En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte VisoRando

Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
km Temps
Arret V/d V/g dénivelé
23 5:45 1:15 4 3,3
737 +
Je
remonte la rue du village et après l’église prend sur la droite la D 385 E (rue
du télésiège), nous remontons jusqu’au parking et au départ des pistes, nous
trouvons des panneaux d’informations 1010 m d'altitude et la direction du GTJ,
nous sommes sur un balisage jaune et bleu. Passons l’Office de Tourisme et le
bâtiment de la petite zone commerciale, prenons la route de droite et
poursuivons notre grimpette sur le Morond, ou nous retrouvons un poteau
d'information. [Contrecoups de la surrection
alpine, les premiers reliefs du Jura apparaissent il y a 35 millions d’années.
Ainsi le Mont d’Or, dans le Doubs, et le Crêt Pela, dans
le Jura, se
hissent respectivement à 1463 mètres et 1495 mètres. Mais c’est dans l’Ain que
le massif enchaîne les records d’altitudes : le Crêt de Chalam à 1545
mètres, le Crêt de la Goutte à 1621 mètres et enfin le Crêt de la Neige à 1720
mètres.
De part et d’autre de ces sommets, les phénomènes karstiques
déterminent le massif : la surface calcaire striée de brèches et fissures
devient perméable, renforçant le réseau d’eau souterrain. En surface, témoins
des tumultes tectoniques survenus jusqu’à la fin du Tertiaire et sous l’incessante
pression des cours d’eau souterrains et visibles, les combes, rides, voûtes,
failles, plateaux à corniches, reculées, gouffres,
 |
piste de VTT |
plissements, anticlinaux,
pics ou gorges, modèlent et rythment le relief des Montagnes du Jura.
https://www.montagnes-du-jura.fr/100-nature/geologie/geologie/] Passons
sous les remontés mécaniques, nous entrons en foret. A l'altitude 1080 m nous
avons un poteau d'information, nous nous dirigeons vers le
Morond, La fontaine aux oiseaux, le Mont d'or par le GR 5 et le GTJ GR 509, le
balisage jaune et bleu N°13-14-15. Quelques mètres plus loin nous avons un
nouveau panneau d'information, nous sommes à la fontaine des oiseaux 1090 m
d'altitude. Prenons à droite, en direction du petit balcon, Le Morond, Le
Mont
d'Or, traversons la piste
de VTT, nous grimpons toujours, montons par la piste
de skie et passons derrière le télésiège de la Berche. Nous sommes à 1130m au
petit balcon, on a une belle vue sur la station, au loin le fer à cheval ou
l’on devine le château de Jouy. Il faut passer sous le pont de la piste de ski
et prendre de suite à gauche les GR, un sentier partant dans les bois en
direction du tournant des canons, Morond et Mont d'Or. Nous avons quitté le
jaune et bleu. Le sentier empierré grimpe méchamment, et débouche sur un
large chemin forestier ou nous faisons un coude aigu sur la droite. Nous
arrivons au
 |
A gauche, peut être la dent de Vaulion |
Tournant des Canons 1230 m retrouvons la route bitumée, le Mont d'Or
se trouve à 4 km. traversons la route, et poursuivons la grimpette par les
pistes de skie, je m’égare un peu, on est un peu perdu dans ce vaste espace
des pistes, trop large, trop découvert, je n’ai pas vu les balises, ni
le chemin, la pente étant ravagée, la pente étant très raide. Je trouve un
chemin en bordure du bois et longe sa lisière, nous passons un belvédère, avec
une belle vue sur la Suisse et le massif de Baulmes, dans la brume peut être
la dent de Vaulion. Je me rapproche de ma trace et un bâtiment qui me semble
être un refuge abandonné, sur la carte il est noté que c’est un resto !!!
Je retrouve un semblant de chemin et grimpe le long du télésiège, retrouve une
route que je
prends à gauche vers les sapins, enfin un poteau d’information
1370m Sous le Morond à cent mètres la Citerne, et à 600 m le Morond, à
3km le Mont D'Or. C'est les GR et le jaune & bleu N°24 nous prenons la
route sur la gauche. Poursuivons le balisage, passons sous la citerne, puis
sous le télésiège, puis un téléski, nous entamons un virage sur la gauche
et sommes au sommet du Morond 1419m avec un paysage à couper le
souffle, sur la Suisse, et la France, malheureusement le tout dans la brume.
Plus proche de nous, on a également une vue magnifique sur le Mont d’Or, dans
la canche entre le Moront et le Mont d'Or, un lac artificiel permettant certainement
l’alimentation des canons à neige. [Le
mont
d'Or appartient à l'anticlinal Risoux-mont d'Or qui s'étend sur plus de 30
kilomètres, de la ville de Morez au sud, dans le Jura, à Jougne au nord. Cet
anticlinal est situé à l'est du massif du Jura, dans la Haute-Chaîne. Le mont
d'Or est situé entre deux synclinaux : celui de Vallorbe au sud-est et
celui de Métabief au nord-ouest. Plus au nord se situe le sommet du Morond à
une altitude de 1 419 m, alors qu'au sud, en Suisse, au-delà du
synclinal de Vallorbe, se situe le sommet de la dent de Vaulion. Le sommet se
présente sous la forme d'une arête grossièrement orientée nord-sud avec deux
versants très différents : le côté occidental
correspond à une pente
relativement douce qui est l'extrémité du mont Risoux. Le côté oriental est une
falaise rocheuse abrupte d'environ 150 m de hauteur. Selon les
interprétations, le mont d'Or a pour altitude 1 461 ou 1 463 mètres.
En effet, l'IGN place le « sommet » du mont d'Or à un point dont
l'altitude est de 1 461 mètres, alors qu'il existe un point non nommé
quelques centaines de mètres au sud sur la crête s'élevant à 1 463 mètres,
qui constitue le réel point culminant de la montagne. Ce dernier point est
également le point culminant des communes de Longevilles-Mont-d'Or et Jougne,
ainsi que du Doubs. Alors que les synclinaux situés à la base
du mont d'Or sont
constitués de roches du Crétacé, celui-ci est constitué à la base de roches du Trias,
du Lias et du Jurassique moyen, tandis que le sommet se compose de roches du Jurassique
supérieur. Près du sommet, une faille médiane verticale coupe le haut de la
montagne en deux ensembles. Celui du sud contient le sommet et est constitué de
marno-calcaires séquaniens qui forment un versant modéré avec de la végétation.
Celui du nord est constitué de calcaires du Kimméridgien qui composent une
falaise de près de 150 m de dénivelé. Le mont d'Or apparaît comme un pli,
séparé des deux synclinaux par deux failles
chevauchantes. Ce pli est long
d'environ 4 km. On trouve dans ce pli, une épaisse couche de marnes
imperméables de l'Argovien, qui bloquent les eaux de pluie infiltrées dans la
montagne et noient les couches supérieures. Lors des travaux de la construction
du tunnel ferroviaire du Mont-d'Or, les couches noyées furent percées, inondant
le tunnel par deux fois en 1912 et 1913 et dévastant le chantier avec un débit
estimé à 10 000 L/s. Aujourd'hui, l'eau continue de s'écouler en direction de
Vallorbe. Une étude de l'utilisation de cette eau pour l'alimentation humaine
est en cours. Wikipédia] Je rencontre le seul
courageux (ou un peu fou) grimpant la montagne sur son vélo, pour rejoindre la
piste de VTT. Il doit avoir mon age. Je le
félicite de ne pas avoir pris ce que
j'appelle des traines c... Il est surprit, et me répond ; Tant que l'on peut,
il ne faut pas hésiter. Je n'aime pas trop le skie, cela coute très chère, on
fait la queue des heures au pied d'une remontée mécanique, (j'exagère un peu)
pour quelques minutes de descente. Ce sont les mêmes qui toute l'année
rouspètent qu'ils font la queue dans le métro, le train, en voiture. Rien n'est
prévu ou du moins, je ne le crois pas, pour le "skie découverte",
c'est à dire une bande de neige sur le coté de la piste, permettant de remonter
à pied... pour avoir la joie d'une descente. Mais à quoi cela servirait, il y
aurait personne... Le
Mont D’or… On se rend vite compte que l’on va
descendre pour remonter le long de cette arrête qui déchire le paysage.
Nous trouvons un poteau d’information nous faisant prendre un sentier serpentant
et balisé vers le lac, nous descendons. Le sentier se dirige vers des tables de
pique nique. Je remarque que l’eau est limpide et cela change du lac d'hier
autour de Malbuisson. Poursuivons vers le belvédère et les arrêtes du Mont
d’Or, [Il s'élève à 1 463 m
d'altitude, ce qui en fait le point culminant du département du Doubs. Il a
donné son nom à un fromage. Le nom « mont d'Or » figure déjà sur la
carte de
Cassini au XVIIIe siècle. Comme
pour les monts Dore en Auvergne, il pourrait provenir du sanscrit dar
désignant la montagne, la hauteur, devenu dor en celtique puis francisé
en Dore, « eau », ou le mont d'Or, qu'il faudrait écrire Mon
Dore, pour se conformer à l'étymologie du mot ore, dor, dur,
iidor, qui se retrouve dans beaucoup d'idiomes, comme l'équivalent d’aqua
et deviendrait « la montagne de l'eau », « la montagne des
sources ». Une autre interprétation fait référence à une teinte dorée au
coucher de soleil.
Le mont d'Or appartient à l'anticlinal Risoux-mont d'Or qui
s'étend sur plus de 30 kilomètres, de la ville de Morez au sud, dans le Jura, à
Jougne au nord. Cet anticlinal est situé à l'est du massif du Jura, dans la
Haute-Chaîne. Le mont d'Or est situé entre deux synclinaux : celui de
Vallorbe au sud-est et celui de Métabief au nord-ouest. Plus au nord se situe
le sommet du Morond à une altitude de 1 419 m,
alors qu'au sud, en Suisse, au-delà du synclinal de Vallorbe, se situe le
sommet de la dent de Vaulion. Le sommet se présente sous la forme d'une arête
grossièrement orientée nord-sud avec deux versants très différents : le
côté
occidental correspond à une pente relativement douce qui est l'extrémité
du mont Risoux. Le côté oriental est une falaise rocheuse abrupte d'environ 150 m
de hauteur. Selon les interprétations, le mont d'Or a pour altitude 1 461
ou 1 463 mètres. En effet, l'IGN place le « sommet » du mont
d'Or à un point dont l'altitude est de 1 461 mètres, alors qu'il existe un
point non nommé quelques centaines de mètres au sud sur la crête s'élevant à
1 463 mètres, qui constitue le réel point culminant de la montagne.
Géologie : Alors que les synclinaux situés à la base du mont
d'Or sont
constitués de roches du Crétacé, celui-ci est constitué à la base de
roches du Trias, du Lias et du Jurassique moyen, tandis que le sommet se
compose de roches du Jurassique supérieur. Près du sommet, une faille médiane
verticale coupe le haut de la montagne en deux ensembles. Celui du sud contient
le sommet et est constitué de marno-calcaires séquaniens qui forment un versant
modéré avec de la végétation. Celui du nord est constitué de calcaires du
Kimméridgien qui composent une falaise de près de 150 m
de dénivelé. Le mont d'Or apparaît comme un pli, séparé des deux synclinaux par
deux failles chevauchantes. Ce pli est long d'environ 4 km.
On trouve dans ce pli, une épaisse couche de marnes imperméables de l'Argovien,
qui bloquent les eaux de pluie infiltrées dans la montagne et noient les
couches supérieures. Lors des travaux de la construction du tunnel ferroviaire
du Mont-d'Or, les couches noyées furent percées, inondant le tunnel par deux
fois en 1912 et 1913 et dévastant le chantier avec un débit estimé à 10 000
L/s. Aujourd'hui, l'eau continue de s'écouler en direction de Vallorbe. Une
étude de l'utilisation de cette eau pour l'alimentation humaine est en cour.] Nous
avons quelques points d’accès vers les bords de la falaise,
après les prairies, nous traversons le parking.
Descendons la route sur notre droite au poteau d'information "pâturage de
la Grangette" 1380 m d'altitude nous avons les directions de la Boissaude
et Mouthe qui se trouve à 13 km. Nous quittons le balisage jaune & bleu N°
24 qui part sur la droite, poursuivons la route, quittons le bitume par un
sentier sur notre gauche en direction des bois et prairies. J'ai un peu de mal à comprendre le balisage jaune & bleu, nous en trouvons encore des marques
alors qu'il n'était pas indiqué sur le poteau d'information. Bois d'un mélange
de noisetier, et de sapins, se confondent avec les prairies. Parfois ce sont
des prairies dans les bois, les traces et les bouses montrent que les sous bois
peuvent être parcourus par des bovidés. Le chemin mal visible au sol n'est pas
toujours facile à suivre avec les cailloux et les layons
fait par le passage
des animaux. Passons quelques granges isolées et coupons deux routes, dont
l’une mène à une ferme restaurant "La Boissaude", on se dirige vers
les granges Raguin et Mouthe. Un restaurant perdu au
milieu des pâturages, autour il n’y a rien, on entend rien, sauf les cloches
des vaches, je me demande toujours comment ils peuvent tenir ? Ils sont loin de
tous axes routiers et il y a tout de même des voitures. Je compare toujours
avec mon village, ou c’est la valse des restaurateurs, cela change tout les deux,
trois ans. On a un cadre, idyllique (quoi qu'avec les nouvelles loi, on a
construit des
cubes de béton, sur des mouchoirs de poche, ce qui détériore le
CARACTERE, et l’harmonie du village. Par contre "ils" vont vous faire
une colère toute rouge si vous peigner vos volet en blanc couleur interdite
dans le PLU. Pourquoi le blanc ? Mais pas les couleurs flashantes ? Dieux seul
le sait... Et puis l’herbe, et les arbustes poussent sur tout les trottoirs et
les caniveaux, cela ne facilite pas non plus les choses, pourtant je suis dans
un cadre particulier, la Seine, la Foret, il y aurait de quoi attirer le
chaland. Coupons la route, ensuite ce n’est pas très simple de retrouver
le sentier dans la prairie,
peu de monde est passé par là, et la trace est
difficile à trouver. Ha, j'aperçois un cairn c'est peut la bas, je sors le GPS
et suis la trace, après le gros caillou le sentier est un peu mieux marqué au
sol et l'on se dirige vers une barrière en bois. Nous quittons la plaine pour
entrer dans une foret de Sapin. Nous débouchons sur la troisième route, que
nous prenons à droite et nous arrivons au ‘’Granges Raguin’’ 1150 m d'altitude,
elle est perdu et isolé dans cette plaine. La grange est en pleine restauration
et risque de ne plus ressemblé aux granges jurassiennes d'antan. Sur la gauche,
un petit pavillon en bois,

avec des trottinettes et des VTT électriques. Je me
demande comment font les gents pour vivre... C’est un peu loin de tout et il
faut savoir qu’il y a de la location ici. Une fois sur le parking, je me rends
compte qu’il est immense… L’hiver cette plaine doit être la joie des raquettes
et des pistes de skie de fond. A la sortie du parking, le balisage tourne sur
la gauche nous avons un panneau d'information 1155 m d'altitude Le chemin de
Corneau ; Mouthe est à 8 km, la petite échelle (chalet) et la cabane du club
alpin en Suisse. Nous prenons ce beau chemin et entrons en foret, puis
dans les prairies, nous longeons un corps de ferme (sur la carte les
Corneau)
Nous entrons de nouveau en foret et arrivons à un carrefour en tri dents, nous
prenons à gauche c'est très bien balisé. Nous sortons de la foret, pour arriver
à la ferme (qui me semble habitée de la Vannode), coupons la route d'accès à la
ferme, poursuivons vers le gros arbres au milieu de la prairie (repère
qui risque de disparaître avec le temps) un poteau d'information nous dit que
nous sommes à 1175 m que Mouthe se trouve à 6 km grange Bousson et les sources
du Doubs. Traversons la route, puis la prairie ou le sentier n'est pas
très facile à trouver et entrons dans la foret. Bois et foret se succèdent. Je
commence à fatiguer, je viens de remarquer que
nous avons retrouvé depuis un
bon moment le balisage jaune & bleu. Nous passons la Grange Bousson. Je
m’amuse à regarder les vaches, qui en ont mares du soleil et ont certainement
soif. Pas besoin de vacher, le troupeau en bon ordre se dirige du fond de la
prairie vers l’abreuvoir, puis tranquillement se dirige vers l’étable, je
pensais que les mamelles pleines, qu'elles allaient attendre l’heure de la
traite, tranquillement au frais dans l'étable, mais passant devant moi, je n’ai
pas vu de mamelles, ce sont des bêtes à viande. Nous débouchons sur une route
au niveau de la grange Sapeau-Léger, prenons la route sur la droite sur une
centaine de mètres, puis nous trouvons un poteau d'information 1100 m
d'altitude. En poursuivant la route nous allons à Villedieu les Mouthe, nous
prenons à gauche vers le bois du creux, Mouthe et la source du Doubs, nous
prenons sur la gauche le large chemin qui descend. Nous débouchons sur une
route (parcelle D), nous prenons à droite, puis laissons l'embranchement sur la
gauche desservant la
ferme de "Gros Pouille" nous arrivons sur une
nouvelle intersection avec une route formant un virage en angle aigu que nous
prenons tout droit, (attention la flèche nous dit de prendre à droite, un
chemin qui sur la carte est sans issu) mais il faut poursuivre notre descente
par la route. Nous débouchons sur la route forestière de Combe Bougnon.
Nous avons un panneau d'information avec les Sources du Doubs soit par le bas,
soit par le haut. La distance est sensiblement la même, Je prends la route à
gauche qui monte un peu... Si je prends à droite la route descend et je serais
obligé de remonter pour me rendre à la source et je ne sais pas si j'en aurais
le courage. Je remonte la route sur une bonne centaine de mètres en traversant
la piste de skie. Le balisage jaune & bleu poursuit la route, le GR prend
sur la droite un sentier dans la foret, parcelle 4, une pancarte nous
indique les
sources. Nous arrivons à un panneau d'information 965m d'altitude "foret
de la source du Doubs" Mouthe 3km sur la gauche sentier de la source
belvédère, je commence à grimper ce sentier sur la gauche pour me rendre au
belvédère, il y a beaucoup de marches, c'est dur et je suis fatigué. J'entends
de l'eau, vu la falaise que l'on doit gravir, ce ne pourrait être qu'une
cascade. J'ai vu en photo la source du Doubs il n'y a pas de cascade. Beaucoup
trop fatigué je ne poursuis pas jusqu'au belvédère qui ne m'amène pas à la
source, surtout qu'après la source j'ai encore trois kilomètres à faire. Je
redescends et arrive après 500m au niveau de la source. [Le Doubs c'est le principal affluent de la Saône et par conséquent un
sous-affluent du Rhône. Sa longueur totale est de 453 km, dont 430 km
sur le territoire français et 85 km sur le territoire suisse, une partie
de son tracé faisant office de frontière entre les deux États. Il constitue le
dixième cours d'eau français par sa longueur et la
quatrième rivière française
après la Marne, le Lot et la Saône, ainsi que le neuvième cours d'eau suisse
par sa longueur. Il prend sa source dans une cavité du massif du Jura située
sur la commune française de Mouthe à 945,5 m d'altitude et s'écoule
d'abord principalement vers le nord-est. Après être remonté jusqu'à la trouée
de Belfort, il s'écoule ensuite dans une direction opposée à celle de la
première partie de son cours, se dirigeant vers le sud-ouest jusqu'à son confluent.
Il se jette dans la Saône à Verdun-sur-le-Doubs, à 175 m d'altitude.
Wikipédia]
Les eaux du Doubs surgissent d'une cavité constituée de roches calcaires
du Portlandien, située au pied du Mont Risoux et de la forêt du Noirmont. La
température de l'eau y est comprise toute l'année entre 5 °C et 6 °C.
Des explorations spéléologiques ont permis de découvrir l'existence d'une
succession de siphons juste en amont de l'exsurgence dont le troisième plonge
verticalement
jusqu'à plus de 50 m de profondeur. Le débit moyen à la
source est de 1,76 m3/s8. Juste
après la source, la rivière prend la direction de l'ouest et traverse des zones
humides, dont les tourbières du Moutat. Après environ deux kilomètres, à
l'entrée du village du Mouthe, le Doubs reçoit les eaux d'un premier affluent,
le Cébriot, et prend alors la direction du nord-est dans le val de
Mouthe-Métabief. Sur les premiers kilomètres de son parcours, le Doubs adopte
un tracé singulier en forme de baïonnettes, faisant se succéder tantôt un
écoulement dans de larges dépressions synclinales dénommées vals, tantôt des
passages dans des gorges étroites découpant les anticlinaux et appelées cluses.
Ainsi, après avoir atteint la commune de Rochejean, il prend la direction
nord-ouest en passant par la cluse de Fourperet, qui draine les eaux de la
rivière du val de Mouthe vers le val de Saint-Point. Vingt-deux kilomètres en
aval de la source, il reprend une direction nord-est et forme alors un vaste
lac naturel, le lac de Saint-Point, de
près de 7 km de longueur et
800 m de largeur. Le passage d'une nouvelle cluse au pied du fort de Joux
permet au cours d'eau d'atteindre Pontarlier, première ville d'importance à
être traversée. Il reçoit un de ses principaux affluents, le Drugeon, avant de
s'écouler dans le val du Saugeais. Il s'insère ensuite dans une série de gorges
escarpées, le défilé d'Entre-Roches et le défilé du Coin de la Roche,
débouchant sur le val de Morteau. Dans cette zone en aval de Pontarlier, des pertes
du Doubs vont alimenter au moins en partie la résurgence qui constitue la
source de la Loue. Ce phénomène karstique a été découvert en août 1901 lorsque
les usines Pernod de Pontarlier brûlèrent après avoir été frappées par la foudre
le 11 août 1901. Ces usines fabriquant de l'absinthe hautement inflammable, les
pompiers déversèrent dans un puits perdu 600 000 litres du
spiritueux. Le surlendemain, on retrouva des traces d’absinthe et de colorant jaune doré aux
reflets verts dans la
Loue, comme le rapporta André Berthelot. Cela fut confirmé par les savants
spéléologues Édouard-Alfred Martel et Eugène Fournier qui, ayant remarqué une
faille sur le cours du Doubs en aval de Pontarlier, y jetèrent un puissant
colorant vert (fluorescéine). Quelques jours plus tard, la Loue était colorée
de ce même vert. Wikipédia] Longeons la rivière naissante et nous
arrivons devant un petit pont traverse la route du camping, (La Douaye
E). Poursuivons en face par le beau chemin en stabilisé calcaire, (du
Lotissement des Touradons). Nous longeons les méandres du Doubs qui se
perd un peu dans la tourbière. Nous débouchons sur la D 433 (rue de
la Source
du Doubs) que nous prenons à gauche, nous entrons dans Mouthe [La commune est considérée comme la plus froide de
France. La commune est située au cœur de la Haute-Chaîne du Massif du Jura. À
l'est, on retrouve le Massif du Risoux, un anticlinal dont l'altitude varie
entre 1 250 m et 1 400 m tandis qu'à l'ouest s'élève la
Côte de la Haute Joux. Entre les deux s'établit le Val de Mouthe entre
900 m et 1 100 m d'altitude et qui s'étend de Métabief à Foncine-le-Bas.
Ce val a été modelé par les glaciers du quaternaire. Le territoire communal est
traversé par plusieurs cours d'eau dont le plus important est la rivière du
Doubs,
un des plus longs cours d'eau français (453,1 km), qui y prend sa source
au pied de la forêt du Noirmont, à 944 mètres d'altitude ; à sa
source, la température de l'eau est voisine de 7°C. Deux ruisseaux arrosent
également la commune, le Cébriot (8,5 km) qui prend sa source à Châtelblanc
et se jette dans le Doubs au niveau du village de Mouthe et le Cul du Bief
(2,2 km) qui s'écoule uniquement sur la commune de Mouthe. Selon les classifications,
Mouthe a un climat de type Climat océanique. le climat de Mouthe est un climat
à hiver froid. ou un climat sub-océanique ce qui indique bien le fait que la
commune est en réalité soumise à une double
influence, océanique d'une part
avec de fortes précipitations tant en quantité qu'en fréquence (avec un total
annuel de précipitations proche de 1 700 mm), et continentale d'autre
part avec des hivers rigoureux (fortes gelées, neige), mais des étés assez
frais (très doux dans la journée, avec des nuits froides). Elle connaît des
records de température minimale pour la France, et vaut pour la région du Haut-Doubs
le surnom de Petite Sibérie. Les records de température maximale et minimale
sur Mouthe sont respectivement de 36 °C le 1er juillet 1952 et
−36,7 °C le 13 janvier 1968 ce qui en fait un des villages les plus froids
de France. À noter que l'après-midi du 13 janvier 1968, on enregistrait
1,1 °C soit 38 °C d'amplitude thermique sur la journée.
La localité connaît en moyenne 152 jours de gel par an, 72 jours
avec gelées inférieures à −5 °C et 36 jours avec gelées inférieures à
−10 °C. Les minimales en-dessous de −20 °C concernent en moyenne 6
années sur 7. La température moyenne annuelle est de 6,7 °C.
En 1077, Simon de Vexin, originaire de Crépy-en-Valois (Oise),
qui fut comte d'Amiens, de Vexin et de Valois, se retire dans un monastère près
de Saint-Claude. Pour s'infliger des mortifications plus sévères, il décide
avec quelques compagnons de remonter aux sources du Doubs et d'y fonder un ermitage.
Cet ermitage deviendra un petit prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Oyand de
Joux. Malgré les rudes conditions climatiques, quelques paysans s'installent et
fondent le village de Mouthe. Plusieurs incendies ravagèrent le
village (en 1583,
1639, 1849) et son église (en 1789, 1833). Wikipédia]
longeons le cimetière, la rue change de nom et devient place de l'église. Nous
arrivons à l’église. [L'Eglise paroissiale :
construite de 1732 à 1742 par l'architecte Galezot, les parties les plus
caractéristiques sont le toit à l'impériale et le cimetière directement
attenant. http://www.mouthe.fr/pub_recherche_fr.html].
Dans le virage de la rue nous avons sur la droite "la Pierre des
Dimes". [La Pierre des Redevances : elle a été
inscrite en 1931 et reste très mystérieuse quant à son utilisation. Elle trône
à quelques pas de l'église actuelle. Elle mesure 1m x 1m. Il est dit que les
sujets de la seigneurerie venaient payer la dîme. Celle-ci était versée au
prieuré de Mouthe et elle s'élevait à environ un dixième des produits tirés à
la fois de la terre et de l'élevage. Cet impôt très lourd pour les paysans fut
supprimé dans la nuit du 4 août 1789.] Je poursuis la rue et débouche
sur la D 437 (Grand Rue) que je prends sur la gauche et, passe devant la mairie
(un petit château) [L'Hôtel
de Ville : inscrit en juin 1990, on
retiendra du bâtiment sa salle d'audience, son escalier, ses tourelles, son
élévation, sa façade et sa toiture. Le
bâtiment a été achevé dans la deuxième
moitié du XIXème siècle. Espèce de château à quatre tours polygonales à
chapeaux pointus, une sorte de pastiche de la renaissance allemande de
l'Architecte Marnotte. http://www.mouthe.fr/pub_recherche_fr.html
Les plans de l'édifice sont établis en 1846 par l'architecte Bisontin Pierre
Marnotte. Les plans initiaux prévoyaient que l'édifice abrite des écoles avec
pensionnat, une infirmerie, une mairie et une justice de paix. Cette
concentration de services est due à une loi de 1833 qui obligeait les communes,
en plus de l'administration communale, à entretenir une école (souvent intégrée
à la mairie) ainsi que la justice. Les travaux commencent après 1847 pour se
terminer après 1850. L'édifice suit les codes architecturaux de la renaissance,
plutôt que du néo-classicisme ou du néo-gothique en vogue à l'époque de la
construction. De ce fait, la forme de la bâtisse est imposante, cubique,
surmontée d'une haute toiture pyramidale. Le bâtiment est cantonné de quatre
tourelles coiffées de toits en poivrière. L'entrée est en plein cintre et la
façade offre un balcon à balustres; L'escalier principal est inscrit dans un
grand volume et permet de desservir toutes les salles de l'étage. Les façades
et les toitures, la cage d'escalier et l'escalier, ainsi que l'ancienne salle
de tribunal sont inscrites aux monuments historiques par arrêté du 21 juin 1990
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_de_ville_de_Mouthe
Je me dirige vers mon gîte. A la hauteur de la boulangerie, salon
de thé, je suis interpellé par mon nom. C'est mon hôtesse, elle ne me connaît
pas, mais elle à tenté le coup avec succès. Même si la rue principale fait
parti du parcours de la GTJ, nous ne devons pas être si nombreux à passer, avec
un gros sac à dos, aujourd'hui je n'ai vu personne. Elle est installée en
terrasse abritée par un auvent, toiture en pointe descendant très bas sur le
trottoir. Après les présentations d'usage, et une explication pour situer
plus facilement le gîte je m'en retourne. Je suis fatigué, déconcentré, heureux
de ne pas à avoir à chercher
la maison. En arrivant, je n'avais pas remarqué le
toit, descendant très bas et en pointe, je n'ai pas remarqué n'ont plus le
poteau du luminaire et sa corbeille de fleurs descendant très bas. Le trottoir
n'est pas large, une voiture en stationnement, je me retourne, aperçois une
ombre au dessus de ma tête, je fais en même temps un pas en avant et penche la
tête à droite pour éviter l'ombre et le haut du crane rencontre le bas de la
toiture. La casquette est à peine déchirée, mais la peau du crane n'a pas
résisté, je saigne. Me voilà assis dans le salon de thé avec deux boulangères
complètement catastrophées. L'une va chercher la trousse à pharmacie,
désinfecte, mais le sang coule toujours, la tête cela saigne beaucoup. Je ne
pense pas que ce soit bien grave, mais elles insistent pour que je consulte.
Mouthe dispose d'un hôpital de proximité centre de soins de première urgence.
J'en ressorts deux heures après avec deux points de sutures...
Pour cette année mes aventures autour de la France sont terminées. Dans ce périple, j'ai réalisé 506 km
163 en Mai 143 en juillet
91 en juin 109 en aout. Mais surtout un total de 12 976 mètres de dénivelés
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire