lundi 2 juillet 2018

Randonnée Le Plus Loin Possible 2018 GR 7 Etape 1037 La Fage Les Bourdils

Randonnée Le Plus Loin Possible Etape 1037  La Fage - Les Bourdils


 
Le code mobile de cette randonnée est b311381
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mardi 22 mai 2018

la Fage -  les bourdils par le Gr 7
J'ai cru ne jamais y arriver...

km      temps      arrêt     V/d     V/g     deniv      alti maxi
18,7    5:00         1:15     3,8      3, 1      1189           1061

Je comprends les raisons de toutes ses pancartes propriétés privées sur 500, puis 300 mètres tenir vos chiens en laisse. Camping et camping-car interdit. Le nouveau propriétaire n'a jamais été dans le tourisme. Ancien artisan, il a vendu son affaire pour acheter celle-ci. Notre hôte ma semblé aigri,par la vie. Mais a t'il tord ? avec ce qu'il me raconte au petit dèj, je pense que je ferais pareil. En fait c'est un problème que l'on rencontre partout, c'est le non respect de l'autre, et l'individualisme. Dans tout ce qu'il m’énumère et qu'il l'agasse, je le retrouve à Fontainebleau, avec les chasseurs, les Vététistes, les groupes dans un sentier.
  Quelques jours plus tard je m'apercevrais qu'il a également un gros problème, IL N’EST PAS D'ICI, et non il travaillait à Montpellier ou Perpignan je ne sais plus, mais en tout cas, il n’est pas de la vallée. Alors je pense que l'on fait tout pour l'énerver et comme il tombe dans le piège, on fait exprès... Hé ! les gars fallait l’acheter l’affaire, vous qui êtes de la vallée…
Huis heures sonne (à ma montre) pas un seul clocher à l'horizon. ici le seul bruit que j'entends c'est l'eau qui ruisselle en cascade. Pour ceux que cela gênerait, fenêtres fermer on n’entend plus rien ce qui permet de dormir sans bruit. Après un petit déjeuner que j'ai trouvé léger pour un randonneur, je suis parti poursuivre mon Gr 7 qui se trouve à deux pas. Pour un matin cela commence fort.
200 m de dénivelé positif et pas facile, le chemin est rocheux, caillouteux, pour atteindre le plateau du Caroux. Ensuite tout va bien le balisage est bien fait et les cairns nous guides ainsi qu'un balisage jaune. De la haut nous avons une vue à 360 degrés  jusqu'au Cévennes et les Pyrénées, malheureusement la brume cache un peu tout cela. Le chemin fait fourche, nous prenons à gauche nous arrivons devant un chemin de planche nous faisant traverser la Tourbière de la lande. Nous sommes également sur un balisage jaune. Passons un taillis de pin et de chênes verts, nous rejoignons un chemin forestier que nous prenons à gauche (pancartes de chasse N°5) traversons la bois.
       
Nous arrivons à la table d'orientation de la montagne de l'Espinouse magnifique point de vue sur les gorges d'Héric, la plaine et les Pyrénées, enfin pour les Pyrénées il faudra attendre qu'il fasse plus clair. Malgré tout, le paysage est magnifique, mais brumeux alors la mer, ce sera également pour une autre fois. je ne me presse pas j'ai tout mon temps 17 km, une rigolade... Attention de ne pas vous tromper en reprenant votre route, reprenez le Gr dans le bon sens, ici il fait un angle aigu sur la droite et avec la table d'orientation et le paysage, on a vite fait de ce tromper. Je rencontre mon premier couple de marcheurs, des randonneurs du coin. « Ils trouvent cela toujours aussi joli. » Le Gr longe un peu les rochers puis entre de nouveau dans les bois. 
   
 
Longeons une table de pique nique et nous passons devant le refuge de Font Salesse. Lorsque l'on ouvre la porte on est contant de ne pas avoir retenu ce lieu comme couchage... Il n'y a rien, pas même une paillasse. Je ne suis pas un spécialiste des refuges non gardé, après tout ils sont peut être tous comme cela... (Oui je sais, je l'ai déjà entendu, je fais de la rando en bon BOBO Parisien que je suis. Il me faut tout le confort des chambres
d’hôtes. Mais c'est peut être cela qui ma tant retardé dans mon projet, transporter 15kg de nourriture, une tente etc, etc. Je ne sais pas comment ils font pour randonner avec 5 ou 7 kg sur le dos. Je ne voulais pas me retrouver avec un sac à dos réglementaire de trente kilos comme à l'armée. Malgré le blog Randonner léger, expliquant comment faire, je n'ai pas réussi à mi résoudre et j'utilise toujours tout ce que j'ai dans mon sac. Sauf la boite à pharmacie, dois-je la supprimer pour cela? Le poids d'un sac à dos doit être de 20% du poids du porteur. 
Mons sac devrait peser 13,6kg il en fait 14 sans nourriture, mais avec 3l d'eau. Il y a certainement des choses à jeter. Mais je ne me résout pas à ne pas me changer tout les deux jours, même avec des vêtements soit disant anti transpirant et séchant vite, j'ai du change. Le soir, à la table d'hôte ou pour le 
train, j'ai ce que j'appelle mon ''costume'' un pantalon et une chemise ''propre'' que je n'utilise que pour manger avec mes hôtes et au retour dans le train. je me change dans les toilettes de la gare. BOBO jusqu'au bout des ongles, mais franchement je ne pense pas que ce soit agréable pour les autres de manger avec des affaires que l'on à depuis trois jours, même si on les à passées à l'eau, dans le sud je l'ai déjà fait, mais cela sent tout de même. Comme d'être assit dans le train durant 5h00 à coté de quelqu'un sentant la transpiration...)  Revenons à notre abris. Par temps d'orage ou de tempête, comme abri provisoire en attente, cela pourrait aller mais pas plus. le Gr fait quelques virages dont un esse droite gauche. Nous traversons un ruisseau sur un petit pont 

de bois que j'ai pris pour le second exutoire de la tourbière mais qui devait être la fontaine de Salesse, (C'est là qu'il faut venir chercher l'eau si l'on couche dans l'abri.) nous poursuivons dans une forêt de hêtres. Le chemin descend, parfois aménagé entre deux murets comportant des escaliers pour éviter le ravinement et nous arrivons à Douch encore un village isolé, le Gr n'y passe pas. Je fais mon sauvage, je vois plein de monde qui pique nique autour de ce qui peut être un four à
pain. Il y a plein de voitures sur la place et avec les trekkeurs qui mon doublés je me dis qu'il n'y a pas de place pour moi. Je me détourne du village en suivant le Gr qui fait un angle aigu sur la gauche. Dans ce village il semblerait qu'il y est un gîte communale. Le petit commérage ma rapporté que parfois l’accueil y était difficile.
 [Parce qu'il se situe au pied du plateau du caroux. le hameau de Douch est certainement le lieu le plus fréquenté du territoire de la commune de Rosis. Baladeurs et randonneurs en font leur base de départ pour rayonner
sur le massif du Caroux {et principalement son plateau} ainsi ue pour s'aventurer sur les multiples itinéraires sillonnant Ne massif voisin de l'Espinouse. la mairie de Rosis, à ouvert un gîte communal et un refuge. On y trouve un four à pain banal, (Douch est à 900 m d'altitude). Douch est un hameau attachant qu'il ne suffit pas de longer entre un parking et un sentier mais bien de visiter ses ruelles et ses venelles. copie sur http://rosis-languedoc.fr/tourisme/hameau-de-douch] Cela donne envie, sauf le monde en fin de matinée éparpillé un peu partout. Nous trouvons un panneau nous indique que l'on se dirige vers Héric qui se trouve à trois kilomètres et qu'il y a 150 m d'ascension. Est-ce vraiment la 
mon chemin ? Ce n'est pas un chemin que l'on emprunte mais le lit d'un ruisseau. Une grosse monté nous attend pas facile dans l'eau. Nous arrivons sur un Y matérialisé par un grand mur en arrondi, il nous est annoncé le col de l'Airole ou de Douch, comme de Douch sur le panneau. Nous sommes à 946 m d'altitude. Nous rencontrons également le Grp MHL ? (De la Montagne du Haut Languedoc.) nous avons également le circuit jaune du ''vialais'', (le Vialais étant un ruisseau). Nous prenons à gauche un beau chemin. La balise est sur une pierre plate maintenue debout par deux autres. Le 
sentier est à flanc de colline, nous descendons difficilement sur un chemin caillouteux vers le village d'Héric.

 

Petit village tout resserré en fond de vallée possédant une buvette et un gîte d’étape. J'ai oublié que l'on traversait le ruisseau du Soumal sur un pont. [
La vallée de l'Héric, communément appelée gorges d'Héric dans sa partie aval, est un haut lieu touristique du parc naturel régional du Haut-Languedoc. Elle sépare le plateau du Caroux à l'est des monts de l'Espinouse à l'ouest.

Le ruisseau à l'origine des gorges prend plusieurs noms au fil de son cours. Nommé « ruisseau de l'Epinouse » en amont de la vallée, il prend sa source en plein cœur de la réserve de faune sauvage Caroux-Espinouse, au pied du Mont de l'Espinouse (1012 m). Il prend ensuite le nom de ruisseau du Vialais au niveau du pont du 

même nom. Au pied du Roc Fourcat, son cours s'encaisse fortement en une succession de trous d'eau propices à l'initiation au canyoning.
En aval du village d'Héric à sa confluence avec le ruisseau du Soumal, le ruisseau change à nouveau de nom pour devenir le ruisseau d'Héric et 

former les gorges d'Héric à proprement parler, dominées par le pittoresque massif des aiguilles. Il se jette dans l'Orb au niveau du village de Tarassac. wikipédia]

Cela ne m'aurait pas plu de faire étape dans ce village, j'aurais l'impression d'être oppressé par la montagne. Le village ; café et gîte se traverse rapidement. Nous traversons le ruisseau d'Héric par un beau pont à une arche. Sous l'arche  
     
   


 l'eau est tellement claire que cela me donne envie de me baigner. Je descends en bordure de la rivière pour une photo, glisse sur une pierre branlante et tombe les pieds dans l'eau. L'eau pénètre dans mes chaussures. Sous le pont une belle piscine d'eau clair, il fait beau, un peu chaud, de toute façon j'ai les pieds mouillés et j'ai eu bien chaud dans cette montée, cette eau translucide me donne vraiment envie. Je vais me rafraîchir. Je n'y reste pas trop longtemps l'eau est froide, mais cela fait du bien (il est a noté que le 
temps sur le GPS ne cours plus.) Nous remontons 
difficilement vers le col de Bardou, en traversant un bois de chênes vert. Au col qui se trouve à 641 m, nous rencontrons le GRP venant de La Chapelle de Saint Martin du Froid, notre Gr 7 oblique à gauche, nous trouvons une pancarte nous disant que le village du Bardou est à 500m, le lac de l'airettes est à 1,5 km et les Bourdils sont à 8,5. Nous descendons légèrement sur le village de Bardou, à la fourche un panneau nous indique  ''sous le col de Bardou'', le GRP part sur la gauche en direction de Mons. 
Nous prenons sur la droite un chemin qui descend. Le Village est isolé et étagé sur le flanc de la montagne. Le Gr ne traverse pas ce dernier, franchissons un gué, et au pied du village, prend sur la gauche le seul chemin carrossable y menant. [Bardou est situé en bordure du
Massif Central , partie des Monts de l'Espinouse, dans le Parc Naturel Régional du Haut- Languedoc . La ville la plus proche à l'est est Bédarieux (28 km), au sud est Béziers (39 km) et à l'ouest est Saint-Pons-de-Thomières (33 km). Il n'y a aucun enregistrement historique de la fondation du hameau. Les maisons les plus anciennes encore existantes ont probablement été construites au 15ème siècle. Les documents les plus anciens proviennent d'un recensement de la population de 1785. À cette époque, 79 personnes vivaient dans 14 ménages du village. Au cours du millénaire suivant, le nombre de la population n'a que légèrement changé, atteignant son apogée en 

1865 lorsque 89 personnes vivaient à Bardou. En 1901, une école a été ouverte où 15 enfants ont reçu des instructions dont certains venaient du village voisin de Héric ou de la ferme voisine du Sécadou. Après 1914, les jeunes, quitte Bardou pour chercher du travail et de meilleures conditions de vie dans les plus grands villages et villes. Lorsque le chemin de terre de la vallée du Pradal fut construit en 1924, la majorité de la population de Bardou l'utilisa pour quitter le village. En 1925, il n'y avait plus que six ménages à Bardou. En 1967, il ne restait 
qu'un seul homme.
En 1967, cependant, l'Allemand Klaus Erhardt et l'Américaine Jeane Rauch achètent la plus grande partie du hameau délabré et relancent le village.  Au début de 1968, Klaus Erhardt possédait la plupart des bâtiments de Bardou ainsi que 110 acres de terres environnantes. 190 acres supplémentaires étaient des terres «Mazade» communes cultivées par tous les habitants. Au départ, il n'y avait pas de système d'égouts, de conduites d'eau, de lignes téléphoniques ou d'électricité. La route d'accès n'était plus qu'un chemin de terre qui devait être débarrassé de la broussaille et de la pierre. En 1969, plus de la moitié de la route était 

pavée, mais les 1,4 derniers kilomètres restaient en mauvais état jusqu'à la fin des années 1980. Ce n'est qu'en 1994 que Bardou a été connecté au réseau électrique français. Une connexion téléphonique est disponible depuis la fin des années 1970. Cependant, le village n'a toujours pas d'approvisionnement en eau. L'eau potable est recueillie à partir de sources naturelles dans les environs. Les eaux usées sont collectées au cours de l'année, fermentées et dispersées via un champ d'épuration des eaux usées. Certaines maisons n'ont toujours pas de courant et d'eau à ce jour. Il y a plusieurs dépendances à la périphérie du village et dans le 
centre du village il y a maintenant une maison de bain avec deux douches et des toilettes d'eau pour les invités. En 2010, de grands changements sont arrivés à Bardou. En modernisant le prélèvement de l'eau de source et en construisant trois nouveaux réservoirs d'eau potable, le problème annuel de la diminution des réserves d'eau potable en été a été atténué. En outre, de nombreuses maisons ont été considérablement modernisées et améliorées avec des cheminées en fonte et tout le confort de la vie. Un bâtiment sans nom a également été achevé à côté de la salle de concert. Bardou est devenue une destination de vacances populaire. Au cours des trois mois d'été, de nombreux clients passent leurs vacances ici. Chaque cottage du village est unique, regroupé sur un fond de châtaigniers et de paons qui se pavanent. Bardou est aussi devenu un lieu de musique. La Sinfonietta (orchestre), la Camerata et l'Orchestre de 

chambre sont des collections de jeunes musiciens qui se rassemblent chaque année dans le monde entier pour répéter leur musique ensemble. Leurs représentations ont lieu à la fin de la saison dans les églises, les monastères et les châteaux voisins.] Après le parking, il tourne à droite. Une belle pancarte nous dit ; Le lac de l'Ayrette est à 1 km et les Bourdils à sept. Sept kilomètre c'est deux heures de marche, il est tout de même précisé qu'il y a 600 m de dénivelé. Le chemin ressemble à un sentier et serpente à flanc de colline. Il est tout juste midi, j'ai largement le temps, me voilà partie sur ce petit sentier 

débouche sur un chemin que nous prenons à droite légèrement en pente descendante, j'arrive au ruisseau de Bardou, ou celui de la Roque, le GR le longe, il semblerait qu'une nouvelle fois la trace ne corresponde pas à la carte. Pas de lac que le ruisseau (j'apprendrais plus tard que le barrage à été supprimé par la compagnie des eaux gérant le secteur.) En cherchant sur internet, il semblerait que le barrage soit dangereux. Dès l'origine il y avait des fuites et les injections de béton ne semblent pas avoir été bien conduites. Enfin il semble avoir été détruit en 2013, la pancarte nous l'indique toujours comme lac.  
Lorsque l'on se perd voilà ce qu'on risque

[Triste spectacle que le lac de l’Ayrette vidé. Dans ce superbe écrin de verdure, à quelques kilomètres au-dessus de Mons-la-Trivalle, le site a depuis quelques semaines des airs de cuvette boueuse. Ce coin d’une beauté à couper le souffle est prisé des randonneurs et des pêcheurs à la ligne. Il appartiendra bientôt au passé. D’ici la fin du mois de juillet, le barrage qui retient l’eau du lac aura vécu. C’en sera 
Il y avait peut être le lac
fini du lac de l’Ayrette. L’ouvrage existe depuis 1959 et ils ne voient pas pourquoi on devrait le gommer du paysage local. "Le barrage a assuré pendant 50 ans, l’alimentation en eau de la haute et moyenne partie de l’Orb. Extraie du Le Midi Libre (par ARNAUD FAULI) http://www.midilibre.fr/2013/05/20/le-lac-de-l-ayrette-vide-le-barrage-est-condamne,700409.php] Le GR remonte le cours d'eau jusqu'à un gué, pour le traverser il vaut mieux se déchausser. L'eau coule de rocher en rocher cela me fait vraiment envie d'y mettre les pieds, voir même un peu plus. L’eau est clair et la rive n’est plus boueuse, les pluies ont lavé tout cela depuis 2013. Je pose à nouveau le sac me déchausse et me baigne à nouveau entre les rochers ou l'eau coule avec force. C'est autre chose que les SPA. J'y suis bien et y resterait un peu plus, mais il faut y aller. Je traverse le ruisseau et remonte de l'autre coté et voici les 600m de dénivelé. Je fais ma troisième pose entre le pas des Tanes et le Roc des Pièges, la ou le GR fait des circonvolutions, je trouve un endroit entre les rochers où j'ai une vue sur le village de Bardou. Village de musicien. Je mange en admirant le paysage et fait sécher chaussettes et chaussure au soleil, de temps en temps le vent m'amène quelques notes de musique. Je fais la sieste. Il faut bien repartir cela grimpe dur et après manger je ne suis jamais en forme, je préfère marcher sans manger et me restaurer qu’une fois arrivée, (je sais c'est pas bien, et je risque un malaise.) 

heureusement six kilomètres ce n’est pas la mer à boire. La montée  est vraiment difficile, passons le col de Landres et traversons le village de Chavardes totalement abandonné (Le soir au Gîte on nous racontera que le village fut habité  par un ''vieux monsieur'' jusque dans les années 80. L'eau à la source, l'éclairage lampe à  pétrole. Le seul confort moderne une radio à piles. Il descendait en ville une fois par an. Son poste ne marchant plus il descend et le donne au réparateur en lui disant tu le répare, je repasse l'année prochaine. Le commerçant regarde et lui dit ce sont les piles qui sont hs, reviens dans 
dix minutes et il fonctionnera. Histoire vrai ou légende, moi j'aime bien.) le sentier se poursuit en pente douce. le chemin devient plat et longe le flanc de la montagne je me crois arrivée nous traversons le ruisseau de Mirgou. En mai tous ses ruisseaux sont gorgés d’eau, cela ruisselle et cascade de partout. Nous changeons de versant et nous montons à nouveau jusqu’au col de Peyre Azent, c’est dure, je souffre, je fais des poses de plus en plus rapprochées. Les arbres s’éclaircissent le sommet est proche, je vais arrivée. Je sors ma carte, cela me donne l’occasion de faire une nouvelle pose. Déception je n’ai pas 

encore passé le Montahut et de toute façon mon gîte est en foret. Le Gr contourne par la gauche cette élément minérale ou nous n'avons plus de sentier, c'est presque de la varappe. M’y voila, le sentier n’est pas facile sur ce rocher. Cette fois ci c’est presque la fin, le monde minéral cède la place au végétale. Si j'avais su je n'aurais pas traîné  ainsi en bas de la montagne. Je suis exténué j’arrive à la citerne (réserve d’eau en cas d’incendie) et ne voit pas que le GR tourne sur la gauche. Le chemin forestier est trop bien, on y marche sans difficulté et légèrement en descente. Je longe une clôture et me dit que le gîte est au bout. Je regarde mon GPS et me rend compte que je ne suis plus sur ma trace. Pas le courage de faire demi tour, je suis exténué. Sur le GPS je remarque qu’un chemin forestier permet de rejoindre les Bourdils et le GR. (Au carrefour ne
le loupez pas le chemin sur la gauche, sinon vous passerez à coté du gîte sans le voir, et vous retrouvez bien des marques blanche et rouge, mais ce sera le GR 71 et vous risquez d’aller loin avant de vous apercevoir que les Bourdils sont derrière). Le chemin forestier débouche sur une route forestière que nous prenons sur la gauche sur quelques centaine de mètres, puis nous avons un nouveau carrefour, nous prenons le chemin forestier sur la gauche, il fait rapidement fourche nous prenons à droite. Notre chemin débouche sur le GR et le bon le N°7 que nous prenons à droite. Ouf, nous voilà arrivée. Mon hôtesse discute avec un ami qui lui à ramené sa moto tout terrain. La
route goudronnée est à 5 km son premier voisin à 14 km. Exténué je m’installe dans une chaise longue, elle m’offre une boisson. Je me fais charrier, je suis arrivée trop tôt. Pour moi il est tard 16h00 ou 16h30, pour quelqu'un parti autour de 8h30 c'est beaucoup pour 17 km... Par ici, on n’arrive pas avant 17 ou 18h. J’explique que j’aime bien marché le matin, et comme on a deux heures d’avance sur le soleil cela me permet de marcher avant que ce dernier soit trop brûlant. Et puis en cas d’erreur cela permet d’arrivée à une heure convenable. Je ne l’ai pas convaincu. Elle 
me demande si je suis arrivé aussi tôt hier ? Même plus tôt fut ma réponse. Et vous avez été bien reçu ? Le dortoir n'était pas prêt, ils étaient complet le week end. Cela ne ma pas dérangé, j'ai déposé mon sac sous l'escalier éloigné de la salle commune et suis parti une heure dans les gorges. Mais j'aurais pu m'installer dans une chaise longue sur une terrasse ou en bordure de l'eau. C'est ce que j'ai fais au retour. Pour moi le principale c'est de savoir que je suis attendu et que je vais coucher au sec.
Elle m’explique le fonctionnement du gîte. Ici c’est une maison forestière en pleine nature et je dirais sans eau, n’y électricité.


     
Rassurez vous ce n'est pas les Bourdils simplement le village en ruine de Chavardes.
  Pour avoir un confort moderne il y a des règles à respecter. Hors mis un tout petit inconvénient pour des touristes (pas pour des randonneurs) On s'y trouve bien dans cette maison. Pas fou les forestiers, ils ont su aménagés leur maison sur une plate forme ensoleillée l'après midi et en soiré, dommage elle donne sur des moulins à vent inutiles. Toute les 
crêtes du Somail et de l’Espinouse sont aménagées d’un parc éolien. De jour cela pollue la vue, à la nuit tombante de gros phares blancs s’allument, de nuit ils deviennent rouge. Bonjours la pollution lumineuse, adieux la nuit noir pour observer les étoiles. Avec beaucoup de vent on entend le vroum, vroum de la machinerie. Pourquoi inutile parce que, ce beau courant tout vert que nos politiques et les publicitaires nous rabattent les oreilles, ce n’est pas pour la France, il est vendu à l’ Espagne…Du moins c'est ce qui nous a été dit, mais qui croire... Vous avez dû remarquer sur les crêtes lointaines des tours blanches. Mon hôtesse nous à dit que c'étaient des tours de guet contre les incendies.
     
   

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