Devant
nous se déroulait un pays vert et mouvant,
silencieux et profond, coupé de haies épaisses,
empli d'ombres puissantes et tout mouillé d'eaux vives.
Point de fleuves, des rivières, point de lacs, des étangs,
point de vallées, des vallons, une gravité touchante.
Nous étions en Limousin."
Jérôme et Jean Tharaud
En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Le code mobile de cette randonnée est b313595
XVIe siècle, la ville s'entoure progressivement de fossés et remparts. Des portes de l'enceinte, deux sont conservées: la porte Saint-Jean et la Porte du Puycharraud. Au cours du XVIe, La Souterraine passe sous la dépendance administrative de la généralité de Limoges. De 1790 à 1800, elle est chef-lieu du district de la Souterraine.
XIXe siècle : Depuis le Moyen Âge, comme dans toutes les communes du département, beaucoup d'hommes partaient tous les ans dans les grandes villes sur les chantiers du bâtiment pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur. C'est ainsi que les maçons de la Creuse devinrent bâtisseur de cathédrale ; en 1624, ils construisirent la digue de La Rochelle, au XIXe siècle, ils participèrent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devint définitive : ainsi la Creuse a
perdu la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud "Mémoires de Léonard", la description de cet exode qui marqua si fortement les modes de vie. (Wikipédia)
Faisons le tour de l’église et admirer la frise fortement décorées par des têtes. Entrons dans l’église.
L’église de part son architecture a l’apparence d’une forteresse : épaisseur de ses murs percés de longues et étroites fenêtres, énorme saillie de ses contreforts...
Les premiers travaux ne concernant que la crypte démarrèrent en 1017 (naissance de La Souterraine) et durèrent 5 ans. La construction de l’église haute débuta quant à elle dès le milieu du XIIe siècle et ne fut achevée que mi-XIIIe siècle, en raison de l’insuffisance des ressources et des maintes révoltes entre habitants et religieux. L’église mélange ainsi différents styles : roman (au niveau
des deux premières travées de la nef) et gothique (transept, chœur, clocher et les trois dernières travées de la nef).
Située sur la route de Saint-Jacques de Compostelle, l'architecture de l'église Notre-Dame porte également l’influence des pèlerins, notamment au niveau de son portail en tracé brisé dont les voussures sont polylobées. Et la pierre blanche,
Classée Monument Historique depuis 1840, elle fut l’objet d’une restauration générale fin XIXe siècle (transept achevé, ajout de modillons sur la corniche extérieure…).
Au début du XXIe siècle, des mouvements importants du clocher furent constatés, obligeant le Maire à faire évacuer une partie de la population du centre-ville puis à prendre des
mesures d’urgence de stabilisation de l’édifice (butons). En juin 2008, les butons déposés, le boulevard Mestadier fut réouvert à la circulation. http://www.lasouterraine.fr/leglise-notre-dame-0
Au front nord, un fragment de rempart (2 mètres d'épaisseur) avec huit corbeaux
de mâchicoulis est visible depuis la rue du Guichet.
La porte du Puycharraud et les restes de remparts sont inscrits aux Monuments Historiques par arrêté du 17 juin 1941.
Aujourd’hui, la porte du Puycharraud est aménagée pour accueillir des expositions et héberge depuis 2009 la Bibliothèque Anglaise. http://www.lasouterraine.fr/la-porte-du-puycharraud] Prenons à droite la rue de la vigne, qui débouche dans la rue neuve que nous prenons à gauche coupons la rue Serpente et prenons en face, nous débouchons rue du four que nous prenons
à gauche, elle devient rue de l’ermitage, nous passons devant la Mairie prenons sur la droite la rue du coq, puis à droite la rue haute Saint Michel. Ne prenons pas l’impasse, mais le grand virage nous faisant passer devant la façade grandiose du lycée. Prenons à droite le boulevard Mestadier et de suite à gauche la rue Malherbaud continuons cette rue. Après la place Bernhausen, nous entrons par la première porte dans le cimetière. Rejoignons l’allée centrale que nous prenons à droite, remarquez le travail réalisé sur les thuyas. A l’intersection de deux allées nous trouvons La Lanterne des morts. [La lanterne des morts.
Cette curieuse colonnes en granit, ont pour la plupart (il y en a sept en Creuse) été édifiées au XIIe siècle. Leur vocation reste assez mystérieuse. Il s'emblerait que la flamme qui éclairait autrefois leur sommet aidait les âmes des défunts à trouver leur chemin dans l'éternité.] Poursuivons l’allée centrale et sortons du
large cercle débouchant sur une nouvelle patte d'oie, poursuivons à gauche, laissons une rue sur la droite poursuivons tout droit, de rue nous passons à chemin, après un virage à droite à sa sortie nous prenons un chemin sur la gauche. Bois et prairies se succèdent, traversons un ru poursuivons dans les bois. Juste avant de rentrer dans un nouveau bois le chemin fait fourche (sauf sur la carte) ne pas continuer tout droit mais entamer le
Aujourd’hui le site présente une enceinte pentagonale renforcée de trois tours d’angle et un donjon circulaire large de 20m sur une hauteur de 30m. Le donjon
abrite une cave semi enterrée et trois étages dont le dernier, à ciel ouvert (un plancher de verre a été édifié en 2007), offre un panorama exceptionnel. Les parties hautes du donjon (charpente et couverture) furent reconstruites, voûtées et ornées de quatre gargouilles en 1655. En sous-sol, la cave, éclairée par deux soupiraux et recouverte de terre battue, est aménagée d’un puits de 14m de profondeur. L’éclairage du 1er niveau se fait par deux fenêtres équipées d’une traverse et de profondes embrasures agrémentées de coussièges. Une cheminée non saillante ornée de moulures occupe la partie Est de la pièce. A sa droite se trouve une porte menant aux anciennes latrines. Le plafond est formé d’une
Dans la basse-cour les travaux de fouilles ont permis de mettre à jour une écurie et des fours.
Le jardin médiéval
Le jardin médiéval de Bridiers est né des mains de Jean-Philippe Béguin
et des personnes membres du chantier d’insertion.
Depuis 2008, sa conception et son entretien sont confiés au service des Espaces Verts de la mairie de La Souterraine. Depuis 1999, un troupeau de chèvres du Rove participe également à l’entretien du site de Bridiers. Une solution économique mais surtout écologique qui a prouvé son efficacité. http://www.lasouterraine.fr/le-site-medieval-de-bridiers] Traversons le
nous prenons à gauche. C’est un beau chemin bordé de pierre avec de magnifiques châtaigniers. Nous débouchons sur un chemin que nous prenons à gauche. Nous retrouvons l’étang du Cheix, nous longeons l’étang par la gauche, retrouvons la rue (chemin du Cheix) et débouchons avenue de la république que nous prenons à droite. Traversons deux ronds points, puis le pont SNCF et enfin la Sedelle. [Affluent de la Creuse en rive gauche, donc un sous-affluent de la Loire par la Creuse, puis la Vienne. La longueur de son cours d'eau est de 37,6 kilomètres. La Sédelle naît entre les lieux-dits Les Patureaux et Librat, à 427 m d'altitude, sur le territoire de la commune de Lizières dans le département de la Creuse et se dirige d'abord vers l'ouest. Arrivée à La Souterraine, elle effectue un coude vers le nord et peu après vers l'est. Enfin la plus grande partie
La chapelle dépendait du couvent de la congrégation des sœurs du Sauveur et de la Sainte-Vierge (dont l’ordre fut fondé par Mère Marie de Jésus du Bourg). Le couvent est aujourd’hui occupé par l’association "Traces de pas". Outre la chapelle, le couvent comportait un jardin d’agrément, un jardin potager, des
bâtiments agricoles et une chapelle funéraire abritant les corps de plusieurs supérieures.
La chapelle du Sauveur, située entre rue et jardin comporte une nef à cinq travées, deux chapelles latérales et un choeur à chevet à trois pans. Elle est bâtie sur un étage de soubassement dans lequel a été aménagé une petite crypte abritant le tombeau de la fondatrice de l’ordre.
De tout temps la chappelle fut peu ouverte au public, et aujourd’hui encore elle est seulement ouverte sur demande. Néanmoins, la chapelle accueille
Pour terminer une petite légende et quelques photos suppémentaires sur ce très beau bourg.
La légende du Mousse-Gagnet
Au XVIè siècle, un certain Urbain Gagnet, fossoyeur à La Souterraine vécu une histoire assez incroyable. On racontait à cette époque qu’un souterrain renfermait un fabuleux trésor. Mais nul ne l’avait jusqu’ici trouvé. Urbain Gagnet, qui exerçait également la profession de sonneur de cloches, avait découvert l’emplacement de l’entrée du fameux souterrain au lieu-dit la Croix-des-Quatre-Chemins, en place de la défunte cité gallo-romaine de Breda ou Breith.
L’entrée du souterrain s’ouvrait chaque année pendant l’élévation de la messe de minuit pour se refermer dès que la cloche cessait de se faire entendre. Cette nuit là, Urbain Gagnet put s’y glisser et remplir de pièces d’or et de pierres précieuses le bissac qu’il avait eu soin d’emporter. En moins d’une minute ce fut chose faite, et il remonta les marches qu’il avait descendu quelques secondes auparavant. Alors qu’il atteignait les dernières marches, son pied glissa et il laissa tomber son bissac. Sa conduite dictée par l’appât du gain, il se précipita pour ramasser son butin. Dans le même temps, les cloches cessant de sonner, l’entrée du souterrain se refermait. Il y resta un an, couché dans la vase, tout son corps, sauf la figure, couvert d’une mousse verdâtre, d’où son surnom.
Cependant, la nuit de Noël 1557 arriva, le souterrain s’ouvrit de
Une heure après, Jérôme et Joachim prirent le bissac afin d’emporter au cimetière les os apportés par leur père. Ils trébuchèrent en arrivant sur un amas de mousse qui n’était autre que le cadavre d’Urbain Gagnet qu’ils enterrèrent avec les ossements derrière le pilier de gauche de la porte. Ils partirent alors sonner l’Angélus. Personne, en dehors des fils de l’ancien fossoyeur, n’a eu connaissance de ce fait. Mais dès le lendemain, les passants purent voir gravée sur la pierre qui servait de pilier gauche à la porte d’entrée la figure de Mousse-Gagnet. D’après Notre Sédelle - Docteur Albert Guillon - 1947 - imprimerie Lecante. http://www.lasouterraine.fr/la-legende-du-mousse-gagnet]
façade du lycée |
La Mairie |

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