Randonnée Le Plus Loin Possible : Lallob - Rosoy sur Serre GR 12 & 122 Etape 51

Randonnée Le Plus Loin Possible :

   Lallob - Rosoy sur Serre, Etape 51

 

 

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Mercredi 27 juillet

km   temps   arrêt    V/d   V/g   dénivelé

 32    5:58     1:11    5,4    4,5       351 +

Eglise de Lallob

Hier un repas simple mais sublime. Salade de tomates avec deux œufs, une belle escalope à la crème, un saladier de légumes vert, avec des pommes de terre et des champignons, fromages et désert, le tout pour 13 euros, 19 € avec le supplément, bière, verre de vin rouge pour le fromage et le café. Ils ont de la chance les jacquaires, des chambres d’hôtes et des repas à prix réduits. Franchement je commence à regretter d'avoir choisi d’être randonneur, je serais Jacquaire, j'aurais les chambres d’hôtes et la restauration sur mon parcours, le tout à pris réduit.

Du moins entre Namur et Reims, j'ai feuilleté le recueille ou tout est inscrit, pour la suite du parcours je ne suis pas sur que cela existe, cela existe peut être mais sur tous les petits bouts de chemins de Saint Jacques que j'ai fais il n'y a que cette portion, ou l’accueil du pèlerin est aussi visible. Aujourd'hui je quitte le Gr 12 pour rejoindre le 128. D'une part j'ai trouvé que la rencontre entre, le 12 & le 122 se croisaient bien trop bas et j'avais l'impression de faire deux fois le même chemin par deux sentiers différents, l'un descendant l'autre montant. J'avais du mal à trouver un couchage (je ne connaissais pas le chemin jacquaire...). Il fallait que je sorte du balisage et que je m'éloigne pour trouver des villages avec une chambre d'hôte. Je me suis dit ; Que je coupe maintenant ou la prochaine fois ce n'ai pas bien grave de toute façon à un moment ou à un autre, il faudra bien sortir du balisage, puisque je n'ai rien de tracer sur la carte en direction de l'Est afin de rejoindre Verdun.  
Je prends donc "un chemin à tic" Chemin mal entretenu, rempli de boue, d'herbes et de ronces, grimpant vers le plan du loup. Ensuite sur le plan, plus de problèmes, le chemin est sain, aucun problèmes non plus dans la foret domaniale de Signy, nous empruntons la route 
forestière de la Grande Place. Nous débouchons sur la D 136 que nous prenons. Un peu de bitume et, une belle erreur. Dans un virage, je loupe le chemin et je ne m'en aperçois que bien tard. Pas de sentiers de rattrapage, demis tour et des kilomètres en plus. Une fois le chemin retrouvé, plus de soucies. Nous débouchons sur une route. Cette fois ci, je regarde carte et GPS pour ne pas louper mon chemin dans les champs. Ensuite, nous retrouvons le bitume, pas longtemps. Nous longeons le Mont Châtillon et je me demande bien pourquoi il est écrit en si gros sur la carte, il n'a rien de particulier, une butte comme une autre dans ce coin perdu dans la campagne. La vie doit être plus dure par ici, les maisons sont moins belles, en briques, fini cette pierre mordorée, moins bien entretenues aussi, pas mal de ruines, et de maisons fermées. Les plus belles sont généralement habité par des Hollandais ; Des voitures avec le NL sont garées dans les cours. Les maisons fermées bien entretenues, on peut s'imaginer qu'elles appartiennent égallement à des Hollandais ou des Parisiens ayant les moyens de faire entretenir leurs propriétés.  Je retrouve le GR 122 qui suit un chemin presque bitumé. Puis c'est la traversée du long, très long village de La Hardoye. On ne quitte plus le bitume. A Mainbressy, je fais un léger détour pour photographier cette drôle d'église et cet immense bâtiment qui devait être la mairie et l'école. Mairie au milieu séparent d'un coté l'école des filles et de l'autre celle des garçons. Je retrouve mon Gr à la sortie du village.
 Après Mainbresson je quitte le Gr qui va se perdre par une grande boucle sur Grandrieux, et je coupe par la voie verte du val de serre cela me fait gagner quelques kilomètres, mais surtout j'ai quitté le bitume. Un seul reproche sur ce chemin vert du val de Serre le manque de vision, ce devait être une ancienne ligne ferroviaire et nous marchons entre deux lignes d'arbres. On ne voit jamais la Serre. [La Serre  affluent de la rive gauche de l'Oise. Elle coule dans les départements des Ardennes et de l'Aisne. La Serre naît dans le département des Ardennes, à La Férée (localité située à deux kilomètres à l'ouest de Liart), à 265 m d'altitude.
Elle prend d'emblée la direction du sud-ouest, direction qu'elle maintient grosso modo tout au long de son parcours de 95,9 km de longueur.
Elle a son confluent avec l'Oise sur la commune de Danizy.
La Serre est le principal affluent du cours supérieur de l'Oise. Née en Thiérache, elle traverse des zones peu peuplées, et baigne notamment Rozoy-sur-Serre, Montcornet et Marle-sur-Serre. Wikipédia]
 Les marais étant à sec, on se demande bien à quoi servent tout ses agencements en bois.

 

 

  

         
    
              
La voie verte de la Serre. Les marais sont asséchés et on se demande bien à quoi servent toute ses passerelles. Je n'ai pas essayé de mettre le pieds en dehors des planchers, mais je pense que je me serais enfoncé jusqu’au genoux.
      
                                    Collégiale de Rosoy
Au VI^e siècle, Rozoy est citée dans le récit des miracles de saint Gibrien.
Occupée pendant deux mois par les Espagnols en 1651, le bourg est ruiné, et est pillé en 1653 par les troupes de Condé.
 L'ancienne collégiale Saint-Laurent, église fortifiée classée « monument historique » en 1986. Cet édifice contient notamment un bas-relief du martyre de saint Quentin (1788) Classé MH (1905) qui ornait l'autel de la chapelle Saint-Quentin de la cathédrale d'Amiens. Le bas-relief fut donné en 1853 par l'évêque d'Amiens à l'église Saint-Quentin de Sailly-Laurette. L'église de Sailly-Laurette fut détruite pendant la Grande Guerre, le bas-relief fut déclaré détruit. Il est conservé depuis une date inconnue dans l'église de Rozoy-sur-Serre. Le Musée de Picardie conserve de cette œuvre un bas-relief préparatoire en plâtre, de taille réduite. L'œuvre est attribuée à Jean-Baptiste Carpentier. wikipédia] J'arrive à Rosoy sur Serre en longeant une immense usine qui me semble un peut à l'abandon. J'apprendrais par la suite que cette dernière ne tourne qu'au tiers (il me semble que c'est ce que l'on ma dit) de ce qu'elle pourrait produire. Il me semble également qu'aujourd'hui beaucoup de travaux de modernisation sont à faire, c'est vraiment vieillot ses bâtiments en tôle ondulées. Lorsque je passe devant l'entrée de l'immense usine, l'enseigne me surprend, je pensais que cette marque et les magasins avaient totalement disparus. Pour les magasins c'est sur. Dans les années 1970 le camping ne pouvais se faire qu'avec cette marque.... Il est sur que, les moins de 40 voir 50 ans ne peuvent pas connaitre. Voilà comment une grande société disparait. J'ai copier sur internet la fin de l'histoire; Simone et Pierre Digue aurait revendu leur Société en 1967 à un groupe américain, pour quelques dizaines de milliers de Francs, revendu 2 ans après pour plusieurs milliards à un autre groupe américain, puis 2 autres acheteurs ont suivi, pour terminer dans les bras d'un suédois, qui ne voulait plus faire de la quantité (19.000 caravanes en 1979) mais qui voulait faire que du profit. La Société a fait faillite 2 ans après. Je vous laisse lire l'histoire de cette marque sur : http://www.123pages.fr/fr/erp?q=&url=http%3A%2F%2Fwww.diguedinguedong.com%2Fcaravanehtml%2Fhistoire_digue.htm
N'étant pas amateur de ce style de vacances je n'aurais jamais imaginé que l'usine ce trouvait dans ce coin de France éloigné de tout et peut être aujourd'hui un peut loin des autoroutes A26 et A34

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