mercredi 2 novembre 2016

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 26 Le Neubourg - Brionne Etape 2014

Le Neubourg - Brionne


Etape 2014  Le Neubourg - Brionne 22 km  


 
 
Le code mobile de cette randonnée est b310022
 
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KM     Temps     Arrêt    V/d    V/g    Dénivelé
 22       4:00        0:20      5,4     4,9         140+
 
Mai 2016
Drôle d'hotel ; Pas de petit déjeuné pour moi ce matin. Aujourd'hui c'est férié, et le ‘’ptit dèj’’ est à neuf heures. Bien trop tard pour moi. (Je le comprends, un jour férié c'est comme un dimanche et l'on ce lèvent plus tard, et puis je dois être le seul client. Alors bien que ce soit un commerce ou normalement le client est roi, on ne va pas faire d’effort pour un chemineux de passage. Là je regrette la chambre d'hôte...)  A Brionne il n'y a que deux trains dans chaque sens par jour, il ne faut pas le louper. je prends le dernier pour Rouen 13:15.
Pas de chance j'ai retiré mon réchaud du sac... Sept heures trente, me voila partie sous le soleil et le ciel bleu. Au passage quelques photos de ce qui reste de l'ancien château, la lumière est bonne, le soleil éclaire la façade, l’atmosphère est limpide. Le balisage est très parcimonieux, faut dire que l'on ne peut guère se tromper, une immense allée bordé d'arbres, cela annonce un très beau château. Mais nous ne le verrons pas. Une immonde porte en bois d’environs 4 mètres de haut, ferme des murs tout aussi hauts. Virage à gauche, et l'on rentre en foret. Puis virage à droite sur la voie verte. Petite information pour les cyclistes. Evreux n'est qu'à 25 km. J’en ai fait 36 hier, pour le même parcours. Ensuite le balisage est toujours aussi mal fait. L'on serpente le long de cette voie verte. On en sort avant une
Voie verte
ancienne abbaye. Du moins c'est ce qui est écrit sur le portail d'entrée. Je suppose que cette voie vert est une ancienne ligne de chemin de fer et les maisons perdues en pleine nature celles des gardes barrières qui sont devenues maisons d'habitations. Autour ce sont greffés quelques maisons. Ils sont tout de même bien isolés, perdu en pleine nature. Nous empruntons une route ou l'on ne voit certainement pas beaucoup de marcheurs, les voitures ne ralentissent pas et dévient à peine lorsqu’il vous croise, reste pour se garer que le bas coté avec son herbes hautes. Quittons la route, pour prendre les champs et traversons de beaux villages ou je suis surpris de retrouver des maisons aux toits de chaume. Beaucoup ont été refaites en ardoise, plus économique et avec moins d'entretien. Nous arrivons au fabuleux château du Champs de Bataille [édifié au XVIIe siècle pour le comte Alexandre de Créqui-Bernieulles. Les historiens et toponymistes ne s'accordent pas sur l'origine du nom de Champ de Bataille. Plusieurs hypothèses sont avancées :
  1. En 935, une grande bataille se serait déroulée sur ces lieux entre deux familles : celle qui régnait sur le Cotentin et dirigée par le comte du Cotentin, contre celle de Guillaume 
  2. Longue Épée commandée par Bernard le Danois, ancêtre de la famille d'Harcourt. Guillaume Longue Épée l'ayant emporté, l'unité de la Normandie s'en trouva confortée. C'est la légende la plus communément invoquée.
  3. Le nom serait lié à l'appartenance d'un champ à un certain M. Bataille.
  4. Le nom ferait allusion à des combats de sangliers qui auraient eu lieu épisodiquement sur le site où fut construit le château.
  5. Il commémorerait une victoire de la famille d'Harcourt sur sa rivale des Tancarville.
En 1651, Alexandre de Créqui, frondeur et ami du prince de Condé, est exilé par le Cardinal Mazarin, qui gouverne la France pendant la minorité du roi Louis XIV, sous la régence de la reine Anne d'Autriche, femme de feu le roi Louis XIII. Alexandre de Crequi, condamné à résidence, décide, alors, de se faire construire un palais qui lui rappellerait les fastes de la cour des rois de France, cour qu'il n'allait plus jamais connaitre. Les travaux durèrent de 1653 à 1665.
De ce château, les seuls documents qui sont parvenus ou connus à l'heure actuelle sont deux plans attribués à Le Nôtre.
Malheureusement, faute d'une charge à la Cour, Alexandre de Créqui meurt ruiné. Son neveu, le marquis de Mailloc, hérite du château et de ses dettes. Le marquis, peu intéressé par le château, n'y résida jamais et n'y fit jamais de travaux. À sa mort, il légua le château au duc de Beuvron. Au XVIIIe siècle, Anne-François d'Harcourt, duc de Beuvron et gouverneur de Normandie, fit du château du Champ de Bataille sa résidence principale. À cette époque, le château était très délabré et les décors du XVIIe siècle étaient irrécupérables. Le duc entreprit alors d'énormes travaux. Mais la Révolution française interrompit cette tâche gigantesque. Les travaux furent suspendus et la restauration resta inachevée.
Comme beaucoup de propriétés appartenant à l'aristocratie, le château fut pillé en 1795, puis abandonné pendant de longues années.
Au retour de la monarchie, le château fut vendu. Il connut, ensuite, six propriétaires tout au long du XIXe siècle, parmi lesquels en 1877 Joseph Michon, proche du comte de Paris.
Au XXe siècle, il servit d'hospice puis de camp de prisonniers de guerre en 1944 et enfin de prison pour femmes.
De nouveau, au cours du XXe siècle, plus précisément en 1947, le château fut acquis par un duc d'Harcourt, chef de famille des seigneurs d'Harcourt, en compensation de la ruine du château de Thury-Harcourt lors de la bataille de Normandie de 1944.
En 1947, le domaine fut repris par le duc François d'Harcourt, qui restaura façades, toitures, charpentes, replanta la propriété, qui compte 110 hectares de bois avec 50 km d'allées tracées "en étoile" et 15 hectares de jardins "à La Française", ce qui l'empêchera de s'occuper de l'intérieur des bâtiments.
Le millénaire des Harcourt, réunissant les branches française et anglaise, y fut célébré dans les années soixante ; la famille vendit le château en 1981.
Pendant 20 ans, le château fut entretenu et restauré par un particulier (Monsieur Boutrolle d'Estaimbuc) qui créa l'actuel golf de renommée dans les bois. De nombreux sons et lumières et concours d'attelages s'y déroulèrent jusqu'en 1992, année de sa vente au décorateur Jacques Garcia.
Le château fait l’objet de multiples protections au titre des monuments historiques dès le 14 mai 1952 : des classements en 1952 (certains éléments extérieurs), en 1971 (abords du château), en 1995 (communs, parc) et une inscription en 1995 (parc).
Les jardins sont labellisés « Jardin remarquable » wikipédia.]
et son golf. C'est grandiose. Un golf immense et malgré cela il reste un parc dont les proportions vont avec le château. Le GR ne passe pas devant (ce qui est dommage.) De loin deux grands corps de bâtiments dont l'architecture semble vraiment grandiose. (Oui, je me répète.) Je n’ose pas me détourner pour prendre des photos. La peur de louper mon train. (Sur la trace j'ai fais le détour. Si l'on respecte la vitesse de marche, nous avons le temps de faire le détour.) Empruntons la route et pénétrons dans le bois, c'est une route menant à un village disséminé dans la foret. J'étais tellement admiratif par la densité des arbres restant autour des maisons que je n'ai pas vue le virage à gauche. Généralement on déboise, on regroupe les maisons, on laisse trois quatre tiges rabougris pour rappeler l'ancienne foret. On attribue à ce nouveau hameau le nom de l’ancien bois et le tour est joué. Les architectes sont fiers d’eux et pensent avoir réussi à intégrer les maisons dans la nature. Mais ici ce n'est pas le cas. Les architectes on construit les maisons autours des arbres. Pour retrouver ma trace, je traverse une route et trouve un petit sentier coupant un bois, mais il abouti à flanc de colline et la pente est raide. Le terrain tient sous le pied et des arbustes sont là pour m’aider au cas ou le sol se dérobe. Enfin j'ai retrouvé ma trace à la lisière des champs et des bois. Puis nous pénétrons dans le bois du colombier,  on longe, traverse ou marchons à proximité de la voie verte. dans le bois le balisage n'est pas facile à suivre et je me dis que lorsque le terrain est boueux il est beaucoup plus facile de suivre cette voie bitumé que le GR. Nous quittons la voie verte pour prendre la D 156. Nous passons devant l'ancienne abbaye du parc. Il ne doit pas rester grand chose je n'y vois que deux maisons et d'anciennes granges.
[Abbaye ou Prieuré ??
La fondation de ce prieuré remonte au XIII siècle.
Après le traité de Saint Clair sur Epte en 911, Rollon lègue le domaine d’Harcourt à Bernard le Danois. Son successeur, Robert 1er d’Harcourt édifie un premier château sur la motte féodale.
Jean 1er d’Harcourt érige ce prieuré en 1254 pour venir y prier et servir de lieu de sépulture à sa famille. Il en fût ainsi jusqu’en 1476. 12 Chanoines de l’ordre de Saint Augustin s’y installent.
En 1701 une tempête violente détruit une grande partie de ce grand prieuré.
Bien que réparé par Françoise de Branca, l’endroit fût vendu à la révolution de 1789 et utilisé en grande partie comme carrière de pierres . A ce jour il 
subsiste quelques hangars de la ferme, deux constructions carrées et les vestiges d’une crypte souterraine. http://www.lesamisdharcourt.fr/wordpress/labbaye-du-parc/] Nous quittons la départementale pour un chemin dans les champs et nous arrivons à Harcourt [Berceau ancestral de l’illustre famille d’Harcourt, le domaine d’Harcourt est aujourd’hui composé du château médiéval des XIIème et XIVème siècle (l’un des mieux conservés de Normandie) et de l’arboretum de 95 hectares d’une très grande variété. Véritable lieu de promenade et de découverte 
                                   
botanique, l’arboretum se place parmi les plus importants de France avec 400 espèces d’arbres. La visite est facilitée par un itinéraire balisé. http://www.tourismecantondebrionne.com/patrimoine/nos-communes/harcourt/] Toujours à cause de cet horaire de train qu'il ne faut surtout pas louper, je ne me détourne pas de ma trace pour allez voir le magnifique château médiévale, l'un des mieux conservé de Normandie. Je me contente du centre du village [Eglise Saint Ouen Classée monument historique, elle date du XIIIème siècle et présente une très grande homogénéité. Le chœur est terminé par une abside en hémicycle, les colonnettes sont octogonales mais la sculpture des chapiteaux et les têtes humaines qui terminent les arcs sont typiquement normands. A voir une cuve baptismale de la fin du XIII ème et un très beau lutrin à caryatides de style Louis XIV.
Les halles du XIIIème siècle et l’ensemble de maisons à pans de bois de la place du village forment un site pittoresque.]

j'aime bien le réemploi de la Halle
Nous quittons le village par un chemin dans les champs, nous passons quelques maisons isolées  pour entrer à nouveau dans les bois. Passons sous l'autoroute et nous arrivons en bout de ce plateau.

 
La mairie d'Harcourt (XIXe). Ancienne halle datant de la fin du Moyen Âge appartenant au domaine d'Harcourt. Elle est devenue la propriété de la commune en 1848 pour y installer la mairie et divers équipements communaux. (wikipédia)

Nous arrivons à une intersection de sentiers, nous trouvons le GR 222. Malheureusement les informations ont été dégradées, et pas réparé. Heureusement que j'avais mal aux cuisses et que je me suis accordé une petite pose avant de descendre dans la vallée, cela ma permis d’apercevoir les poteaux en mauvais états, de regarder le GPS et de me rendre compte que je quittais le GR 26  pour prendre le 224. Un peu plus je plongeais dans la vallée de la Risle.
 Quittons le 26 qui descend et prenons le 224 qui longe la crête de la colline. Nous arrivons à la charmante bourgade de Brionne. Petit tour en ville, jour de marcher, il y a du monde et je cherche la gare. Pas d'informations mais ma trace m'y mène directement. J’ai plus d'une heure à attendre. J'aurais du, poussez un peut plus loin au château du Champ de Bataille, au moins aller jusqu'au portail d'entrée, ou à Harcourt. Je fais le tour de cette gare totalement fermé. Le bâtiment sert de salle de réunion au troisième âge. Pas d’automate pour les billets, mais ils n’ont pas oubliés les bornes de validation. J'ai un doute sur le quai que je dois prendre et aucune information. Je n’aimerais pas me tromper de direction. Mes horaires me font passer par Rouen pour rejoindre Paris, mais de l'autre cote j'ai Bernay et Caen, comme solution de retour.
[Installée au cœur de la Vallée de la Risle. Fondation celtique, cette cité doit son existence urbaine au carrefour de voies antiques qui s’y croisaient. La situation privilégiée du site fit de Brionne l’objet de nombreux enjeux : le Duc Richard 1 céda la ville à son fils Godefroy. Assiégée par Guillaume le Conquérant durant trois années, la ville était alors resserrée sur l’île formée par les deux principaux bras de la Risle et défendu par un château de pierres et de bois érigé en fond de vallée. 
 Le nom de Brionne vient de deux mots gaulois BRIVA qui signifie PONT et DUNOS qui signifie VILLE. BRIVADUNOS : Ville sur RIvière ou Pont sur Rivière. En 57 avant Jésus Christ, les Romains conquirent la Gaule et Brivadunos devient BRIVODUNUM ou BRIVIODURUM = Pont sur le courant d'eau. Carrefour des voies romaines (Lillevonne, Evreux, Lisieux, Rouen) BRIONNE possède le camp romain du Vigneron et devient un centre important.]  

Le donjon surplombant la cité fut édifié à la fin XIsiècle. C’est un des rares donjons carrés normands conservés en Normandie. Il ne joua cependant pas de rôle important pendant la Guerre de Cent Ans. 

 A l’origine l’Eglise Saint-Martin fut créée en 1030 et détruite complètement en 1124 par Henry II d’Angleterre. Reconstruite en 1183, elle fut détruite par la foudre.
En 1356, pillée par les Anglais, l'église Saint-Martin fut utilisée comme forteresse et détruite à nouveau par les Français. Restaurée de 1452 à 1457, l’Eglise actuelle fut bénie le 1er Juillet 1458.

Encore pillée en Avril 1562 par les Protestants, endommagée en 1772 par un incendie, elle fut rapidement réparée.
La façade occidentale, la plus ancienne construction est divisée en trois 


travées par des contreforts, la porte principale a été percée en 1845 sous une grande fenêtre en ogive.
Au sud, les 4 premières fenêtres sont du XVème siècle.
Au Nord, six pilastres à pinacles et une petite tourelle donnant accès au clocher, une entrée latérale fût édifiée en 1853.
Le clocher est une tour carrée avec alternance de pierres et de silex taillés qui s’élève entre les toitures de la grande nef et celle du chevet.
Dans l’entrée 3 nefs séparées par 2 rangées de piliers rectangulaires peuvent dater de la fin du XIIIème siècle (1 200). http://www.ville-brionne.fr/pageLibre000103f0.aspx



Vers 12:30 du monde se présente sur le quai face à moi. Je demande s'ils connaissent le quai pour Rouen. ‘’Savent pas’’ et se foute un peut de moi avec mon sac à dos et mes grosses chaussures. Il fait semblant de chercher les points cardinaux pour savoir ou se trouve le nord, en déduire ou se trouve Rouen et son quai. Du C.. le bon quai pour Rouen c'est simplement celui que tu ne prends pas.  Puisque tu va sur Bernay. A l’arrivé du train, le contrôleur me confirme que c'est l'autre quai.

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