jeudi 2 mars 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible ; Dans le Jura - Etape 100 – Bellegarde – Valleirey

Me voilà à Bellegarde, j’ai un choix à faire. Soit je continue le GTJ vers le plateau du Rotord et descend la rive droite du Rhône. Soit je remonte le Rhône vers les Alpes. Dans un premier temps je voulais poursuivre la GTJ vers Culoz. Je me suis trouvé devant un gros problème de transport et de gîte. Nous sommes vendredi et je dois trouver un moyen de transport et un gîte dans la trentaine de kilomètres maxi, j’ai peut être mal cherché mais je n’ai rien trouvé. Je me suis axé sur la ligne SNCF Bellegarde-Lyon. L’Arrêt le plus proche de Bellegarde se trouve à Seyssel, et c’est à plus de 40 km. Dans mon Tour de France en solitaire j’ai exclu les Alpes. J’en ai rêvé. Suivre le GR 5 dans le Pays d’Abondance, traverser le Mont des Granges, Frôler le Mont Blanc en descendant le Brévent, mais tout cela dépasse par endroit les deux mille mètres. Mes quelques expériences malheureuses sur les chemins de haute montagne, mon fait réfléchir. Cela m’a permis de constater que les sentiers étaient totalement différents au dessus de deux milles mètres… La montagne est bien plus abrupte, le sentier peut se trouver en crête avec du vide de chaque coté (Arravis), ou en dévers et l’on rencontre parfois des pierriers, ou le pied glisse vers le vide (autour de Névache). Sans gros sac à dos je m’en suis sorti, avec l’angoisse au ventre. Cela ma fait prendre conscience que je ne suis pas un vrai montagnard. De là mon idée de faire un itinéraire différent sans dépasser les mille cinq cent mètres d’altitude (Le jura étant une exception à la règle).  Par contre le circuit que j’ai vu et plus ou moins suivi sur internet, passait par la montagne de Vuache, pour rejoindre ensuite les Alpes par le pays d’abondance. En cherchant sur la carte je découvre une gare en fonction se trouvant à une vingtaine de kilomètres sur la ligne Bellegarde – Annemasse – Evian avec plusieurs trains dans la journée me permettant de rentrer dans la soirée. Mais également la possibilité de dormir au village. Cela me sera peut être utile l’année prochaine. Mon choix est fait. Je pars vers la montagne du Vuache.

Carte ign       Trace gps & Topo sans Commentaires       trace randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346563

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Km       Temps  Arrête   V/d     V/g   dénivelé + dénivelé – ibp  classé 3 sur une

21,5     3h45     0h45     5,7     4,7         430          1381          66    échelle de 1 a 5

 

Vendredi 2 Septembre

 

Distance totale : 21,6 Km 

Dénivelée positive accumulée : 459,8 m

Dénivelée négative accumulée : 298,4 m

 Altitude maximale : 512,5 m

Altitude minimale : 318,3 m

Pourcentage de montée : 4,44 %

 Pourcentage de descente : 4,87 %

 

Je rejoins la D 1084 (Rue Paul Painlevé) par l’avenue de la gare (D 1508) en direction de Lyon, Nantua, Genève. Au viaduc nous prenons la direction de Genève, Gex, Léaz. Au rond point nous traversons la rivière de La Valserine direction de Genève, Gex, commençons à grimper au carrefour avec la croix en pierre, nous prenons sur la gauche la rue Pasteur en direction de La Madeleine et Vanchy (D 16E) (Sur le pignon de la maison faisant l’angle nous avons une belle représentation de la rivière La Valserine. Dut moins c’est ce que je pense). Nous grimpons. En se retournant nous avons une vision sur la ville et le plateau du Rotord. Laissons la rue des Grands Champs sur la gauche en direction de Bellevue poursuivons notre grimpette. Nous sortons de Bellegarde et perdons le trottoir. Dans les virages au dessus des arbres nous découvrons le Rhône. Attention dans les virages nous n’avons aucune visibilité, la départementale est fréquenté surtout le matin, à l’heure ou l’on se rend au travail ou que l’on conduit les enfants à l’école. Nous arrivons à une fourche à l’entrée du village de la Maladière prenons à droite entrons dans le village en passant sur le pont du profond ravin du ruisseau de Nambin, après le faut plat du pont nous poursuivons notre monté sur la D 16, et retrouvons un trottoir. Par-dessus les jardins nous avons une vue sur la montagne derrière le Rhône. Sortons de la Maladière et entrons dans Vanchy. Nous avons encore une belle vue sur le plateau. Traversons le village, nous trouvons, blotti dans le virage de la route derrière un parking, la petite église du village. Rien de particulier elle ma semblée être toute en béton. [Eglise d’époque du XVII eme  de plan rectangulaire simple terminé par une abside à trois pans affichant une tour-clocher de façade. Oculus polylobé au-dessus de la porte. Chapelle seigneuriale existante en 1605 et reconstruite dans le siècle. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/01-Ain/1033-Bellegarde-sur-Valserine/142692-EgliseSaint-Claude(Vanchy)]. Poursuivons la D16 nous sortons du village, entre les arbres, nous avons une vue sur la vallée de l’autre coté du Rhône. Il me semble que nous montons encore, en pente douce. Ayant perdu mes notes ce ne sont que des souvenirs. Au détour d’un virage la montagne nous fait face, il m’est impossible de dire que ce soit le Jura et la fin du Grand Crêt d’Eau, au milieu une brèche, et de l’autre la Vuache. Au loin certainement les Alpes. Nous longeons un terrain de sport et arrivons à une fourche. Suivons l’itinéraire voiture et prenons à droite, nous sommes face au plateau du Rotord se trouvant de l’autre coté du Rhône. Descendons par la rue de Combe Gerle vers la D 1206 que nous traversons au niveau d’un parking et d’un dépôt de trie sélectif. Faisons un esse gauche – droite, nous entrons dans Grésin par la rue (Chemin des Etraz). Nous commençons à descendre ce que nous venons de monter, et débouchons sur la rue de la Chapelle. A notre gauche un lavoir, prenons à droite et poursuivons notre descente, la rue fait fourche, laissons la rue montante (des acacias) avec la rambarde et poursuivons à gauche la rue qui descend. Au carrefour prenons à gauche le rue du pont (à notre droite un lavoir). La rue tourne sur la droite. A la fourche suivante ressemblant à une toute petite place, poursuivons à droite, le long d’un lavoir ou un abreuvoir, peut être les deux. Nous sommes toujours chemin (rue du pont) voie sans issus, normalement nous devrions être sur un balisage jaune, il est bien pale et distant. De bitume nous passons à chemin carrossable, un panneau ne me rassure pas ‘’chemin fermé au plus de 3,5 T éboulis’’. Non je ne suis pas aussi gros que cela, mais je me dis que le chemin risque de ne plus être praticable ou que le pont au dessus du Rhône est peut être interdit car non sécurisé. Ce n’est pas encore trop grave d’ici je peux rejoindre Bellegarde pour mon TGV en fin d’après midi. Je poursuis de descendre la peur au ventre, dans les prairies, puis les bois. En effet le chemin est très caillouteux et la colline qu’il traverse me semble être de la craie avec de petit rognons de silex. Cela me semble du déjà vue sur les bords de Seine du coté de La Roche Guyon. Je ne suis pas spécialiste en géologie et je me trompe certainement, ce n’est peut être pas le même terrain, n’y la même période géologique, mais cela lui ressemble. Poursuivons notre descente sur ce chemin carrossable qui me semble en parfait état. Les effondrements, ont été réparés. Reste à savoir si le pont Grésin est en état. C’est un pont suspendu et j’aperçois au détour d’un virage pilier et câbles. Le pont est en parfait état. [Au Moyen Age, un bac permettait la traversée du Rhône entre Eloise (Haute-Savoie) et Grésin (Ain). La première mention d'un pont date de 1460. En 1601, le Pont de Grésin devint un enjeu entre le roi de France et le ro1 d Espagne. Pendant la guerre de Trente Ans, ce chemin permettait aux fameux « tercios espagnols, ces régiments délite qui firent trembler I'Europe, de traverser la Savoie pour relier la Lombardie à la Franche-Comté. A l'époque, il n'y avait pas de barrages et le lit du Rhône était à cet endroit très encaissé. Il comportait en son milieu un îlot, l'île de la Madone, sur lequel passait un pont de bois. Souvent arraché par les puissantes crues du fleuve, ce pont a été reconstruit à maintes reprises jusqu'en 1896. Il est resté célèbre dans l'histoire pour être l'unique point de franchissement du Rhône situé sur le fameux " chemin des Espagnols ", ce couloir permettant aux soldats du roi d'Espagne de rejoindre les Flandres, territoire à l'époque sous contrôle ibérique, depuis le Duché de Savoie. En 1896, les autorités décidèrent de construire un en dur sur un emplacement situé à 70 mètres de l'antique pont de bois. Ce pont, représenté sur la carte postale ci-dessus, comporte une voûte de 12 mètres de long et a été construit avec les matériaux de la région : sable et pierre de Léaz, moellons et pierres de taille de Châtillon en Michaille, chaux et ciment de Virieu le Grand. Bâti pour durer des Siècles, il fut détruit à la dynamite en 1940 pour empêcher le passage des Allemands. Des ponts provisoires en bois furent ensuite utilisés jusqu'en 1946, date à laquelle les eaux du barrage de Génissiat recouvrirent tout le secteur. Le pont actuel, superbe ouvrage suspendu porté par des câbles d'acier reliés à deux pylônes, mesure 137 mètres de long. Il a été réalisé par l'entreprise Daubard de Lyon pour le compte de la Compagnie Nationale du Rhône en 1948. Panneau d’information.]. Nous voilà sur l’autre rive. Maintenant il est trop tard pour faire demi-tour, Bellegarde devient trop loin. Notre chemin fait fourche, la branche de droite grimpe à Eloise, la branche de gauche reste sur la même ligne de niveau. Entre les arbres nous apercevons le Rhône. Nous venons buter sur un ruisseau qui à creusé dans la roche une profonde saignée sinueuse [Moins réputée que les pertes de la Valserine, mais avec un relief similaire, la Tine de Parnant vaut le détour. Le uisseau "Le Parnant", au régime torrentiel, se jette dans le Rhône Son action érosive a creusé dans la molasse* la belle gorge qui porte le nom de "Tine", qui signifie cuve ou cavité. *La molasse, Grès (grain de quartz) à ciment calcaire, est une roche sédimentaire poreuse déposée à la fin de l'ère Tertiaire, il y a environ vingt millions d'années. La Molasse, origine détritique marine. On peut y rencontrer des dents de requin et des coquilles d'huîtres. Elle est surmontée par des matériaux fluvio-glaciaire (cailloutis), appartenant aux dépôts de l'ancien Rhône et à la moraine Würnmienne. Nos paysages actuels ont été modelés par la dernière glaciation (Wiürm) entre 100 000 et - 15 000 ans, Ils ont laissé des dépóts (moraines hétérogènes : argiles, sables, galets, conglomérats. Panneau d’information]. Prenons la passerelle au dessus du ruisseau, et grimpons un rude chemin, qui doit se transformer en torrent lorsqu’il pleut. Je cherche des demoiselles coiffées, mais ne les trouve pas dans le ravin qu’à creusé le ruisseau. N’ayant pas trop le temps, je ne cherche pas n’ont plus. Essoufflé par la montée, je fais une pose une fois arrivée à l’intersection avec deux chemins au niveau de la prairie. Nous y trouvons un panneau d’information. Nous avons le choix ; pour le même parking deux chemins, seul le temps de parcours est différent. Tout droit c’est le temps le plus cours. Ma trace par à gauche et remonte la vallée du Rhône. Ma trace n’est pas très bien faite ou le chemin sur la carte n’est pas exactement placé et je me trompe je parts tout droit, le paysage est jolie le chemin est bordé de taillis, mais lorsqu’il se dégage nous avons la montagne, même si une ligne à haute tension traverse le paysage (Génissiat n’est pas loin). J’arrive à une intersection en forme de Té, je sorts mon GPS. Catastrophe je ne suis plus sur ma trace et j’ai bien marché deux kilomètres. Panique il me reste 14 km à réaliser pour atteindre la gare de Vallery c’est au minimum 3h00 de marche. Mon temps de sécurité est dépassé, je risque d’arrivée juste pour le train et de ne pas pouvoir me changer. C’est la vraie panique, le cerveau ne réfléchie plus ou mal… Il surchauffe, et ce n’est pas dut uniquement au soleil. J’ai oublié que je suis sur un itinéraire qui rejoindra ma trace sur un parking en moins de temps que par l’autre coté. En regardant bien la carte j’étais tout proche d’une route me permettant de rejoindre ma trace au hameau de Beauchâtel. Je ne vois rien de tout cela, fais demi tour, j’ai l’idée d’effacer les trois lignes de mon topo orale sur le téléphone, coche les cases appuie sur la poubelle et plus rien tout est vide. Je n’avais pas mi mes lunettes et certainement que toute les cases étaient coché. Pour essayer de rattraper le temps perdu je cours avec mon sac à dos de quatorze kilos sur le dos, heureusement le chemin est plat. J’arrive à mon intersection cette fois ci je prends à droite. En effet ma trace n’est pas très bonne. Le sentier se trouve en haut de la colline creusée par la rivière, entre les arbres nous apercevons tout en bas le Rhône, derrière la montagne se dessine, c’est le Grand Crêt d’Eau et la Combe de l’Enfer. Notre chemin débouche sur une route, que je prends à gauche. Elle descend. J’avance à marche forcé, je cours dans la descente. Je reprends mon souffle pour traverser le hameau en randonneur apaisé. Après le village je reprends ma marche forcée et mes bâtons tapent fort le bitume, on m’entend de loin. J’ai tout de même le temps de regarder le paysage il me semble reconnaître l’extrémité du Crêt d’Eau, de l’autre coté, je suppose que c’est la Vuache qui se dessine, entre les deux coule le Rhône mais nous ne le voyons pas et venant se planter au milieu de ce paysage je suppose que ce sont les roches de Léaz. Ma route descend jusqu’en bordure du fleuve et se termine par un parking au lieu dit ‘’le Moulin’’ ou nous rencontrons des tables de piques nique. (Ce n’est pas encore le parking de panneau d’affichage). Poursuivons par un chemin dans la foret qui grimpe sur le coteau et débouche sur une route ou je devrais rencontrer un balisage jaune. Il me semble que c’est le parking de poteau d’information. Maintenant c’est de la route et que de la route jusqu’à Valleiry. La gare serait toute proche si de ce coté on pouvait franchir la Vuache. Ca y est, j’y suis au pied de cette montagne il me reste à la contourner. J’accélère le pas sur la VC N° 2 d’Entremont à Arcine. La route est sous couvert des bois, nous dépassons le petit hameau d’Entremont, comme c’est une ferme et que mon esprit est vraiment en surchauffe, je pense que le fromage portant ce nom vient de par ici. Pour moi Entremont serait un territoire entre le Jura, la Vuache, et les Alpes. (Entremont est un nom de famille. En 1948 les Frères Entremont créent un négoce d’Emmental, puis se lance dans l’affinage.) Peut de temps après le hameau, le balisage devrait partir sur la gauche par un petit chemin dans les prés et les bois. Je ne le trouve pas, le balisage n’étant pas soutenu, je ne vois que des prairies et du barbelé pas de sentier. Il y a bien une barrière et un petit chemin, mais je ne vois pas de traits jaune, je pense que ce n’est qu’un sentier menant à la prairie. Je n’ai pas le temps de chercher et de risquer de me retrouver coincé par du barbelé. Je poursuis la route et débouche sur la départementale D 908a c’est la via Rhona  [Vous mener des rives du lac Léman aux plages de la Méditerranée à vélo, en suivant le fleuve Rhône, voici l’ambition de ViaRhôna. Cet itinéraire cyclable de 815 km vous conduit des panoramas alpins aux plages de Camargue, en traversant les paysages emblématiques des vignobles des Côtes du Rhône et ceux de la Provence méridionale : villages perchés, champs de lavande ou d’oliviers, découvertes gastronomiques. ViaRhôna, véritable voie des civilisations égrène ainsi au fil de son parcours plus de 2000 ans d’histoire et de richesses patrimoniales, alternant voies vertes sécurisées et voies partagées. https://www.viarhona.com/]. Mais attention c’est une route peu large très fréquenté par les voitures et malgré que ce soit un itinéraire cycliste ils ont oubliés de la sécuriser par une piste. Je marche en bordure de la route et les bas coté ne sont pas facile, voir impossible. A notre droite l’extrémité de la montagne de Vuache [Le Vuache, montagne de Vuache, montagne du Vuache ou encore montagne de Chaumont, est une montagne. dans le département de la Haute-Savoie, près de la frontière avec la Suisse et de Genève au nord-est, d'Annecy au sud-est et de Bellegarde-sur-Valserine à l'ouest. En langue savoyarde, « Vuache » se prononce ouache, ouoche, ouoss (le ou équivaut au w anglais). D'où l'orthographe Wache au XVIIIe siècle. La première mention écrite date de 1173-1178 : Vaschium. Du XIe au XVe siècles, la montagne porte d'autres noms : de Chaumont, de Savigny, de Chevrier, de Sainte-Victoire (entre Chevrier et Dingy), d'Arcine, d'Entremont. Le Vuache désignait alors la seigneurie centrée sur le château de Vulbens en haut de l'église (ne pas confondre avec le château de Faramaz quelques centaines de mètres plus loin). C'est ce qui ressort de la lecture des comptes de châtellenie des années 1326 et suivantes, du terrier de 1447, etc. Ce mot Vuache pourrait être lié aux sols argileux, lourds et humides de la plaine de Chevrier-Vulbens. Le nom Vuache pourrait avoir été donné à la plaine de Vulbens à une époque où le recul démographique ne permettait plus d'assurer le drainage des sols. On pense à l'époque du Haut Moyen Âge (Ve - Xe siècles). On trouve des tuiles romaines partout dans la plaine alors que les villages actuels se trouvent sur des terrains égouttés en bas du mont. Il y a eu une rupture de l'habitat. Il y a peut-être vers l'An Mil chute de la population, recul des cultures et développement des marais et sols humides. Puis, progressivement, le mot « Vuache » glisse de la seigneurie à la montagne au-dessus de Vulbens. Le toponyme de « montagne de Chaumont » vient du village de Chaumont implanté à l'extrémité méridionale de la montagne. D'apparence monoclinale à pendage est, le Vuache est en réalité le prolongement méridional des structures antiformes chevauchantes formant le Grand Crêt d'Eau. Il apparait ainsi comme un anticlinal dont le flanc ouest est tronqué par la faille décrochante senestre du Vuache qui court parallèlement à l'axe du chaînon et explique la forte dissymétrie des deux versants de la montagne. La faille du Vuache est le résultat de la convergence de plusieurs grands ensembles de faille situés en bordure et au cœur du massif du Grand Crêt d'Eau. Elle se poursuit ensuite vers le sud-est où elle marque la bordure nord-est de la montagne de Musièges, passe à proximité de La Balme-de-Sillingy et se perd dans le lac d'Annecy. La faille du Vuache est une faille faiblement active, sur laquelle plusieurs séismes modérés ont eu lieu au cours du XXe siècle. Le plus important répertorié est le séisme de 1996 à Annecy de magnitude M(L) 5.3 et qui a occasionné des dégâts à Annecy et dans sa banlieue. Son épicentre a été localisé entre Épagny et Sillingy. La faille du Vuache ne résume pas un seul plan de faille mais est constituée en réalité d'un faisceaux de plan de faille comme il a été remarqué lors du séismes de 1996 et d'une largeur pouvant atteindre 1,5 km. Le long du Vuache, ce faisceau de faille est responsable d'un surépaississement des formations jurassiques sur le flanc ouest. Son comportement décrochant senestre est par ailleurs corroboré par l'identification de nombreuses fractures de Riedel d'orientation ONO-ESE. Des déformations sur le versant est ont aussi été identifiées. Ils incluent des plis en kink affectant l'urgonien (formations des gorges de l’Orbe et de Vallorbe) et la molasse sus-jacente et des accidents longitudinaux traduisant la présence de plans de faille. De par leur disposition, ces derniers pourraient rejoindre en profondeur la faille du Vuache qui correspondrait alors à un niveau de décollement servant à un expulsé un coin (le Vuache) vers le haut dans une configuration de structure en fleur (en) positive. Ce type de mécanisme est fréquent le long de système décrochant et se rencontre sur de nombreux plis du Jura interne. La morphologie en « S » du Vuache demeure pour le moment inexpliquée en l'absence d'une meilleure connaissance des complications structurales en profondeur. Les suites des détails géologique sur wikipédia]. Après un virage l’espace boisé diminue et nous avons une magnifique vue sur le jura et l’extrémité du Grand Crêt d’Eau, ou du Miroir, c’est magnifique de ce dire qu’hier nous étions de l’autre coté. Le Vuache nous écrase par ses 932 mètres et son aspect infranchissable.  Entre les arbres nous apercevons le viaduc ferroviaire au dessus du Rhône [pont ferroviaire de la ligne de Longeray-Léaz au Bouveret qui franchit le Rhône à la sortie de la gare de Longeray-Léaz. Deux viaducs se sont succédé. Le premier est édifié en 1879 et détruit par l'armée française en 1940. Reconstruit au même endroit, le nouveau viaduc est mis en service en 1943. Ce premier ouvrage d'art dit viaduc, ou pont, du Credo est prévu pour le franchissement du Rhône par la « ligne de Bellegarde à Saint-Gingolph » de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Le viaduc est dessiné par les ingénieurs Moris et Ruelle et la construction revient à la société Joret et Compagnie qui ouvre le chantier en 1875 et le termine en 1879-1880. Ce viaduc initial était constitué par quatre travées métalliques à poutres en treillis appuyées sur les deux culées de rives et trois piles intermédiaires en maçonnerie. Il était prolongé de chaque côté par un ouvrage en maçonnerie à une arche côté Bellegarde et à cinq arches côté Le Bouveret. Le chantier pour le deuxième viaduc, remplaçant la section centrale de l'ouvrage initial par trois voûtes en béton composées de voussoirs creux, commença dans le courant de l'automne 1941. Au mois de juin 1942 les coffrages en bois pour la voûte centrale étaient mis en place. À la fin de l'année 1943, une circulation ferroviaire ralentie était possible. Le chantier fut achevé en juillet 1944. Le chantier pour le deuxième viaduc, remplaçant la section centrale de l'ouvrage initial par trois voûtes en béton composées de voussoirs creux, commença dans le courant de l'automne 1941. Au mois de juin 1942 les coffrages en bois pour la voûte centrale étaient mis en place. À la fin de l'année 1943, une circulation ferroviaire ralentie était possible. Le chantier fut achevé en juillet 194. Wikipédia]. La route devient de plus en plus dangereuse pour le piéton, barrière de sécurité pour les voitures, puis un muret, mais rien pour le piéton qui de toute façon ne devrait pas être là. Derrière le parapet ce n’est qu’un abîme abrupt. Rien pour le piéton, mais rien pour le cycliste, et la route n’est pas large. Dommage que le sentier jaune de la carte n’est pas mieux balisé, ici je ne me sens pas en sécurité. En tant que cycliste, je ne sais pas si je me sentirais également en sécurité, la route est peu large sans visibilité. Dans le début d’un virage entre deux barrières de sécurité, nous commençons à entre apercevoir les constructions hautes du Fort de l’écluse. Entre les deux barrières un sentier avec un panneau interdit au voiture et motos, il est balisé en jaune. J’hésite, il descend fortement et semblerait rejoindre ma trace un peu plus bas. Je lis mal la carte et pense que je devrais remonter cette forte pente. Plus tard je regretterais en m’apercevant que c’est la route qui descend vers le chemin et pas le contraire.  Enfin dans un virage nous avons un espace plus large servant de parking et une magnifique vu sur le Jura et notre itinéraire d’hier, les combes de l’Enfer et le fort de l’écluse. [Fort l’Ecluse offre aujourd’hui les vestiges de plusieurs siècles d’architecture militaire (tours, tourelles de guets, meurtrières, échauguettes, casemates, chambres à munition). Votre visite du Fort l’Ecluse sera l’occasion de découvrir le mode de vie des 150 hommes qui composaient la garnison, l’importance et la diversité du système de défense et de repli des troupes.

Fort l’Ecluse a été érigé, à flanc de montagne, dès le XIIIe sur les contreforts du Grand Crêt d’Eau (1621m), l’un des plus hauts sommets des Montagnes du Jura. Passage stratégique entre le Royaume de France et les Savoies, le défilé du Rhône fut l’enjeu de nombreux conflits à travers les siècles. Fort l’Ecluse fut construit pour faire face  aux envahisseurs les plus tenaces. Tourelles de guet, casemates, chambres à munitions… Un labyrinthe malicieux protégé dans une zone classée de plus 1800 hectares. Désaffecté en 1956, Fort l’Ecluse revit aujourd’hui dans une dimension essentiellement touristique et sportive.  Chaque été la forteresse s’anime d’une programmation culturelle étoffée (concerts, théâtre, expositions…) et de son  « Défi du Fort », un contre la montre individuel cumulant 760 m de dénivelé et 1165 marches à gravir entre le fort inférieur et le supérieur !

Le Fort l'Écluse ou Fort de l'Écluse et plus anciennement Fort de la Cluse est un ouvrage militaire fortifié, des XVIe et XVIIe siècles profondément modifié vers 1830, construit à flanc de montagne pour contrôler le défilé de l'Écluse passage du Rhône en sortie ouest du bassin genevois en France. Il offre les vestiges de plusieurs siècles d'architectures militaires, tours, tourelles de guet, meurtrières, échauguettes, casemates, chambres à munitions. Il est construit en réemployant les vestiges de l'ancien château fort des sires de Gex fondé entre 1225 et 1277, connu sous le nom de château de la Cluse de Gex. Le défilé de l'Écluse est depuis l'époque romaine un passage naturel stratégique entre le Jura et les Alpes. Dès 58 av. J.-C., Jules César fait bâtir une tour en bois ; la « tour de César » et une enceinte, ce qui n'empêchera pas les Helvètes de la prendre. Au XIIe siècle, le village de la Cluse, ainsi que le défilé qui en dépendait et que commande aujourd'hui le Fort-l'Écluse, appartenaient aux moines de Saint-Claude qui en reçoivent en 1184 confirmation de l'empereur Frédéric Barberousse et y bâtissent la même année une chapelle. Au mois de juin 1225 les moines inféodent le village à Amédée II, seigneur de Gex, contre le fief de Divonne. Ce dernier y fait bâtir une petite construction militaire, bientôt transformée en maison forte, puis en château, pour assurer le passage et prélever un droit de passage sur les personnes et les marchandises empruntant cette importante route entre le bassin Lémanique et Bellegarde. Léonette, dame de Gex, reconnait tenir, en 1278, du fief de Béatrix, dame de Faucigny, son château de la Cluse, que Guillaume de Joinville, fils de Léonette, vend, le 13 janvier 1293, au comte Amédée V de Savoie, moyennant 2 100 livres de viennois. Position stratégique de premier ordre, il fut l'enjeu de nombreux conflits militaires.
En 1305,
Jean Ier de Châlon, seigneur d'Arlay, partisan du dauphin de Viennois, s'en empare de vive force ; puis il est pris et repris en 1311 et 1318. En 1325, Édouard de Savoie ne pouvant s'en rendre maître, après neuf jours de siège, l'achète de la trahison du commandant de la place, qui sera pendu pour sa félonie. Le château devient savoyard et est érigé en chef-lieu de châtellenie. De cette époque il subsiste notamment la tour semi-circulaire dite « Tour de César » du XIIIe siècle et divers bâtiments du XVe siècle. Vers la fin du XVe siècle, d'importants travaux de restauration et de consolidation sont entrepris. En 1536, les troupes bernoises s'en emparent et ne le restituent aux Savoyards qu'en 1564 avec le traité de Lausanne. En 1589, l'armée des confédérés protestants de Berne l'attaque en vain, mais le force à capituler, le 21 avril 1590. Le 1er mai suivant, Amédée de Savoie, frère du duc Charles-Emmanuel, le reprend aux Bernois. En 1600, durant la guerre franco-savoyarde, il ne peut résister aux troupes du maréchal de Biron, et le traité de Lyon de 1601 l'assure à la France. Il va alors subir une complète transformation et ne rien rester de l'ancien système de défense. Durant tous les XVIIe et XVIIIe siècles les ingénieurs du Roi vont doter le site d'une enceinte et d'une tour ronde (1638), de fossés et d'un renforcement de la muraille (1677), d'embrasures d'artillerie, d'une casemate, d'une passerelle (1690-1700), d'une place d'arme, d'une plate-forme d'artillerie, d'une nouvelle enceinte. Il est encore modifié en 1720, sous Louis XV, par le directeur des fortifications Biancolelli avec la création d'une route passant à l'intérieur du fort (1721-1723). Cet ensemble constitue l'actuel fort inférieur. Au début du XVIIIe siècle, plusieurs compagnies françaises de soldats invalides et une compagnie irlandaise étaient détachées en garnison dans ce fort. Le 3 janvier 1814, Fort-l'Écluse se rend à un chef de détachement de l'armée autrichienne, commandée par le comte Bubna, sans avoir riposté un seul coup de canon au seul obus qui l'avait atteint. Le 1er mars suivant, le général français Bardet, aidé de 200 paysans, force la garnison autrichienne à se rendre à discrétion. Enfin, le 7 juillet 1815, les Autrichiens s'en emparent de nouveau, mais après des pertes considérables, que leur fit subir le commandant Villetard de la Guérie, qui ne leur abandonna que des ruines embrasées. De 1820 à 1828, des travaux considérables d'aménagement et de renfort y furent exécutés, sous la direction du commandant du génie Soyer. Le fort d'en haut, qui en fait une place inexpugnable, a été construit d'après les projets du général Haxo afin de protéger le fort inférieur d'une possible attaque par la montagne. La première pierre est posée le 15 avril 1834 et les travaux ne prendront fin qu'en 1841. Plusieurs casemates d'artillerie et de batteries-terrasses y sont aménagées. De nouveaux bâtiments de logements y sont aussi construits. Ce fort est relié à celui d'en bas par une longue galerie souterraine, composée de 1 165 ou 1 188 degrés. Avec le rattachement de la Savoie à la France en 1860, Fort l'Écluse perd tout intérêt stratégique. Durant la Première Guerre mondiale, le fort est réoccupé par des garnisons, afin de contrôler la route. En 1936, un tunnel routier est construit dans la montagne sous le fort : il permet aux véhicules d'éviter la traversée du fort et de gagner du temps sur le trajet. Entre 1936 et 1939, des ouvrages militaires de type Maginot sont rajoutés pour contrôler à nouveau le passage. Durant la Seconde Guerre mondiale, le fort est l'objet de combats entre des troupes françaises et allemandes pendant la bataille des Alpes en 1940. Les soldats français dans le fort tiennent la position à partir du 10 juin, et elle ne sera abandonnée que le 3 juillet, huit jours après l'Armistice du 22 juin 1940. Pendant la guerre, le fort est occupé par l'armée allemande. Ce sont les soldats allemands de la garnison qui brûleront le village de Chevrier en 1944. Après le conflit Fort l'Écluse est occupé par l'armée française jusqu'à sa désaffectation survenue en 1956. Laissé à l'abandon, le fort est victime d'actes de vandalisme, avant d'être mis en vente dans les années 1970. Une association, l'Association pour la Protection et la Mise en Valeur du Fort l'Écluse, est créée en 1978 avec pour objectif de réaliser des chantiers de nettoyage, de petits travaux et des animations (son et lumière, spectacles, visites guidées, expositions artistiques, etc.). En 1981, le syndicat intercommunal des dix-neuf communes du pays de Gex achète le site pour 50 000 francs. En 1993, la décision est prise de mettre le fort en lumière ; un projet plus ancien d'y créer le « musée des Pays de l'Ain » sur le thème de la frontière n'aboutira pas, malgré la création d'expositions sur ce sujet. En 1995, une nouvelle association est créée dans le but de gérer les animations. En 1997, la propriété du fort passe à la communauté de communes du Pays de Gex chargée de la réhabilitation et de la mise en valeur du site. Elle succède en 2008 à l'association « Fort l'Écluse Animation » dans la gestion du site et des animations. Wikipédia.

L’un des Sites internet du Fort de l’écluse expliquant en image la restauration https://png.archi/processus/musee-du-fort-lecluse-leaz]. Nous venons de contourner le Vuache La route descend et un bas coté commence naître, la plaine du Genevois se découvre. Devant nous les petites montagnes, accident géologique avant les grandes montagnes. [Le défilé de l’Ecluse représente un goulet providentiel pour les migrateurs d'automne en provenance l’Europe du Nord-Est. Ce couloir constitue une voie migratoire d'importance européenne pour de nombreux oiseaux. C’est le as des Pigeons ramiers qui empruntent ce passage par centaines de milliers, même si ces dernières années, leur nombre a diminué notablement. Le Pigeon colombin utilise également cette voie. Les Rapaces comme la Buse variable, la Bondree apivore, le Milan noir, le Milan royal, l’Epervier d'Europe passent en nombre important

Des Passereaux comme l'Alouette des champs, l'Etourneau sansonnet, a Bergeronnette printaniere, l e Corbeau freux sont aussi du Voyage. Moins nombreuses sont les Cigognes noires et les Cigognes blanches, les Grues.

Le défilé de l'Ecluse (déformation du terme "défilé de la cluse") avait déjà intrigué Horace-Bénédict Saussure qui, dans ses Voyages dans les Alpes (1779-1796), écrivait: « J'ai désiré de connaitre  l'origine de cette ouverture, si intéressante pour nous. Mes observations, comme on le comprend bien, n'ont abouti qu'à des conjectures ». Aujourd'hui les géologues qui disposent de nombreuses nouvelles données évoquent plusieurs hypothèses : présence d'une faille à plus ou moins fort rejet vertical, structure de pli différente de part et d'autre du Rhône, érosion fluviatile lors de l'assèchement de la Méditerranée, il y a 6 millions d'années, érosion glaciaire au Quaternaire, etc. Pourtant aucune d'entre elles ne fournit de réponse pleinement satisfaisante au problème de la genèse de ce défilé (cluse) remarquable. Dans le défilé de l'Ecluse, l'entaille du talus de la route reliant Chevrier à Arcine découvre tous les terains qui constituent la Montagne du Vuache. II s'agit de roches essentiellement calcaires, plus rarement marneuses, redressées a une soixantaine de degrés, mais qui se sont déposées à l'horizontale au fond d'une mer plus ou moins profonde, entre le Jurassique supérieur et le Crétacé inférieur, soit entre 150 et -110 millions d'années (MA). Depuis la fin du XIXème siècle, ces terrains ont fait l'objet de nombreux travaux. L'étude de la succession des couches, de leur composition (lichologie), de leur épaisseur et de leur inclinaison (plongement) est fondamentale pour reconstituer la structure géologique en profondeur et au sein d'une montagne. Cette connaissance est indispensable avant le percement de tunnels ou l'implantation de forages.

Les recherches paléontologiques menées sur les fossilles du Vuache et des régions voisines depuis plus de deux siècles ont conduit à l'identification de toute une série de fossiles, jusque-la inconnus. Décrits pour la première fois ici, ces fossiles servent d'étalons (holotypes) dans le monde entier pour dater les couches;  leurs noms évoquent la toponymie locale, tels Eclusia et Valserina, deux microfossiles (foraminifères) découverts ici. Des restes de crustacés et de carapaces de tortues fossilles datant de -130 MA. Panneau d’information]. J’arrive enfin à Chevrier, village dont nous avons le nom sur les poteaux d’informations depuis un bon moment. Je retrouve sur la gauche mon balisage jaune et me dit que j’aurais du prendre le petit sentier au niveau du point de vue sur le défilé de l’écluse. Chevrier c’est presque la fin du parcours, maintenant plus de surprise ce n’est qu’une succession de villages. Je suis étonnée de trouver des pommeraies. Je ne pensais pas que c’était un secteur réputé pour les pommes. La Normandie, la Bretagne et le Limousin m’était connu mais pas ce secteur. D’un autre coté je n’ai vu que deux producteurs, ce doit être très local comme distribution. Je dois dire que le paysage est sublime. A ma gauche et un peu derrière le Jura avec le Crêt d’eau et sa Combe d’Enfer. Un peut plus loin la montagne pointue, peut être le Reculet, en tout cas hier nous étions sur ses crêtes. Devant nous, les petites maisons de Chevrier, mais derrière ses dernières la plaine puis la montagne, sur notre droite le Vuache, montagne verdoyante, notre itinéraire de l’année prochaine, dès le premier jour il faudra grimper là haut. Passons devant l’église [On dit qu’à l’ origine, 

 l'église fut une dépendance des Templiers (une porte est surmontée d’une croix de Malte. Dans les années 1411 1414, l’église était sous la présentation du duc de Savoie. L'évêque Jean-Louis de Savoie accordait 40 jours d'indulgences aux fidèles parce qu'elle tombait en ruine. La chapelle était renommée pour ses pèlerinages et ses miracles. Il accordait la même faveur à l'église paroissiale, riche en reliques. A la Révolution, la paroisse de Chevrier fut rattachée à Vulbens. Mais en 1821 l'ancienne église put être « réconciliée Comme chapelle rurale sous le patronage de saint Joseph. On y entre par un portail en cintre brisé, typique du XV siecle. La nef comporte une chapelle au sud et un chevet rectangulaire vouté en berceau brisé, survivance romane tardive. les fenêtres paraissent récentes. Dans sa partie nord, elle est accolée à un bâtiment qui servait autrefois de cure. Dans les années 1970, lors de travaux de réfection, on découvrit des peintures murales datant des XV et XVI siècles XVIII pour celles du chœur). La nef comporte une série de six panneaux entourés d'un cadre peint et reliés par une frise végétale représentant un cycle de la vie du Christ: la Visitation, la Nativité, la Présentation au Tempe, Jésus enseignant au Temple, Jésus au Jardin des Oliviers, la Flagellation et le Couronnement d'épines. Un autre panneau, sur la partie inférieure du mur nord, représente une figure isolée identifiée comme sainte Victoire, protectrice locale. Dans le chœur figure le portrait de saint Martin, patron de la paroisse, ainsi que deux autres personnages identifiés comme saint François de Sales et saint Michel qui se font face. Dans la petite chapelle du mur sud, un panneau détérioré subsiste, représentant les ames tirées du Purgatoire par un ange, selon un modèle attesté dans l'art baroque savoyard. Extraie panneau d’information.]. Poursuivons notre bitume, nous arrivons au rond point et entrons dans Vulbens malheureusement je ne prends pas le temps de vérifier si les églises sont ouvertes [Son existence est attestée dès 1265 dans un acte de possédait une l'abbaye de Chézery qui part des dîmes de la paroisse avec le seigneur du Vuache. Vulbens aurait été un domaine des rois de Bourgogne, ce qui pourrait expliquer à sa dédicace Saint-Maurice. Lo paroisse de Bans, dont l'église avait été emportée par une crue du Rhône en 1599, fut réunie à Vulbens en 1792, lors de la création du Mont-Blanc. Sous le Consulat, par lettres patentes d'août 1803, Chevrier et une partie de Dingy lui sont rattachés également. Cela nécessite, entre 1820 et 1830, un agrandissement de cet édifice datant du XVe siècle, en lui adjoignant deux nefs latérales. Le clocher, détruit depuis la Révolution, est reconstruit sur le côté sud dès 1820. De 'ancienne église ont été conservés le chœur à chevet plat de caractère gothique, ainsi que la chapelle gauche au nord. On voit encore de l'extérieur une fenêtre géminée aujourd'hui murée. L'ancien portail qui avait une forme ogivale fit place à celui que l'on voit aujourd'hui. L'église est de type « basilical » en style néoclassique avec un voûtement d'arêtes. Entre les travées, des arcs doubleaux à pilastres doriques rythment les voûtes des trois nefs. L'autel est en stuc surmonté d'une peinture de Ferraris représentant saint Maurice en armes. Sur la tribune, une huile sur toile figure son apothéose peinte par Laurent Baud en 1885. L'autel latéral gauche est dédié à saint François de Sales, représenté « aux yeux bleus transmettant un regard captivant ». Au XX siècle, cette chapelle appartenait au marquis de Chaumont. Auparavant, en 1606, lors de la visite de saint François, l existait deux chapelles : une sous le vocable de Sainte-Catherine, attestée depuis 1484, de la présentation des Montchenu, seigneurs du Vuache et une autre ruinée de la maison de Cusinens, seigneurs de Faramaz. Panneau d’information.]. Au rond point suivant je passe à droite de la mairie-école par la rue de la Fontaine. Au carrefour suivant je fais un esse gauche-droite et prend la rue de Vy Bochenay. Il est vrai que je pourrais prendre la D 1206, mais il m’a semblé que je serais plus au calme par de petites routes latérales. Je débouche malgré tout sur la départementale que je prends à droite, traverse la zone commerciale, et me prends l’orage. Je couvre le sac pour protéger mes affaires, mais ne sort pas mon imper, cela ne dure pas longtemps, mais je suis trempé. Je rentre dans Valeiry, demande à deux reprises ou se trouve la gare, les panneaux étant avares de ce renseignement. Il ne pleut plus. Je suis arrivé exténué avec deux heures d’avance sur l’heure du train. Je trouve un vague terrain, me permettant de me changer entièrement. Je revête mon costume de voyage, me badigeonne d’anti transpirant. Je redeviens un bobo civilisé sentant bon, alors que mes affaires son à tordre de transpiration et de pluie. Mes voisins de TGV ne pourront pas me regarder de travers en se bouchant le nez durant mon long trajet pour rejoindre Paris.

Long trajet. Si le train entre Valeiry et Bellegarde fut à l’heure ce ne fut pas le cas du TGV qui fut supprimé. Petit détour par Lyon avec un TER, puis un TGV vers Paris. Deux heures de retard. Au moins cela m’a fait découvrir le bas du plateau du Rotord et c’est beau. La montagne est déchiquetée. De retour à la maison, je me rends compte le plateau du Rotord se poursuit par le col du Grand Colombier. Alors l’année prochaine je traverse le Vuache, puis change de rive pour rejoindre la GTJ, traverser le Grand Colombier et changer de rive une nouvelle fois à Culoz pour rejoindre la Grande Chartreuse, soit par le GR 9 et 65 ou rejoindre le 965. Les uns étant en bordure du Rhône, l’autre du Lac du Bourget, avec peut être un avantage pour ce dernier il passe à Aix les Bains et il y a des transports. Mais c’est une autre histoire

 

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 

 Entre 15 et 30%

 0.253

 1.17

 

 

 Entre 10 et 15%

 0.755

 3.49

 

 

 Entre 5 et 10%

 2.287

 10.57

 

 

 Entre 1 et 5%

 7.062

 32.63

 

 

 Total

 10.358

 47.86

 

 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 5.158

 23.83



 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 4.085

 18.88



 

 Entre 5 et 10%

 0.997

 4.61



 

 Entre 10 et 15%

 0.791

 3.66



 

 Entre 15 et 30%

 0.253

 1.17



 

 Entre 30 et 55%

 0

 0



 

 Total

 6.126

 28.31



 

Total trace: 

 21.64

 100 %




 
 
 
 
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