jeudi 2 janvier 2020

Randonnée Le Plus Loin Possible Etape 89 Pontarlier-Métabief (GR 5 & GTJ- Grande Traversée du Jura GR 509)

Pontarlier - Métabief


Carte IGN                                           Trace GPS et Topo sans commentaires


Trace Randogps                                Le code mobile de cette randonnée est b313221
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jeudi 29 aout

km      temps      arret     v/g      dénivelé
26,8     7:00         1:2       4           829 +

Hôtel avec des ouvriers en déplacement, petit dej à 7:00 et certainement un peu avant, pour les compagnons. Ils partaient lorsque je rentrais dans la salle. Copieux petit déjeuné, jambon, fromage, laitages, œufs, et heureusement que je trouve tout cela ce matin, hier j'ai chercher un commerce de bouche pour ce midi et j'ai bien eu du mal à trouver dans les 4000 boutiques (pub à l'entrée de la ville), une épicerie digne de ce nom. La seule en ville avait ses rayons presque vides, et ce qu'il restait ne me semblait pas appétissant. (Je suis difficile, mais je n'ai pas de réchaud, et mon choix est très ciblé, il faut que cela résiste, même sous vide au soleil de ce mois d'aout.) Restait le bio, mais je n'ai pas poussez la porte... J'ai toujours des doutes sur "le bio" que l'on paie plus cher, pour manger simplement un peu moins de pesticides. La France ne produit pas assez de ses produits. Les règles sur l'agriculture soit disant bio, n'étant pas les mêmes partout, les groupes d'achats devant s'approvisionner dans le monde entier, je ne suis pas sur, de manger moins de pesticides, que si j'achète dans le réseaux classique, mais je suis sur, de le payer plus cher. Je préférerais comme nom "produit en provenance de la culture raisonnée".
Mais ce n'ai qu'une idée personnelle. Les supermarchés devaient être trop loin, ou je ne me suis pas dirigé dans la bonne direction, je n'ai vu qu'une zone industrielle. 


je reprends la rue principale (rue de la République, qui devient
avenue de Neuchatel puis,  de l'armée de l'Est) D74. En passant de nouveau devant cette grande usine, je sens l'odeur du chocolat, et de bon matin cela me porte même au cœur. C'est peut être aussi ,que j'ai un peu trop manger... Devant l'entrée de la nouvelle usine je comprends l'odeur, c'est l'usine Nestlé... 
Nous retrouvons un balisage jaune et bleu. Arrivée au rond point avec la drôle de statue, je prends à gauche, la rue (chemin) du Larmont, balisage jaune & bleu ainsi que le GR (ce doit être le diverticule menant à la gare.) Nous longeons le collège, et un supermarché  tant cherché hier. Dans le virage le chemin fait fourche je laisse une branche du balisage jaune & bleu partir à gauche vers le Larmont, poursuivons sur la droite la route avec le PR 6, le GR, et le jaune et bleu en direction La Cluse par le fort Malher. Les informations proviennent de pancarte en bois un peu défraichies que la nature fera disparaitre si elles ne sont pas remplacées. La route monte un peu et dans le virage en l'épingle à cheveux, nous trouvons un poteau information, nous sommes au moulin Maugain 880 m
Nous quittons le bitume pour un vilain chemin forestier tout plein de cailloux sur la droite et grimpant vers le point de vue du fer à Cheval, le fort Malher et la Cluse. J'y rencontre une mamie qui profite du beau temps pour se promener. Hier, après avoir vue son fils à Dijon, elle a pris le train pour visiter Arc et Senant, (Ancienne manufacture de sel du XVIIIe siècle, inscrite sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO, la Saline royale est le chef-d’œuvre de Claude Nicolas Ledoux et constitue un témoignage rare dans l’histoire de l’architecture industrielle.) c'est un détour à faire si l'on se promène dans la région. Ce matin elle a pris un train vers 6 h00 pour Pontarlier et elle part à l'aventure jusqu’à Lausanne... Le chemin fait 
fourche le balisage prend à gauche, mais le chemin de droite débouche sur le GR ce n'est qu'un raccourci à vous de choisir, la voie direct avec une forte pente, ou la voie douce, nous avons une nouvelle fourche, cette fois ci je ne prends pas le raccourci.
Nous arrivons au fer à cheval 980 m nous venons de faire 100 m de dénivelé de bon matin et à peine réveillé, ce n'est pas le moment de fermer les yeux. Du belvédère, nous avons un merveilleux paysage sur la vallée et ce passage en arc de cercle entre la Suisse et la France, et un magnifique spectacle. Face à nous, perché sur son éperon, le château de Joux, de chaque coté du monument les vallée, celle de gauche se dirigeant vers la Suisse celle de droite descendant doucement le long des montagnes du Jura, et en ce beau matin ou le soleil commence à chauffé, les nuages montant des basses vallées c'est formidablement beau. Ma mamie me rattrape, elle me demande si je 
 
peut la prendre en photo devant ce merveilleux paysage. C'est pour envoyer à son fils, et surtout que l'on voit la rose qui dépasse de son sac, fleur que son fils lui a offert il y a deux jours. Maintenant je comprends, je trouvais bizarre que l'on se promène avec une rose dans son sac à dos... Je me dis qu'il 
 faut que je profite du soleil dans quelques minutes je serais dans le brouillard. Nous repartons par la gauche du Belvédère, retrouvons le chemin principale et poursuivons par un beau chemin vers le fort Mahler, nous sortons de la foret et débouchons sur un chemin formant Té, "1060 m chemin du fort" nous y retrouvons le GR5 et le GTJ, que nous prenons a droite vers le fort et La Cluse. (Sur la gauche nous retournons sur Pontarlier.)  Le fort est interdit au public, mais en faisant très attention nous pouvons rejoindre par un petit sentier entre ravin et douve sèche la seconde entrée fermé également et celle ci ne comporte plus de

pont au dessus des douves, nous avons une belle vue sur le château de Joux.[Le fort du Larmont inférieur, appelé brièvement fort Malher, est un fortin militaire construit au XIXe siècle entre 1845 et 1851, donc avant la création du système Séré de Rivières. Il avait pour missions de protéger le fort de Joux, de renforcer la défense du passage de la cluse de Pontarlier, et d'appuyer les actions menées par les troupes sur le sommet du Larmont. Du fait de l'allongement de la portée de l'artillerie dans les années 1800, le site permet de bombarder le fort de Joux : en 1840, un programme de fortification est mis sur pied dans lequel figure le fortin. Sa 
 construction débute en 1845 et se termine en 1851. Le fort porte alors le nom de fort neuf.
En 1877, 3 tonnes d'explosifs saisis par la douane explosent, détruisant entièrement les bâtiments. Le fortin est reconstruit entre 1882 et 1884.
Par le décret du , le ministre de la Guerre Georges Boulanger renomme tous les forts, batteries et casernes avec les noms d'anciens chefs militaires. Pour le fort du Larmont inférieur, son « nom Boulanger » est en référence au général de la Révolution Jean-Pierre Firmin Malher. Le nouveau nom est gravé au fronton de l'entrée. Dès le , le successeur de Boulanger au ministère, Théophile Ferron, abroge le décret. Le fort reprend officiellement son nom précédent, tout en gardant les deux noms à son fronton. 
Le 14 mars 1968, le fort du Larmont inférieur est inscrit au titre des monuments historiques, avant d'être classé, avec ses abords, par arrêté du 20 janvier 2014 wikipédia] Une pancarte nous annonce un sentier et 230 marches permettant de rejoindre le château. Revenons sur nos pas et reprenons notre chemin en descente. Nous n'aurons pas de marches. Nous arrivons à Frambourg. Longeons le côté de l'église et l'arrière de la poste nous débouchons sur la D67 bis. Le GR se divise en deux, une 
 variante par à notre gauche vers la roche Sarrasine, les Fours. Nous prenons à droite en longeant une distillerie implantée depuis 1890. [Emile Pernot - Depuis 1890. La maison Emile Pernot, plus que centenaire, a une lignée directe ancrée dans les origines de la fameuse liqueur nommée « absinthe », et vous allez découvrir que l’histoire est assez surprenante de coïncidences !
En effet, la légende veut qu'à la mort d’Ordinaire, à la fin du 18ème siècle, sa précieuse recette originale passa dans les mains de 2 sœurs suisses de la famille Henriod, qui, à leur tour, la vendirent au Major Dubied de Couvet, lui permettant ainsi d’établir, avec son gendre Henri-Louis Pernod, la toute première distillerie d'absinthe à Pontarlier en 1805. 16 litres d’absinthe seulement sortaient chaque jour des 2 alambics de cette petite distillerie. Dubied se sépara plus tard de Pernod (qui de son côté lança sa propre fabrique connue sous le nom de Pernod Fils) et continua sous le nom de «Dubied Père et Fils».
En 1872, Fritz Duval rejoint Dubied et la distillerie devient "Dubied et Duval".
En 1879, son fils Henri-François Duval quitte la compagnie pour lancer sa propre affaire sous le nom de « H.F. Duval », qui, elle-même, fut rachetée en 1889 par Eugène et Adolphe Parrot pour ainsi devenir « Parrot Frères ».
En 1889, le jeune Emile-Ferdinand Pernot, originaire de la région de Fougerolles où il était distillateur, s’associe aux frères Parrot pour fonder la maison « Emile Pernot et Cie » au 1 rue du Mont à Pontarlier.
Le premier enregistrement au Tribunal de Commerce date du 1er octobre 1889.
La première étiquette d’Extrait d’Absinthe « Absinthe Pernot » apparaît le 12 octobre 1889.
Il dépose aussi de nombreuses autres marques, notamment « Pernot Emile ».
C’est son fils, Emile-Joseph Pernot, rescapé de Verdun, qui déposera plus tard la célèbre marque « Emile Pernot ».
En 1908, Emile-Joseph Pernot, alors âgé de 30 ans, entre comme contremaître à la distillerie Cousin Jeune au lieu dit Le Frambourg à La Cluse et Mijoux, dont il prend la direction technique.
En 1919, au décès d’Emile-Ferdinand Pernot, son fils Emile-Joseph prend la succession au 13 rue des Lavaux, puis au 2 quai du Doubs, toujours à Pontarlier. Ses enfants, Roger-Emile et Georges Pernot travailleront avec lui dès leur plus jeune âge avant de poursuivre leur association en fondant la maison « Les Fils d’Emile Pernot ».
En 1979, Emile-Gérard Pernot, arrière petit-fils d’Emile-Ferdinand, prend la tête de la distillerie Pernot et ce jusqu’à sa retraite en janvier 2005 où il cède alors son activité en majorité à Pierre Beuchet, négociant bourguignon. 
En 2006, la maison Pernot rachète la célèbre distillerie « Deniset-Klainguer » située rue Montrieux à Pontarlier et créée en 1867 par Henri Deniset Jeune. La distillerie Emile Pernot peut ainsi élargir sa gamme de produits, et notamment y inclure la fameuse liqueur de sapin Deniset-Klainguer.
En août 2009, la distillerie s’agrandit en déménageant à La Cluse et Mijoux au lieu dit le Frambourg, dans le magnifique bâtiment de l’ ancienne distillerie Cousin Jeune, juste au pied du Château de Joux, là-même où le jeune Emile-Joseph Pernot avait fait son ascension un siècle plus tôt. Au même moment, le natif de La 
Cluse et Mijoux Dominique Rousselet est nommé gérant de la distillerie, et le réputé David-Nathan Maister, qui fait autorité dans le domaine de l’absinthe, rejoint la direction en tant qu’actionnaire.
La boucle est bouclée, ce retour aux sources permet à la maison Emile Pernot de combiner un savoir-faire ancestral et artisanal avec une vision internationale et tournée vers le futur. Elle offre ainsi son expertise dans la distillation de plantes au plus grand nombre.
Remerciements à Marie-Claude Delahaye pour son chapitre sur Emile Pernot dans son livre "Pernod 200 ans d'entreprise 1805-2005" http://fr.emilepernot.fr/L-histoire-de-la-distillerie-Les-Fils-d-Emile-Pernot-depuis-1890_503.html] Au carrefour, il faut prendre à gauche la D 57 traverser la ligne de chemin de fer puis à droite la D 402 montant au château. Nous laissons sur la droite le chemin menant au mémorial Toussaint Louverture [François-Dominique Toussaint Louverture, à l'origine Toussaint de Bréda, né vers 1743 près du Cap-Français (actuel Cap-Haïtien) et mort en captivité le à La Cluse-et-Mijoux (Doubs), est un homme politique français des Antilles d'origine afro-caribéenne.
 Descendant d'esclaves noirs, lui-même affranchi, il joue un rôle historique de premier plan en tant que chef de la Révolution haïtienne (1791-1802) et devient l'une des grandes figures des mouvements anticolonialiste, abolitionniste et d'émancipation des Noirs.
L’historiographie haïtienne ou encore l’œuvre de l’abolitionniste Victor Schœlcher ont érigé Toussaint Louverture en modèle de libérateur de l’oppression. D'autres historiens présentent une vision plus contrastée du personnage, nostalgique d’un Saint-Domingue « perle des Antilles », dans lequel il a grandi et 
 prospéré et dont l'opposition au système colonial de l’Ancien Régime serait à nuancer. Pourtant c’est bien la Révolution qui porte cet ancien esclave noir affranchi dans les plus hautes strates du pouvoir militaire puis politique de la colonie française de Saint-Domingue jusqu'à sa chute face à l'armée du général Leclerc envoyée par le Premier consul Bonaparte qui, parallèlement, rétablit l'esclavage (1802).
Arrêté et emmené en France, Toussaint Louverture finit ses jours en 1803, incarcéré en isolement au fort de Joux, dans le rude climat du Doubs, sans avoir pu connaître la proclamation d'indépendance d'Haïti le par son ancien lieutenant Jean-Jacques Dessalines. 
wikipédia] Une fois au parking le GR tourne sur la gauche. je poursuis jusqu'au château. [L'importance du site fait que la géographie commande l'Histoire. L'existence du château est mentionnée en 1034 : Conrad II, empereur germanique et roi de Bourgogne l'assiège mais il tombera aux mains des Lombards. Le nom de Joux désignait des forêts de sapins : Jura est la traduction latine de Joux. Les premiers seigneurs de Joux vécurent avant l'an 1000 et offrirent à l'abbaye de Baume-les-Messieurs l'église Saint-Étienne de Pontarlier. On sait qu'Amauri III de Joux se croisa vers 1170 et que la maison de Joux s'éteignit en 1326, Jacquette 
épousant Jean de Blonay. Leur fille Jeanne épousa Vauthier de Vienne qui mourut sans héritier en 1390 et elle vendit la seigneurie en 1410 à Guillaume de Vienne, seigneur de Sainte-Croix. Pour en finir, l'acquisition de Joux par Philippe le Bon en 1454 marqua la fin de la dynastie. Philippe fut propriétaire jusqu'à sa mort (1467). Son fils Charles le Téméraire lui succéda. Sa fille, Marie, comtesse de Bourgogne, devint ensuite dame de Joux et épousa Maximilien d'Autriche. Charles d'Amboise prit le château sous Louis XI qui rendit la seigneurie au comte de Neuchâtel, fils de Rodolphe de Hochberg et de Marguerite de Vienne. Le 6 octobre
 1504, Jeanne, fille de Philippe de Hochberg, épousa Louis d'Orléans. Puis Maximilien obtint la remise de Joux en 1507. Dès lors, le château et la seigneurie relevèrent du domaine comtal et donc de la couronne d'Espagne : il appartint donc à Charles-Quint (1530 à 1556) et à Philippe II d'Espagne puis Philippe IV, maître de Joux dès 1633 mais Bernard de Saxe-Weimar le prit en 1639 lors de la guerre de Dix Ans. Mazarin en offrit le gouvernement à Henri II d'Orléans, mais la paix des Pyrénées (1659) rendit le château à Philippe IV d'Espagne. Louis XIV envahit la province en 1668, mais le traité d'Aix-la-Chapelle (1668) restitua la Franche-Comté à l'Espagne, il fallut donc la paix de Nimègue (1678) pour que le château devienne Français ! Des compagnies de l'Hôtel des Invalides avaient pour fonction de surveiller les frontières en 1715. Elles gardaient aussi des prisonniers illustres : Mirabeau par exemple et
Le Fer à Cheval
Un mur de bois parfaitement aligné
Toussaint Louverture. Le bâtiment par lequel commence la visite est un fort du XIXe, juste derrière se trouvent les quatre enceintes qui portent la marque de Vauban. Ce nid d'aigle contrôle le passage de la Cluse et Vauban tire profit des édifices en place, il adapte le donjon moyenâgeux, transforme la tour dite du Fer à cheval en bastion et il redessine la troisième enceinte dans laquelle il élève deux corps de caserne. Le grand puits, large de 3,7 mètres, a été creusé à la demande de Vauban, dans le rocher jusqu'à la nappe située à environ 147 mètres de profondeur. Les ouvriers y travaillèrent jour et nuit durant plus d'un an ! https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/geographie-tourisme-doubs-forts-vauban-salines-1205/page/5/] Dommage les arbres nous cachent une partie du fer à cheval, et il on implanté des sanitaires devant l'entrée ce qui n'est pas très jolie pour un premier plan sur une photo. Je redescends
vers le parking. En venant du château nous prenons la dernière allée sur la droite traversons le parking et trouvons un sentier permettant de franchir une clôture permettant de pénétrer dans une prairie arboré de grands sapins. Le chemin à été modifié. Aujourd'hui, il fait un large arc de cercle dans la foret, au lieux comme la carte l'indique descendre vers le hameau du Moulin, puis de suivre la route. La carte n'est pas à jour. Nous descendons dans la foret, débouchons dans une prairie et remontons le long de la petite rivière (réunion des ruisseaux 
 "La Morte & de la Fontaine Ronde" que nous remontons sur 200 m afin de la franchir par le pont et de poursuivre par la rue de droite. Ne vous endormez pas. Ce n'est pas le moment. Au niveau du panneau routier, il faut tourner à gauche. La flèche nous indique l'endroit, ou il faut tourner, on ne voit pas le sentier, il faut gravir le talus, passer une clôture et notre calvaire débute. Nous grimpons perpendiculairement cette crête rocheuse plantée comme une île dans cette vallée. Un sentier plein d'embuches de cailloux et de racines. Entre les arbres quelques points de vues permettant d'apercevoir le fer à cheval en entier et le château. En l'espace d'une heure tous les nuages ou brouillard a disparu. Une fois au sommet nous avons un beau chemin.
 Nous rencontrons un poteau d'information, nous sommes à 960 m au bois du Crossat, on se dirige vers, Montperreux, Malbuisson et le lac Saint Point. Laissons partir sur la gauche un balisage jaune et bleu. Poursuivons ce large chemin, bien stabilisé, des coupes de bois ont été réalisées. Nous arrivons à une seconde fourche avec un poteau d'information, Nous sommes à 980 m, sur la droite le balisage part sur le Sapin du Président et le village de  Oye et Pallet, poursuivons le GR tout droit en direction des Granges Tavernier, Montperreux et Malbuisson. Je longe un mur de bois 

parfaitement aligné au moins quatre ou cinq mètres de haut sur plusieurs dizaine de mètres de longueur. C'est jolie, ça sent bon la résine de pin. Hier je trouve des sandales, aujourd'hui un bob, peut être que demain je trouverais une chemise..? Nous sortons de la foret et du mont des Conduits, poursuivons dans les prairies. Le chemin débouche sur une route que nous prenons à gauche, nous sommes à 930 m  passons les Granges Tavernier, grosse ferme et quelques maisons d'habitations, le chemin fait fourche au niveau d'un réservoir d'eau
  semi enterré. Nous prenons à droite, un peut plus loin nous apercevons le lac. Le GR ne passe pas par le lac, il reste sur les hauteurs, ce ciel bleu, le soleil me donne envie de me détourner et de le longer, sur la carte j'ai remarqué une rue et un chemin balisé le long de l'eau, puis un autre chemin balisé me permet de remonter vers le GR en passant par la Source Bleu. C'est le seul bémol à ce changement de programme est-ce que ce chemin est toujours entretenu ?
Nous arrivons sur les hauteurs de Chaon retrouvons le bitume et descendons vers la D44 par la rue des Granges Tavernier. Étant attiré par l'eau, il fait chaud, je dévie de l'itinéraire, quitte le GR et prend la rue du centre sur la droite, coupe la D 437, poursuis en face par la rue du lac. Je suis un peu dessus la rue est bordé de maisons, nous rencontrons le balisage jaune et bleu qui sort d'un chemin au plus prêt de l'eau. Toutes les maisons, doivent avoir un jardin descendant jusqu'au lac. Je ne descends pas a la plage, poursuis la route et le balisage jaune & bleu, jusqu'à la dernière maison ou le balisage profite d'une fourche à trois doigts de la route pour tourner brusquement à droite. Nous descendons enfin vers le bord du lac.
 Bord d'eau planté de grandes herbes et de nénuphars. Fond de l'eau jonchée de cailloux et très alluvionnaires,  avec toute ses plantes aquatique ce doit être le domaine des poisson et de la pêche. je pensais y faire ma lessive (à l'eau claire, baignade tout habillé sans savon, juste pour retirer la transpiration. Avec le sac le haut du short est toujours et toute la journée mouillé par la transpiration.) Au vu des sédiments, j'ai pensé que j'en ressortirais plus salle que je le suis actuellement. [ Le lac de Saint-Point fait partie des plus vastes lacs naturels de France. Il était nommé autrefois « lac de Dampvauthier » ou « Damvauthier », nom qui fait l'objet d'une légende locale. Le plan d'eau occupe une vaste dépression d'origine glaciaire au sein d'un synclinal crétacé. Situé sur un plateau du Haut-Doubs à l'altitude de 849 mêtres, le lac de Saint-Point est traversé par le Doubs, qui le rejoint quelques kilomètres après sa source. Ce plan d'eau s'étire sur une longueur d'environ sept kilomètres pour une moyenne de 800 m de large. Les deux  
extrémités sont occupées par des alluvions récents, déposés par la rivière, le fond de cette cuvette étant, quant à lui, tapissé de dépôts glaciaires et fluvio-glaciaires. En raison de l'altitude et de la rigueur du climat, le lac gèle assez fréquemment en hiver, de façon partielle ou totale. Alors qu'historiquement, le lac était principalement exploité pour la pêche, l'ensemble des collectivités du secteur (les communes riveraines, la Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs, ainsi que le Conseil départemental du Doubs) favorisent désormais l'activité 
touristique, tant l'été (baignade et randonnée) que l'hiver (ski nordique, patinage) wikipédia.] Il est aujourd'hui s'éparé  du lac de Remoray [Le lac de Remoray, de 95 ha situé à 850 m d'altitude. Connu anciennement sous le nom de lac Savoureux, est un lac naturel. Il occupe le fond d'une cuvette d'origine glaciaire qui appartient au système synclinal crétacé Remoray - Saint-Point. Autrefois relié au lac de Saint-Point, il en a été séparé à la fin de la dernière époque glaciaire par un cône alluvial créé par le Doubs au débouché des Gorges du Fourpéret.Le lac est alimenté par divers ruisseaux dont la Drésine et le Lhaut. Son émissaire, nomméla Taverne, rejoint le Doubs en aval du
lac. dans le prolongement sud du lac de Saint-Point, la réserve naturelle constitue l’une des plus  riches zones naturelles du Haut-Doubs. Outre son remarquable intérêt paysager, ce site de 430 hectares présente la particularité d’offrir une juxtaposition de milieux naturels très différents les uns des autres : lac,  marais, tourbière, rivière, prairie, forêt, gravière. Wikipédia & http://www.reserves-naturelles.org/lac-de-remoray] Nous arrivons tranquillement devant la petite anse de la base nautique, traversons l'espace réservé aux bateaux, laissons l'allée sur la gauche menant au bâtiment du centre de voile, traversons la lande, nous suivons toujours le balisage jaune et bleu qui s'éloigne de la rive, débouche sur la route (rue de la Corne)  que  nous prenons sur la droite passons le pont au dessus du ruisseau bleu. Un panneau d'information, nous indique le chemin permettant de rejoindre le GR en passant par la source de ce petit ruisseau. Ouf, le chemin sur la carte existe bien et il est balisé. J'ai un coup au cœur, je vois que le village ou je dois prendre le bus pour retrouver une gare ouverte aux trafics ne se trouve qu'a cinq kilomètres. Il me reste une journée et demi de marche, soit une bonne trentaine de bornes. Mon dernier gîte ne se trouve qu'à douze kilomètres de ce village... ou ai je fais l'erreur..? A moins que mon itinéraire face un arc de cercle. Laissons une branche du balisage jaune et bleu poursuivre par la route et prenons sur la gauche le balisage jaune et bleu N° 9 (chemin de la Combette) en direction de la source bleu, nous remontons le ruisseau, ruisseau avec une eau claire. Je profite d'un trou un peu profond pour réaliser la lessive que

je n'ai pas fait dans le lac. De chemin nous passons à sentier boueux, débouchons sur la D 437 traversons le ruisseau par la gauche en passant le pont, puis tout de suite à droite longer le parking, remontons le chemin la source est à 200 m. Le balisage tourne sur la gauche avant la source, il serait dommage de ne pas  poursuivre tout droit jusqu’à cette dernière, vous y verrez peut être le diamant de la Vouire... son repère la Source Bleu [La source de la vouivre grand serpent ailé, avec une longue langue verte, et un œil sur le front. Une escarboucle, en rubis ou diamant qu'elle dépose sur la rive, quand elle va boire où se baigner. Celui, ou celle, qui pourrait alors s'emparer du joyau, serai à jamais riche et heureux. Mais gare si elle vous voit, sa vengeance est terrible.] La vouivre (ou wyverne) est une créature fantastique mythologique. Elle prend la forme d'un dragon ou d'un serpent ailé, selon les traditions régionales ; souvent, elle est censée porter une escarboucle sur le front. En héraldique, elle est aussi appelée guivre. Attesté vers 1150 wivre « serpent » ; puis dans la seconde moitié du XIIIe siècle vuivre ; en 1636 guivre : « Vuivre, serpent volant, éclatant en feu » ; 1834 vouivre « dragon, monstre fantastique », très répandu en  Suisse et dans le Jura ; vivre dans les dialectes du Centre et de l'Est ; voivre ; en 1904 vouivre. Il est utilisé au XIXe siècle avec le sens que l'on connaît aujourd'hui de « dragon, monstre fantastique ». Il s'agit d'une variante dialectale de « guivre », attesté vers 1100 « vipère, serpent » (La Chanson de Roland, édition J. Bédier, 2543 : serpenz e guivres, dragun e averser), puis au XIIIe siècle (Le rôle d'armes Bigot, 205 dans Braust, p. 287 : a une vuivre… de travers el Kief) ; en 1581, héraldique : guivre, employée au  
 XIXe siècle avec le sens que l'on connaît aujourd'hui de dragon, monstre fantastique. Quoique le contenu sémantique de vouivre apparaisse vers le XVIIe siècle, la signification actuelle date du XIXe siècle, période durant laquelle le romantisme remet au goût du jour l'époque médiévale. Ce mot est un régionalisme linguistique propre à la Lorraine, la Bourgogne, la Franche-Comté, le Jura et la Suisse. Dans les contes populaires et en héraldique, la vouivre est un serpent fantastique préposé à la garde d'un trésor possédant un corps de  serpent et des ailes de chauve-souris. Elle possède souvent une escarboucle. On retrouve la figure de la vouivre dans la littérature. Marcel Aymé décrit dans La Vouivre une jeune femme nue vivant au milieu des marais et protégeant un énorme rubis. Cédric Vincent mélange les deux 
versions : il imagine la vouivre comme un esprit lié à l'eau, qui se présente aux humains sous l'aspect d'une femme lorsqu'elle est heureuse, d'un dragon à deux pattes lorsqu'elle est en colère. Par analogie, Henri Vincenot donne le nom de vouivre au réseau souterrain des courants tellurique, dans son ouvrage Les Étoiles de Compostelle. Bernard Clavel a écrit un conte sur la vouivre, présent dans le recueil Légendes des lacs et des rivières. Vouivre, en franc-comtois, est l'équivalent du vieux mot français « guivre », qui signifie serpent et qui est resté dans le langage du blason. wikipédia] 
Revenons sur nos pas et poursuivons notre sentier qui grimpe en ligne direct vers le GR 5 et le GTJ, la grimpette n'est pas facile. Nous longeons des clôtures et retrouvons le chemin principale du GR 5 et le GTJ dans le Bois de la Côte, 940 m que nous prenons à droite, en direction Vezenay et Malbuissons . Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite. Au premier carrefour nous quittons le GR se dirigeant vers Malbuisson, pour prendre sur la gauche le chemin forestier, entre la parcelle 9 &10. C'est un ancien jaune et bleu permettant de coupe la pointe que fait le GR en passant par Malbuisson. Le chemin grimpe fortement, le balisage est plus ou moins gratté, nous passons la parcelle N° 14, le chemin fait fourche, nous prenons à gauche, un peu plus loin nous longeons une prairie et débouchons sur un chemin et retrouvons le GR à la "Granges d Malbuisson" un peu délabré ce bâtiment. Nous trouvons un poteau d'information 1030 m, nous prenons la direction du fort saint Antoine et des Hôpitaux Vieux.
 L'IGN sur la carte nous met enfin le N° de la Grande Traversée du Jura [Le sentier GR® 509-GTJ, ou Grande Traversée du Jura, relie Mandeure, dans le Doubs, à Culoz, dans l'Ain, sur un itinéraire de 400 kilomètres, passant par les gorges du Doubs, le Haut-Doubs, le Parc naturel régional du Haut-Jura et le Bugey.
Un seul itinéraire, certes, mais trois grandes ambiances paysagères...]
Ce n'était pas une bonne idée cette baignade, elle ma fait certes du bien aux jambes, l'eau étant très froide, mais sous ces bois, le temps étant à l'humidité et orageux, je ne sèche pas. Nous arrivons à un carrefour laissons la branche de droite se diriger vers les communaux et le fort Antoine, poursuivons un peu sur la gauche vers Touillon et les Hôpitaux - Vieux. Nous entrons dans le bois, abandonnons dans la parcelle 13 le beau chemin pour en suivre un autre sur la gauche un peu défoncé. Il fait fourche on prend à droit, nous sortons de la foret, longeons des prairies entre deux barbelés et arrivons devant une grande aire de stockage de bois, le balisage tourne à l'équerre sur notre droite et de chemin nous passons à route. Nous descendons tranquillement vers Le Touillon et Loutelet, par la rue du château, au loin face à nous une carrière de pierre, sur la droite un mont tout rond ou l'on devine
 des pistes de ski. Nous arrivons au village de Touillon et Loutelet mais en resterons en périphérie,  nous descendons en laissant la rue de la Côté sur la droite, puis dans le virage contournant une bâtisse la rue des Epassage, nous arrivons à une intersection avec les rues des Etillots (dans le topo orale je la nome impasse des pierreux) et la rue de la Rochette nous poursuivons tout droit pour prendre après le lavoir la petite rue du chalet qui devient en descendant rue des Etillots (D 382) heureusement la balisage est bien fait, il est plus facile de le suivre que d'expliquer le parcours.
Face a nous le Morond et ses pistes de skie au pied la station de Metabief. Poursuivons notre descente, coupons la D 45 prenons en face la direction de Le Loutelet. Nous entrons dans le village par la rue du bief bleu. Nous arrivons à une patte d'oie laissons sur la droite la rue du Vezenay et prenons à gauche la rue du miroir, jusqu’à la ligne de chemin de fer, surprise nous ne passons pas sous le pont mais prenons un chemin bordant la voie ferré (c'est une ligne touristique) côtoyons un premier passage protégé (PN7A) puis un second. Sur un arbre isolé avec des pancartes ; 995 m Lotissement Altic en poursuivant la voie ferrés et le GR nous partons sur les Hôpitaux neuf, quittons le balisage en empruntant la route de droite, Métabief se trouve à 700m. Nous longeons un camping ou un village de vacances. (Les maisons extérieurement sont bizarres, cela ne me dirais rien de venir ici même en week-end. Je suis peut être un peut claustrophobe mais ses toits descendant jusqu'au sol sans fenêtres cela me met mal à l’aise. La surface de ses maisons tournent autour de 32 m2 et il semble y avoir tout le confort moderne... Sauf peut être la machine à lavé ? Je n'en ai pas vue sur les photos de la location...) coupons la D 9 passons au dessus du Bief Rouge et poursuivons par la rue du village jusqu'au gite d'un soir. Métabief devait être tout petit, et ne comporter que cette rue, aujourd'hui avec la station de skie cela c'est bien agrandit.  
 
Le Soir je mange dans un petit restau de la station de skie. Quel ne fut pas ma surprise de voir un troupeau de vaches en provenance du vieux village, traverser le parking et la route pour venir brouter les futures pistes de skies. Je n'avais plus vu cette petite transhumance depuis deux ou trois ans. Dans le Limousin un vieil agriculteur sortait et rentrait son troupeau matin et soir. Il faisait le veau sous la mère...






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