On s'approche d'une grande saignée toute en longueur dans le bois, on se rend compte que c'est une tranchée profonde comportant la ligne SNCF. Le balisage tourne à quatre vingt dix degrés sur la gauche, nous empruntons une large route forestière (route de la belle laie). Quittons cette 
belle route pour prendre sur la droite un sentier que je trouve magnifique avec ses branches formant tunnel et un sous bois propre (propre veut dire sans ronces, sans orties, et sans trop d’arbre mort aux sol) j’apprécie parce que ce petit bout de foret ressemble à la foret de Fontainebleau, foret que j’ai connu dans mon adolescence. Nous débouchons sur une allée formant Té et prenons à gauche toujours le GR. Laissons le balisage partir sur la droite poursuivons tout droit, par un balisage jaune (sur la carte je n’ai pas de GR et je n’ai pas fait attention ou il tournait ce doit être un nouvelle branche d’accès le GR 11 ne passant pas par ici). Passons la barrière du parking, nous retrouvons le balisage jaune. Traversons la D17 poursuivons en face, coupons la route de la queue du bois et poursuivons par un chemin 
herbeux. Traversons un taillis assez compact nous arrivons à un chemin formant Té, nous prenons à gauche. Après un virage à gauche nous sortons de la forêt et la carte n’est pas tout a fait juste nous sommes à un carrefour faisant fourche la branche de gauche n’existe pas sur la carte, suivons sur la droite la bordure de champ le long du mur, nous nous dirigeons le village. Nous entrons dans Germigny l'évêque par la ruelle aux loups [Son nom provient du latin « germinius », rejeton (au sens botanique, et de la résidence des évêques de Meaux. 
 Le village est mentionné pour la première fois en 1180 sous le nom « Germeni », puis en 1201 sous le nom « Germiniacum ». Le surnom d'Evêque apparait en 1349 « Germigny l'Evesque sur Marne ».
Des écrits ont été retrouvés, datant de 1365, mentionnant indifféremment Germigny sur Marne de Germigny l’Evêque. Cela laisse penser que les deux noms ont été utilisés simultanément durant une longue période de l'histoire. En 1793, au cours de la Révolution française, la commune porte dès lors le nom de Germigny-sur-Marne, avant de retrouver
définitivement son nom actuel. Germigny-l'Évêque est historiquement la résidence de campagne des évêques de Meaux, où notamment Bossuet séjourna dans la Résidence des évêques lors de son siège à Meaux le 7 mai 1682. Wikipédia] Nous arrivons rue Bossuet que nous prenons à droite et face à cette dernière nous prenons à gauche la rue de l'église. Nous sommes toujours sur le balisage jaune, sur la gauche dans une cour un beau puits, passons le square Nuewens et arrivons sur les berges de la Marne [longue de 514 km, située à l'est du bassin parisien. C'est le principal affluent de la Seine : elle prend sa source sur le plateau de Langres, à Balesmes-sur-Marne(Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne). Son nom provient du gaulois matra (mère, nom divinisé dans le sens de rivière-mère, apparenté à Modron), attesté dans De la Guerre des Gaules de Jules César et La Moselle de Ausone sous la forme latine Matrona.
 
La Marne est classée navigable et canalisée sur 183 km depuis Épernay jusqu'à son confluent. Ses écluses présentent un gabarit de 45 m sur 7,80 m. Elle est connectée à l'Aisne par le Canal de l'Aisne à la Marne qui arrose Reims, et indirectement, par l'intermédiaire du Canal latéral à la Marne, au Rhin par le Canal de la Marne au Rhin et à la Saône par le Canal de la Marne à la Saône, tous au gabarit Freycinet.
Plusieurs canaux ont été mis en service pour couper les méandres de la rivière en Seine-et-Marne : le canal Cornillon (à Meaux) et 
le canal de Chalifert, long de 12,3 kilomètres (entre Meaux et Chalifert). La Marne n'est pas navigable entre Neuilly-sur-Marne et Vaires-sur-Marne, à cause du barrage de Noisiel situé près de l'ancienne chocolaterie Menier. Sur ce tronçon, la navigation passe par le canal de Chelles, parallèle à la rivière et long de 8,5 km environ.

La Marne présente la particularité de permettre à un bateau de parcourir intégralement sa vallée, jusqu'à passer presque sous sa source par la voûte de Balesmes. wikipédia] Le balisage jaune prend le chemin de halage et remonte la Marne. Nous passons sous l'arche restante du premier pont du village détruit durant la première guerre mondiale. [Le pont de Germigny. Anciennement, il n'y avait pas de pont reliant la commune à Varreddes. Ainsi, jusqu'au début du xixe siècle, la traversée de la Marne se faisait à l'aide d'un bac. À l'issue d'une demande de Georges Nuewens au conseil municipal du 22 novembre 1863, une étude régulière fut lancée pour permettre au chemin de 
grande communication no 97, reliant Iverny à Trilport de disposer d'un pont enjambant la Marne. La création d'un pont faciliterait la communication, favorisant en même temps l'augmentation de la circulation. Il fut inauguré par une bénédiction le dimanche 17 juin 1883. 31 ans plus tard, le 8 septembre 1914, le pont a été détruit une première fois durant la Première Guerre Mondiale par les soldats Allemands. Il fut ensuite réparé, pour être finalement détruit le 13 juin 1940 par les soldats Français. Depuis, seule la tête de pont reste visible. Le pont fut remplacé par une passerelle provisoire après la guerre, puis remplacée ensuite par un pont américain de secours à une seule voie dans les années 1960. Celui-ci fut finalement remplacé en 1976 par le pont actuel, se situant sur la route départementale D97allant jusqu'à Trilport, à l'écart du centre du village. Wikipedia] Nous arrivons au nouveau pont, le balisage tourne à gauche et monte gentiment le talus, quoi que des sentiers monte perpendiculairement au talus et débouche dernière la barrière
de sécurité qu'il faut enjamber. Traversons la Marne par la D 97. Passons les grands prés zone agricole, servant d’exutoire lorsque la Marne sort de son lit. A l'entrée du village de Varreddes le balisage jaune se divise en deux. Laissons la branche de gauche et prenons à droite vers le stade, puis tout de suite à gauche (au container de verres) le chemin des Cardennes contournant le village et desservant l'arrière des pavillons. Traversons la D 121. (Quoi que si vous prenez à droite la D 121 vous retrouverez le GR1 B cela fait un petit raccourci.) Je n'ai pas trouvé intéressant la poursuite du balisage jaune, longeant l'arrière des maisons du village. Il débouche sur la D 405 (rue Victor Clairet) qu'il prend à droite jusqu'au canal. Arrivée à ce dernier nous prenons à droite, nous retrouvons le GR 1B et longeons la rive gauche du canal de l'Ourcq. Regardez bien il a du courant ce canal. [Depuis le XVème siècle, le pays d'Ourcq alimente la capitale en céréales, en bois de chauffage et deconstruction. Plusieurs projets de dérivations de la rivière Ourcq seront mis à l'étude avant la Révolution. La décision de construire le canal tel que nous le connaissons aujourd'hui revient à Napoléon Bonaparte, en 1802. Petit résumé pour ne pas alourdir la page. [Le canal de l’Ourcq.
La rivière Ourcq prend sa source dans une prairie humide au sud de Courmont (Aisne) à quelques pas de l'autoroute A4 dans le département de l'Aisne. À partir du petit village de Silly-la-Poterie, au lieu-dit Port-aux-Perches au bord de la forêt de Retz, commence la partie canalisée de la rivière. Cette petite rivière suit une large vallée et se jette dans la Marne, à Mary-sur-Marne, près de Lizy-sur-Ourcq, après un cours d'environ 87 km. Les travaux de canalisation ont détourné la rivière à partir de Mareuil. La majeure partie de son eau se dirige alors vers Paris par un canal en site propre, le canal de l'Ourcq proprement dit, d'une longueur de 96,6 km. Les premiers travaux furent inspirés par les besoins de l'approvisionnement de la capitale en bois de chauffage et de construction tirés de la forêt de Retz, propriété sous l'Ancien  Régime des familles de Valois et d'Orléans. C'est Léonard de Vinci qui aurait réalisé les premiers essais d'écluse à sas de France, sur la rivière de l'Ourcq. Après 1560 commence la canalisation de l'Ourcq, la construction de réservoirs dont les étangs de la Ramée et d'un système de flottage et d'écluses simples (des pertuis) permettant d'acheminer vers Paris les produits de la forêt.
Un canal du Bassin parisien. Avant de commencer à Mareuil-sur-Ourcq pour rejoindre le bassin de la Villette à Paris, la rivière l'Ourcq est canalisée et navigable depuis le « Port aux Perches » sur
 la commune de Silly-la-Poterie. Avec le canal Saint-Denis, le bassin de la Villette et le canal Saint-Martin, il constitue le réseau des canaux parisiens, long de 130 km et qui appartient à la ville de Paris. La construction du canal tel que nous le connaissons à débuté en 1802 et s'achève en 1825. Il fait l'objet par la suite de plusieurs remaniements notamment l'ajout de cinq écluses, d'une usine alimentant le canal en eau à Trilbardou et l'élargissement du gabarit sur les onze premiers kilomètres. À l'origine, le canal a pour premier objectif d'alimenter Paris en eau potable ; aujourd'hui, son utilisation est réservée à la voirie. Jusque dans les années 1960, il 
est parcouru sur toute sa longueur par les flûtes d'Ourcq, péniches adaptées au petit gabarit de la plus grande partie du canal. Depuis 1962, seuls les onze premiers kilomètres, entre le bassin de la Villette et Aulnay-sous-Bois, exempts d'écluses, sont ouverts au trafic commercial : environ un million de tonnes sont transportées chaque année par des péniches dont le port en lourd ne peut excéder 400 tonnes. Au-delà, le canal, dont la profondeur est désormais de 80 cm, est dédié à la plaisance. Le canal de l'Ourcq est également utilisé depuis sa création pour alimenter en eau les canaux Saint-
Martin et Saint-Denis. Wikipédia] Je vous invite à lire la très longue histoire du canal ou du moins l’exploitation de la rivière Ourcq de 1415 sous Charles VI et se terminant en 1822 pour son ouverture. je vous laisse lire la suite de cette longue histoire sur : https://aufildelourcq.org/histoire/] Nous longeons le canal nous nous approchons de la D 121 (nous l'avons coupé cette route un peu après l'entrée du village et elle peut servire de raccourci ). Nous passons un village  de vacances en mobil-home portant le nom de village parisien. Nous coupons un balisage jaune et le GR nous arrivons au pont et au port (c’est un bien grand mot) le banc de Congis et de suite après nous arrivons à Congis sur Thérouanne. [Congis-sur-Thérouanne est un nom d'origine gallo-romaine. Il vient du latin congiacum qui signifie « courbe » ou « confluent », et de la divinité Tarvos qui signifie « Taureau » et onna qui signifie « cours d’eau ». Le village est mentionné pour la première fois dans un acte de 1135, par lequel Manassès Ier, évêque de Meaux, donne au chapitre de sa cathédrale l’église Saint-Rémi. Le village, situé dans les états du comte de Brie et de Champagne, a l’avantage de rester sous sa suzeraineté immédiate. À cette époque, les habitants jouissent momentanément de plusieurs privilèges considérables comme la pêche dans la Thérouanne, le droit de franc-aleu, c’est-à-dire d’exemption des droits féodaux, et divers autres immunités, grâce à une charte du comte de Champagne. Wikipédia] Pour qu'elle raison le GR nous fait quitter les bords du canal pour nous faire faire un détour. Seul les créateurs du chemin pourrais nous le dire… j'ai pensé qu'il n'y avait pas de pont pour franchir la Thérouanne [La Thérouanne est une petite rivière, affluent de la Marne en rive droite. La longueur de son cours d'eau est de 23,3 km. La Thérouanne prend naissance sur le territoire de la commune de Saint-Pathus, à la limite du département de l'Oise, et se dirige généralement vers le sud-est, en  direction du cours inférieur de l'Ourcq. Arrivée à Congis-sur-Thérouanne, elle oblique brusquement vers l'ouest et conflue avec la Marne sur le territoire de cette même localité. Wikipedia ] venant alimenter le canal, mais elle ne l'alimente pas. Ensuite j'ai pensé que les berges n'était  pas en état, d'après la carte il y aurait un balisage jaune sur l'autre rive. (Chose que je n'ai pas vérifié ) Nous débouchons sur une route au 

niveau du pont franchissant le canal. La route menne en ville sur la droite, nous prenons à gauche et remontons la route jusqu'au cimetière puis la route de droite  juste avant le cimetière. Nous longeons ce dernier c'est également un balisage jaune en 2018 cette zone de plantations de  peupliers en pleine régénération et je rencontre plus un terrain en pleine révolution avec des arbres entassés dans un coin en attente d'être débordé, qu'une belle plantation. Nous passons le premier ruisseau de thérouanne, abandonnons le balisage jaune partant sur la gauche le long du ruisseau et poursuivons le GR 1b sur la droite. Nous longeons un bois, laissons un chemin sur la gauche, franchissons un autre bras de la Thérouanne, puis à la corne du bois (enfin sur la carte. Sur le terrain c’est au milieu des champs et du reste de la peupleraie.) Nous prenons le chemin sur la droite et faisons un angle aigu, nous longeons la Thérouanne que nous ne voyons pas sous les arbres.  Nous revenons vers le village après un grand virage dans une vallée en limite de champ et des bois. Vraiment je ne necomprends pas ce détour hors mis le faite que l'on ne puisse suivre le canal. Nous débouchons sur une route se dirigeant vers Congis que nous prenons a droite traversons le pont nous retrouvons le canal que nous reprenons sur la gauche, nous longeons ce dernier peu de temps et nous l'abandonnons de nouveau au pont suivant (des carreaux ) pour
suivre sur la gauche le GR1B et laissons le balisage jaune longer le canal. Notre chemin fait fourche nous prenons à droite comme d’habitude en Seine et Marne il manque un poteau d’information. Nous entrons dans la forêt GR 1b et balisage jaune que nous traversons et débouchons sur une route que l'on prend sur la droite passons le pont, nous arrivons à la sortie du village de Villiers les Rigault, ou nous abandonnons le GR 1B et retrouvons le GR 11 et un balisage jaune que nous prenons à gauche le long du canal vers Lizy. Nous retrouvons le canal  que nous suivons à gauche. Après les dernières maisons nous rencontrons un balisage jaune venant de la droite. Le GR bifurque sur la droite à cette endroit et se dirige vers la Marne qu'il remonte par la gauche par le chemin de halage en bordure de la Marne. J'ai loupé  se changement de direction  et poursuivis  le balisage jaune le long du chemin de halage du canal. Nous sommes  bien plus haut que la rivière. Sur la carte cela s'appelle ‘’la bouche de l'Ourcq’’ il me semble que c’est par ici que j’ai remarqué une rigole de trop plein pour éviter que le canal ne déborde. Le balisage jaune quitte lui aussi les bords du canal et descend le talus sur la droite, nous retrouvons le Gr que nous prenons à gauche. Nous longeons la rivière de l'Ourcq enfin du moins ce qu'il en reste et encore ici il ne faut pas se plaindre elle ressemble à un cours d'eau. Nous entrons dans Lisy sur Ourcq 
par le chemin de Villiers les Rigault que nous quittons rapidement pour prendre sur la droite un chemin bordé d'arbres le long de la rivière, nous sommes toujours sur le GR. Nous arrivons au sqare du Tembourin la rue débouche rue des morts que nous prenons à gauche et arrivons rue de l'église que l'on prend à gauche également puis à droite la rue de la rivière et encore à droite la rue du vieux château avec quelques belles propriétées. En bout de cette rue le GR prend sur la droite la sente de Marie, un petit passage entre les maisons et se dirigeant vers la rivière, je cherche toujours le vieux château... Je remonte la rue sur la gauche qui devient rue des Moulins. Je débouche rue Jean Jaurès  que je prend à droite. Nous arrivons devant le rond point de Verdun face à la mairie, je prends à gauche laisse la première rue sur la gauche (rue du canal) continue de remonter vers les feux  ou, la route fait fourche. Ne pas prendre la D 102 (route d’Ocquerre) sur la droite. Je prends la branche de gauche l’avenue du Chemin Noir (D 401) c'est celle qui monte en oblique nous retrouvons le canal que nous suivons à droite. En contre
bas nous apercevons une grande usine métallurgique, au bruit il me semble que l'on y travail le métal. 
(Ce qui est étonnant c’est que le quartier ce nomme le Bruit de Lizy le nom à t’il été donné avant ou après la construction de l’usine ? ) Passons un trop plein du canal. Nous longeons de nouveau le canal et ses méandres, passons le pont des vaches d’Echampeu, par endroit le canal aurait besoin d'un bon entretien, les palplanches par endroit sont arrachées. Sur la droite la rivière Ourcq. Nous passons sous le viaduc du TGV et tranquillement nous arrivons à  au pont de Vernelle. le balisage jaune continue tout droit, je ne regarde pas la trace de mon GPS et suis le GR qui passe le pont et traverse Vernelle petit hameau  en bordure du canal. C'est peut être encore l'une de mes  erreurs  sur ce parcours. Nous traversons le hameau et la route fait fourche le GR par sur la gauche vers May en Multien, je poursuis à droite et me rend compte que ma trace prenait le balisage jaune de l'autre côté du canal. Le canal, n’étant pas large et préparent mes randos à l'avance sans prendre de notes j'ai loupé  cette  bifurc. J'espère trouver un pont un peut plus loin, ma trace bifurquant sur la droite et s’éloignant du canal. Je ne fait pas demi tour, je commence à fatiguer et à ne plus tout à fait réffléchir et vu l'heure il faut tracer la route, enfin marcher car je n'ai qu'un train toute les heures par ici… Aujourd'hui je ne ferais plus le parcours telle que je vous le présente. Ce qui me donnera l'occasion de revenir. Je poursuis la route et arrivons a  Marnoue la Poterie, ouf je trouve un pont, traverse le canal et retrouve le balisage jaune que je prends à gauche il était temps ma trace quitte ici le canal et prend la route sur la droite,  traverse la ligne de chemin de fer puis l'Ourcq. Sincèrement aujourd'hui je regrette de ne pas avoir suivi le GR. Nous traversons un bois par la route de la rivière nous entrons dans Marnoue les Moines 
[En 1135, Marguerite de Marnoue fonda un petit prieuré que l’on désigna sous le nom de Marnoue-les-Moines. Noue signifie un terrain gras et humide, et ce petit monastère fut placé dans la vallée sur le bord de l’Ourcq, à l’extrémité méridionale du bois de Raroi au nord d’Ocquerre. Il n’était desservi que par trois religieux. Vers l’an 1165, Simon, Vicomte de Meaux, et Ade, son épouse, fondateurs du couvent de Raroi, engagèrent les religieux du prieuré de Marnoue à céder à ceux de Raroi les droits qu’ils avaient dans la forêt de ce nom. Ce petit couvent devint ensuite un prieuré simple qui fut, en 1626, uni à la maison des oratoriens de Paris. http://www.ocquerre.fr/histoire] sur la droite un lavoir et une fontaine. Débouchons sur une route que nous prenons à gauche toujours balisage jaune. Traversons le village, sur la gauche une construction dont la façade à quelques vestiges moyenâgeux. La rue monte et d’après ma trace je dois abandonner le bitume dans le virage pour suivre un chemin le long du mur…. Je vois bien un début de chemin, mais il est envahi de grosses ronces épaisses comme un pouce, je force un peu le passage mais cela ne s'arrange pas. Je fais demi tour et poursuivis la route. Cela ne m’arrange pas je me dirige vers une départementale. Dans la montée le balisage jaune tourne sur la droite. Étant depuis longtemps hors trace, j'abandonne le balisage jaune et poursuis le bitume. Comme de juste je débouche sur la D 102 que je prends à gauche. Longue route circulante, heureusement nous avons une vue sur la vallée, et sur la gauche ce que je pense être le village de May. (je me dis si j’avis continué le GR … mais je ne serais pas passé par le château. Je suis tout de même inquiet cette route m'éloigne de mon but, je peux dire adieu au premier train, il faudrait que je trouve un chemin sur la gauche me permettant de rejoindre ma trace sans me perdre dans les marais. Nous traversons un bois et à sa sortie de ce dernier, enfin je trouve un chemin sur la gauche, et l'on retrouve un balisage jaune. Avec ce fil d'Ariane je sais que je n'irai pas patauger. Après les champs nous longeons un bois puis le traversons. Le chemin est encaissé, entre deux murs plus ou moins en bon état. Je retrouve ma trace et un début de chemin longeant le mur de la propriété privée. En fait tous ce détour pour rejoindre le château de Gesvre le Duc que je voulais voir. Les murs finissent enfin. Je poursuis ma trace jaune, nous longeons de nouveau la ligne SNCF.  Le chemin fait fourche, j'aperçois sur la gauche un vieux passage à niveau, je continue tout droit et puis revient sur mes pas. Ce passage à niveau en pleine foret pour un chemin très peut utilisé m'intrigue. Heureusement … Comme nous sommes en Seine et Marne et que les balisages manquent d'informations, je loupais ma bifurcation. Avec ce beau chemin je continuais sans regarder mon GPS. il fallait que je prenne à gauche retraverser la ligne SNCF. De l'autre côté le chemin est bien entretenu. Je retrouve un balisage jaune. Nous sortons de la forêt et apercevons le château et ses douves à sec. [le château de Gesvre le Duc : Ces deux pavillons classés Monuments historiques, le pont et les douves classées à l'Inventaire, marquent l'entrée du château de Gesvres-le-Duc, aujourd'hui en ruines, et sont attribués à l'architecte François Mansart. Ce château avait été construit pour René Potier de Gesvres, duc de Tresmes dans la seconde moitié du XVIIème siècle. Il fut détruit à la Révolution. Une nouvelle demeure fut édifiée en 1824 sur le même emplacement qui fut  elle aussi détruite en 1870. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/308993-pavillons-d-entree-de-l-ancien-chateau-de-gesvres-le-duc

L'avènement d'Henri IV en 1589 et l'arrivée des Bourbons sur le trône de France achèvent une période particulièrement tourmentée de l'histoire de France : le monarque doit reconstruire un royaume dévasté par les guerres de religion. Conscient et reconnaissant de la fidélité des hommes qui ont servi la cause royale, Henri IV favorise l'ascension sociale de ses précieux ministres tels Louis Potier de Gesvres, pour qui il constitue un domaine de terres situées de part et d'autre de la vallée de l'Ourcq, le comté de Tresmes... Louis Potier de Gesvres (? - 1630) fut 
Secrétaire du Roi Charles IX en 1567. Sa loyauté et son efficacité furent rapidement remarquées si bien qu'on lui confia la charge de Secrétaire du Conseil dès 1578.
Henri III put également lui accorder sa confiance alors qu'il était l'objet de complots réguliers, et Louis Potier de Gesvres joua un rôle important dans l'accord conclu entre Henri III et Henri de Navarre (futur Henri IV).
Une fois ce dernier monté sur le trône de France, il s'assurera de conserver cet habile négociateur auprès de lui toujours en tant que Secrétaire d'Etat. Bien que vieillissant, il fut aussi appelé par Louis XIII. Il mourut le 25 mars 1630 et fut enterré sur sa terre près de Crouy, au prieuré de Raroi mais possédait également 
le château de Sceaux (Hauts-de-Seine)et le domaine de Blérancourt (Aisne). http://www.tourisme-paysdelourcq.fr/fr/le-xvii-siecle.html]
René Potier, l'ami du roi

Fils aîné de Louis Potier, René Potier (1579 – 1670) marchera honorablement dans les pas de son père. A vingt ans il obtient la charge de gouverneur du Valois, puis devient chambellan ordinaire d'Henri IV et gouverneur de Champagne en 1608, à Châlons. Il s'attacha à faire de Châlons une place forte face aux intriguants briguant le pouvoir sur le jeune Louis XIII durant la régence de Marie de Médicis.

Il fut l'un des proches du roi Louis XIII comme en témoigne un portrait exécuté par le roi lui-même conservé au cabinet des dessins du Musée du Louvre. Chevalier des ordres du Roi, il occupa ensuite la charge de conseiller d'Etat. C'est en 1648, qu'il obtient que ses terres de Tresmes deviennent un duché-pairie.Sa position lui permet d'acquérir la seigneurie de Crouy en 1665, et de faire ériger un nouveau château à Sceaux. C'est également lui qui fait venir l'architecte François Mansart à Crouy-sur-Ourcq pour remettre son château (Gesvres-le-Duc) au goût du jour dans le dernier quart du XVII° siècle. Ce château démoli à la Révolution, puis reconstruit en 1824, est aujourd'hui désaffecté. Du château de René Potier de Gesvres subsistent encore le pavillon d'entrée avec sa grille classés Monuments Historiques ainsi que le pont enjambant les douves.
 
René meurt en 1670 à l'âge de 91 ans. Ses héritiers se transmettent les terres de Crouy jusqu'à la Révolution. http://www.tourisme-paysdelourcq.fr/fr/le-xvii-siecle.html] Nous longeons le parc et 
débouchons sur une route. Pour une fois le balisage est bien fait. A droite il est indiqué Crouy, tout droit May. Ma trace partait tout droit puis tournait dans le bois avant de rejoindre une autre route me ramenant à la gare. Ma dernière expérience ma un peut refroidi, et puis pour l'avoir traversé en train je sais que ce bois est très marécageux (j'ai réalisé les randos dans le désordre et sans avoir l’idée de faire une suite) je ne me souviens plus si j'ai tracé par rapport à un balisage ou si j'ai utilisé les chemins de la carte.  Je me fie aux inscriptions et prends la route sur la droite,et c’est peut encore l’une de mes erreurs. Nous traversons de nouveau la ligne SNCF la route est toute droite interminable. Je pensais que nos pourrions prendre un chemin sur la gauche, mais il n'y a rien. Enfin nous débouchons sur la D 102 que nous prenons à gauche et puis je suis surpris, après quelques mètres le balisage tourne sur la gauche et repart en ligne droite dans la foret alors que l'on aperçoit les premières maisons de Crouy. J'abandonne le balisage et poursuivis la route. Nous entrons dans Crouy par la rue de Fussy nous arrivons à une fourche nous poursuivons à gauche Crouy centre puis toujours à gauche nous prenons la rue des Meuniers, longue rue ou nous retrouvons le balisage jaune. Nous suivons la rue des Meuniers jusqu’à une fourche mal foutu avec un haricot central ou nous laissons sur la droite la rue Bellet poursuivons sur la gauche la rue Menier. Laissons la rue du Cygne sur la droite et poursuivons tout droit. Nous arrivons place du Champivert face au collège traversons la place et prenons sur la gauche l'avenue de la gare ou nous retrouvons le GR. La gare se trouve sur la droite.
 



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