rando sac au dos - par Bleausard 77: Randonnée Le Plus Loin Possible 2024 ; Etape 1082 – Biodos

Je parts du surprenant village de Biodos qui à sut rester au calme de la départementale 817, pour arriver à Dax dans les Landes;

Depuis longtemps je souhaitais réaliser des promenades itinérantes autour de la France. Et puis un jour j’ai découvert sur internet l’Association Nationale de Grand Sentier de France, avec une carte tançant un chemin autour de la France. Jeune randonneur je n’ai pu réaliser le parcours immédiatement. Il est resté un long moment dans ma tête. Après quelques événements de santé, je me suis dit qu’il était temps de partir et j’ai ressorti ma vieille photo de la carte avec ses 10 000 kilomètres de parcours. Me promenant seul et après quelques essaies de promenades sur les hauts sentiers des Alpes ou je ne me sentais pas à l’aise, je me suis tracé ma propre carte, en longeant la Seine, puis en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. C’est ainsi que je ne traverse pas les Alpes par le GR 5, mais après La Grande Traversée du Jura, je poursuis par les Préalpes et la traversée de la Chartreuse en empruntant les vallées d’Entremont. Je n’ai pas traversé les Pyrénées par le GR 10, mais en partie par le GR 78.

Pourquoi trois départs ? Dans un premier temps je fais des promenades ouvertes avec retour en trains proche de mon point de départ, sur la rive droite et gauche de la Seine, jusqu’au moment ou le temps de transport est plus long que le temps de parcours à pied. La rive gauche de la Seine devant servir de retour.

Pourquoi Nice ? Difficile de marcher avec les grosses chaleurs. Alors le sud de la France je le fais au printemps.

Pourquoi la Seine ? Je ne suis pas certain de pouvoir marcher plusieurs jours de suite. La Seine à l’avantage d’avoir lors de mon départ des campings tout les 20 ou 25 km ainsi que des gares proches de mes campements.

4 septembre 2024

Le grand Sentier de France ne longeais pas les sables de l’atlantique en contournant les Landes par le GR 65. Je n’ai pas choisi cet itinéraire qui me faisait revenir en arrière. Et puis je désirais réaliser la corniche puis rejoindre l’un des GR remontant vers le nord. Malheureusement ils sont loin et il y a beaucoup de bitume à faire sur des routes qui sont parfois dangereuses.

Carte OpenStreet TraceGPS Trace Randogps

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Le code mobile de cette randonnée est b380422

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Km temps arrêt vd vg dénivelé

37,1 6h28 1h35 5,7 4,6 55

Eglise de Saint Martin de Hinx

Aujourd’hui c’est une grosse journée, et beaucoup de bitume. Je démarre au petit jour. Comme je savais que j’aurais beaucoup de route j’avais prévus un gilet jaune que je fixe sur mon sac à dos. Hier en me rendant au village, je me suis aperçu que la départementale 817 Bayonne-Orthez était très, tés fréquentée. Je n’avais pas imaginé lors de la réalisation de ma trace qu’elle était autant fréquentée. A mon bâton de marche, j’installe un luminaire. J’ai trois kilomètres à réaliser sur cette route infernale que je ne vous conseille pas. Dax est bien trop loin pour prendre une autre route. J’ai fait ce choix, pour contourner les Landes le plus vite possible. Cela me permettait d’être à Nérac en début de la semaine suivante et de disposer de trois jours pour boucher un trou dans ma traversée des Pyrénées avant de franchement remonter vers le Nord Ouest.

Il existe plusieurs autres chemins, mais cela rallonge de deux kilomètres au minimum. Il faut redescendre par Cazaumayou, Le Breton, Le Bosq, puis remonter par la D 12 vers Biarrotte. La D 12 semble moins roulante que la route d’Orthes. On a également la possibilité d’emprunter un PR qui serpente le long de la D12. Ou plus simple ne pas remonter sur Biaudos, longer l’Adour et se trouver une chambre d’hôte dans les hameaux traversés. Mais cela mettait Dax à deux jours. J’avoue que j’ai eu du mal à trouver une trace champêtre dans les Barthes.

Le GR 8 que l’on trouve toujours tracé sur les cartes IGN numérique non à jour, reliant Urt à Sare à été récemment supprimé (info juin 2023). On Trouve bien le GRP d’Orthe, mais c’est une boucle qui ne passe pas par Dax.

A Dax nous trouvons le GR 655 mais il passe par Bordeaux et moi je veux aller à Nérac.

On n’est pas obligé de remonter jusqu’à Bayonne. Il est vrai qu’aujourd’hui la suppression du GR de la corniche diminue l’intérêt de cette cote. Mais Je n’ai pas trouvé comment le Grand Sentier de France après Hendaye revenait sur le GR 65 pour rejoindre Moissac sans revenir à Saint Jean Pied de Port, ou rejoindre les GR 655 ou 654 à Saint Palais puisque l’on à pas de liaison GR au niveau de Cambo les bains, et puis cela me faisait toujours revenir en arrière.

La complexité de mon circuit c’est que je veux rejoindre Nérac qui se trouve proche du GR 654 Est. Je voulais également aller vite pour disposer de deux jours de rando du coté de Foix.

L'arbre cachant le chateau de Pouy

J’arrive enfin à Biarrotte après mettre plusieurs fois accrocher, ou franchi lorsque c’était possible la rambarde de sécurité aux passages des camions. Je prends la D 12 en direction de Saint Martin, Saint Geours et Saint Vincent de Tyrosse. La route n’est

pas large mais moins circulante. Nous arrivons à

Saint Martin de Hinx. A l’intersection laissons la D366 sur la gauche, poursuivons la D12, dépassons la pharmacie et la maison médicale, nous arrivons à l’église. Descendons la D 12 sur le coté de l’église et arrivons aux terrains de sport, quittons la D 12 et prenons à droite la petite route (route de l’Adour), longeant le terrain de sport. Après la station dépuration elle fait fourche, prenons à gauche, nous sommes dans les bois. A la petite maison du Pouy nous trouvons un beau chêne cachant un château. Poursuivons tout droit. Nous arrivons au carrefour avec un triangle de direction planté d’un arbre, prenons à gauche en direction de Saint Jean de Marsacq, après avoir dépassé une ferme nous retrouvons les bois. Au hameau de la Brousside prenons à droite la route de Lurcq, quelques centaines de mètres plus loin elle fait fourche, prenons à gauche et après le virage encore à gauche le chemin de halage le long de l’Adour. Nous sommes sur une route fréquenté principalement par des cyclistes, et arrivons à la guinguette, situé devant l’affreux pont en béton de 1935. Gravissons les escaliers et franchissons la barrière de sécurité. Heureusement qu’il y a un trottoir, la D 33 est une route très chargé en camions.

Prenons àdroite sur quelques centaines de mètres, de l’autre coté prenons la petite route conduisant à un parking, poursuivons la route sur la droite et passons sous le pont. Après les bois et les prairies nous traversons Pey. Au carrefour au pied de l’église nous trouvons une ancienne borne Michelin du Touring Club de France. C’est collector. Prenons à gauche la D 72 en direction de Saubusse, la route faisant tout de suite fourche prenons à droite en direction d’Orist en vélo. A la fourche avec le

calvaire prenons à gauche, le village s’étire un peu, mais après l’entreprise, nous retrouvons les champs et des hameaux ou maisons éparses. Nous arrivons au carrefour avec la D 17 prenons à gauche en direction de Orist et Saubusse. Laissons la route de Maas sur la gauche, nous arrivons à la route du lavoir que nous trouvons un peu plus loin sur la droite. Je suis toujours étonné de trouver ce genre de construction aussi loin d’habitations. Traversons un ruisseau, et prenons la D 72 en direction d’Orist et de Siest. Je pensais éviter la grimpette, en prenant la direction de Port Carrère, mais non la route grimpe la colline. Au carrefour avec la statue de Notre Dame de Carrère, nous poursuivons tout droit vers Port Carrère, nous traversons ce dernier sans information seul un panneau publicitaire pour un parc de loisir nous indique le nom de ce hameau très proche d’Orist. Traversons un ruisseau. Nous arrivons à Siest

. Malheureusement je n’ai pas le temps de la faire, il reste encore du bitume à parcourir. A l’abri bus ou je fais une pose, une publicité m’indique que je suis dans le Grand Dax, en effet après une épingle à cheveux et un virage d’équerre à gauche je serais arrivé. C’est encore loin. Passons l’église fortifiée sur la route en se retournant dans le virage nous avons une belle vue de l’église. Faisons les épingles à cheveux dans la dépression du terrain et poursuivons cette D 72 en traversant quelques hameaux jusqu’au rond point de la D 6. Nous prenons à gauche. Dax ce trouve à dix kilomètres. Deux heures à marcher sur cet axe qui mène à l’autoroute 64. Nous traversons le Bois de Berpet. C’est encore une route bordée de platanes, les bas cotés sont tondues, ce qui me permet de me mettre sur le coté

lors du passage d’un flot de voitures et quelques camions. Sur un pont en béton devant dater des années 1930 nous passons le Luy et après un concessionnaire de voiture nous voilà au rond point de Tercis les Bains. Nous ne verrons pas le village, poursuivons sur la droite la D 6 et passons le rond point de l’Etoile et de l’Aiguille, Le rassemblement des communes font que nous trouvons un panneau Tercis. C’est déstabilisant. Nous arrivons au rond point du cimetière, je pensais découvrir la ville, ou sa banlieue, mais cela me semble encore bien loin, je suis toujours dans la campagne. Enfin un trottoir, la ville n’est pas loin. Nous longeons un aéroport militaire, c’est l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de terre. Ici on doit surtout

apprendre à piloter des hélicoptères. J’arrive enfin dans la banlieue de Dax, j’ai choisi un hôtel proche du centre ville. Cette partie de la ville est sans intérêt, longue à traverser. Je passe l’église Saint Vincent en me promettant d’y revenir après une pose à l’hôtel. La rue descend. A la fourche je prends la rue Carnot sur la gauche et puis des petites rues, pour raccourcir, mais ce ne devait pas être plus court que par le boulevard.

Je suis tellement fatigué que je ne remonterais pas à l’église Saint Vincent. Je profite de la recherche d’un restaurant pour visiter le centre ville.

En réalité je ne visite pas je déambule dans les rues, un tour d’un peu moins de trois kilomètres. La fatigue fait que j’ai été déçu par le centre ville, maintenant je me rends compte que je n’aime pas l’art déco et ses formes cubiques. Je n’ai pas trouvé de resto qui m’attirait, mais il était certainement trop tôt. Je n’ai pas envie de ressortir plus tard. Pas grave je mangerais à l’hôtel.

Mon petit tour en Ville

Voir en plein écran

l’Atrium

Je suis surpris par la modernité de la ville de Dax des immeubles rectangulaires en béton partout. L’Art Déco. Je n’aime pas. J’emprunte la rue Eugene Millies Lacroix, et au carrefour de Verdun un bâtiment que je trouve caractéristique des années 30, l’Atrium. De chaque coté du carrefour des immeuble en arrondi sur colonnes se terminant par une tourelle. Quant au splendid hôtel, je suis passé à coté sans pensé qu’il faisait parti des constructions des années 30. On a rien fait de mieux de nos jours, A l’opposé de ce bâtiment avec ses baies windows, ses balcons en béton et ses arches protégeant une mosaïque, sur la droite faisant l’angle de la rue Font Chaude et des Carmes, nous trouvons un autre bâtiment art déco. Longeons le petit parc devant le splendid ou nous trouvons une Colonne Maurice, nous arrivons au Pont Vieux franchissant l’Adour. Je reviens sur mes pas et prends sur la gauche la rue de la Fontaine Chaude, c’est une petite rue pavée de larges dalles conduisant à la fontaine chaude. J’en fais le tour, longe l’esplanade du Général de Gaulle et arrive à la demi-ceinture de rampart, montons les escaliers pour en redescendre d’autre et passer devant la statue de l’écarteur, nous entrons dans le parc Théodore Denis qui est envahi de stands en vue de la grande fête du week-end. Je me rends aux Arènes malheureusement fermé je vous laisse un lien pour une visite virtuelle. Passons le long des remparts et revenons par la promenade des remparts, prenons sur la gauche la rue des Fusillés ou nous trouvons à l’angle un immeuble art-déco. Poursuivons jusqu’à la rue de saint Pierre que nous prenons à droite. Nous sommes derrière la Mairie de Dax. Passons rue Saint Vincent, jusqu'à la place avec la statue du légionnaire et son chien. Je poursuis vers la cathédrale. Je traverse le parvis (parking), prend sur la droite la petite rue neuve jusqu’à la rue cours de Verdun que je prends à gauche. Trop fatigué, je ne me rends pas au jardin de la Potanière et sur la passerelle piéton en acier traversant l’Adour pour rejoindre le quartier Sablar, et je loupe, le trou des pauvres ou peut être le chien du légionnaire c’est remis de ses rhumatismes.