km temps
arret V/d V/g Dénivelé
16 4:40 0:30 3,4 3,1 689 + (1027 par le calculateur de la carte)
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Carte OpenStreet Trace Randogps
Trace GPS et Topo sans commentaires
Le code mobile de cette randonnée est b313081
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La nuit dans le gîte fut difficile, ce n’est pas
que mes compatriotes ronflaient, c’est que pour essayer de refroidir le
dortoir, nous avons dormis la fenêtre ouverte, et j’ai pu compter les heures et
les demi heures jusqu’à minuit, j’ai réussi à sombrer un peut après.
Je n'ai plus l’habitude d'entendre égrainer les heures ainsi, chez moi, dans mon village, cela fait de nombreuses années que des habitants se sont plaint auprès du maire. Le clocher et la Mairie reste silencieuse de vingt heure à huit heures. Comme
j’avais beaucoup de mal à m’endormir j’étais à l’écoute du moindre bruit, et lorsque tout les bruits parasites du village ce sont éteint, j’ai cru
qu’il pleuvait. Mais ce n’était que le chant mélodieux de la rivière coulant à
un peut plus de 300 m de là. Nuit courte.
Avec la canicule mes compagnons de
chambrés étant cyclistes, ont décider de se lever à 4h45. Ils ont prévu
plusieurs cols à grimper aujourd’hui, et préfèrent les réaliser à la fraîche,
(même le matin il fait chaud, mais au moins le soleil n'est pas à son zenith). Ils s’entraînent
peut être pour l’Ariègeoise, course regroupant chaque année un peut plus de
monde, cette année 5300 personnes. Je les laisse se préparer et me lève peut de
temps après eux. A 6h30 je suis prêt à partir.
Je ne suis pas le seul à partir si tôt, dans l’autre dortoir deux autres personnes
sont prêtes également à partir pour la haute montagne, ils font peut être le GR 10 qui ne passe pas loin, une branche de ce circuit descend jusqu'à Aulus. Le gardien du gîte m’a
indiqué un chemin pour rejoindre Ercé sans prendre
la route, ce doit être le
même chemin que j’ai sur mon GPS. Il faut environs 4 h00 pour réaliser les 14km (8
km par la route). Jusqu’à ce matin j’hésitais. Un bus à la demande doit me prendre à 14h00, je ne dois pas le louper.
J’aurais pu le prendre à Aulus comme ont me l’avait proposé, mais ne voulant
pas escamoter ma dernière journée de marche, j'ai préféré Ercé, et puis pour l'année prochaine il sera peut être plus facile de partir ou d'arriver de ce village. Hier, je me disais, je vais
prendre la route les chemins ne sont vraiment pas facile par ici, il y a encore 500 m ou
un peu plus de dénivelés positif, alors que par la route on ne fait que
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Cabane de Bazet |
descendre. D’après les calculs
temps dénivelé j’ai entre 4h30 et 6h00 de marche, il ne fallait pas que je
parte après 8h00. 6h30 je parts et sans hésitations je prends le chemin des
écoliers, j’ai 7h30 devant moi pour parcourir la quinzaine de kilomètres. Je
descends dans le bas du village, au rond point j’ai encore le choix, la route
directe ou la montagne ? Va pour la montagne. Je traverse la rivière du
Garbet : [C'est un sous-affluent de la Garonne. De 25,1 km de longueur, le Garbet prend sa source dans l'étang du Garbet, sur le flanc nord de la Pique Rouge de Bassiès (2 676 mètres), non loin de la frontière
espagnole. De manière générale, son cours est orienté du sud-est vers le
nord-ouest. Après un parcours de 25 kilomètres, il se jette dans le Salat en rive droite à Oust. Le Garbet présente des fluctuations saisonnières de débit bien
marquées, comme c'est souvent le cas en territoire de haute montagne. Les
hautes eaux se déroulent au printemps et se caractérisent par des débits
mensuels moyens oscillant entre 8,28 et 12,50 m3/s, d'avril à
juin inclus (avec un maximum en mai). Dès le mois de juin, le débit chute
rapidement jusqu'aux basses eaux qui ont lieu durant la plus grande partie du
reste de l'année (d'août à février). Durant les basses eaux, le débit mensuel
moyen oscille entre 3,47 et 5,11 m3/s, avec un plancher de 3,47
en septembre. Wikipédia] Je prends la D 8f en direction du col de Latrape 1098
m. Un panneau d'information nous indique le chemin par le Bazet et son refuge
par les GR, puis le Col de Latrape à 1h15 par un balisage jaune. Après le premier virage de la route nous quittons le bitume pour emprunter
le sentier grimpant sur la droite, c’est le GRP du Val Garbet, mais également le
diverticule du GR 10 permettant aux randonneurs de se rendre au gîte et de
faire des provisions. Cette partie du chemin vient d’être entretenue l'herbe à été coupé. Cela commence
à bien grimper et permet de couper le virage en épingle à cheveux de la route. Coupons cette
dernière et poursuivons les
GR dans le bois de Biscote et Taillade, cela grimpe
dur et l’on commence à regretter de ne pas avoir pris la route. De 742m à Aulus
nous passons à 977 m. Nous trouvons des panneaux d’informations nous indiquant une rando local balisé en jaune partant sur la gauche et la
passerelle de Bazet en poursuivant tout droit. Je poursuis tout droit. Comme nous passons entre les montagnes j’espère que ce
n’est pas une passerelle suspendue dans le vide entre deux sommets... Nous
arrivons à la cabane de Bazets, un abri qui peut servir en cas de mauvais
temps, ou pour les vrais baroudeurs réalisant le GR 10 d'Est en Ouest et disposant de nourriture et d'un matériel de bivouac. Nous quittons les GR pour emprunter un balisage jaune, la grimpette
continue dans une prairie et nous apercevons les hauts sommets, autour des 2000
m des pics de Freychet, ou de Cerda, voir encore du Mont Rouge. Le balisage est
toujours aussi mal fait sur ce chemin local, mais il va y avoir un trail alors le chemin à été
nettoyé
et de la rubalise pend aux arbres. Nous passons cette fameuse
passerelle de Bazets au dessus du ruisseau du Fouillet. Je suis trempé de sueur, il doit être 7h30 ou 8h00
et je fais mon premier arrêt rafraichissement dans cette eau glacé descendant de la montagne et encore alimenté par les derniers névés. Je plonge dans l’eau froide casquette et
tee-shirt pour retirer
la transpiration, j'y trempe même les pieds. Cela fait du bien mais c'est froid. Quelques heures plus tard je ne
saurais toujours pas si cela n’a pas sécher ou si c’est de nouveau de la
transpiration… Le chemin descend et n’est pas facile, un tapis de feuille
glisse sous les pieds, je n’ai jamais vu un tapis de feuilles pareille, à croire que personne n'emprunte ce chemin, ou que cette partie du sentier est à l’abri du vent.
Je fais
une seconde lessive au ruisseau des Foursons et poursuis ma descente vers le
col de Latrape. Nous rencontrons un balisage jaune et un poteau d'information. Nous sommes à Fougarolle, le col de Latrape est à 15mn tout droit et le sentier sur la gauche part vers Souleillous. En débouchant au col, je suis étonné par les habitations que je trouve autour d’une
terrasse de café, cela ressemble à un village de villégiature pour les skieurs. Je pense qu'il faut vraiment aimer la nature, le calme, mais en plus le silence pour louer l'été on est tout de même loin de tout par ici ! En regardant la carte, puis en suivant la route je verrais les câbles d’un Téléski reliant le col à la station de sport d'hiver. Derrière la
montagne
c’est la station de ski de Guzet des neiges et de Prat Mataou. Nous débouchons
sur la D8f que nous prenons à gauche et descendons la route. Nous trouvons une
pancarte nous indiquant sur la droite le Turon d’Isaac à 0h45 et le val d’Ajéou 1h05, par ici le chemin
est moins bien entretenu, nous remontons à nouveau. Nous arrivons à Turon D'isaac. Y avait-il un fléchage ? Fatigué, Est-ce que j'ai prêté attention à cette bifurcation ? je ne vois pas la la fourche et le balisage jaune partir sur la droite et poursuis une belle piste balisée en jaune sur la
gauche. (C'est la trace rouge sur la carte. La trace GPS ne passe pas par là. Il ne faut pas faire l'erreur deux fois.) J’arrive dans les alpages du val d'Ajéou et vois que je ne suis pas sur ma trace. Une
pancarte me dit que je peux poursuivre un balisage jaune vers le gouffre d'Ajéou. Sur la
gauche une bonne route redescend vers la départementale. En poursuivant vers le
gouffre je pourrais rejoindre ma trace, mais je ne sais pas en combien de temps
et il commence à se faire tard. Je
prends un chemin non balisé pour couper, mais je m'aperçois vite qu'il ne me rapproche pas alors je bifurque par un sentier sur la droite. Le chemin se termine malheureusement en cul de sac je suis vraiment fatigué, je ne m'en suis même pas rendu compte en regardant la carte. Dans la prairie je me dirige vers le bois.
Mauvaise pioche. Faut pas prendre le hors piste en montagne… Après quelques
contours, je passe une clôture et entre dans une prairie spongieuse, heureusement
qu’il n’a pas plu depuis longtemps. J’aperçois quelques maisons très espacés qui me semble abandonnées,
je me dis qu’un chemin doit les relier. Mauvaise pioche, ses habitations
d’alpages ne sont plus utilisées depuis des lustres et aucun chemins ne les relie entre elles. Je
poursuis en contournant les vaches, saute une nouvelle clôture et m’épuise
entre taillis et prairie spongieuses. Enfin je trouve un beau chemin et ma
trace, heureusement j’approchais du bord du plateau. Je prends le chemin sur la
gauche un panneau d’information me dit
que poursuivant tout droit je me dirige
vers le gouffre D'Ajéou et il y a bien une flèche indiquant le Turon d'Isaac et le col, le balisage existait bien, c'est moi qui l'ai loupé. Je ne fais pas attention à l’autre information, commence
à suivre le beau chemin et heureusement je regarde le GPS et je m'aperçois que je m’éloigne de
nouveau de ma trace, petite marche arrière et j’aperçois une flèche m’indiquant Ercé à 1h15 (je l’avais vu cette flèche, la fatigue à fait
que je ne l’ai pas imprimé). Je prends donc sur la droite un petit chemin qui
descend rapidement le flanc de la montagne, nous passons un ancien village en
ruine et arrivons à une intersection. le balisage jaune se poursuis à droite, un
nouveau balisage part sur la gauche. Une information sur un beau
poteau en bois comporte une gravure de randonneur et d’un berger.
Je prends à
gauche et le regrette rapidement, ce chemin de berger n’est pas entretenu, j'ai encore de l'herbe jusque sous les bras, un peu plus loin tout un pan de
mur est tombé, à cause du poids du lierre ou des pluies, ravinant le liant en
terre maintenant les pierres. Il est impossible de passer sur une dizaine de
mètres. On débouche sur une prairie et l’on se demande si l’on a pas perdu le
chemin, mais non débouchant sur une route, nous retrouvons le beau poteau en
bois, nous indiquant qu’il faut remonter sur la gauche vers la montagne. Le
découragement me gagne, il fait chaud, j’en ai mare
de ses chemins mal
entretenus. En descendant cette route on rejoint la D 32 et Ercé. Je quitte le
balisage prends à droite retrouve la D 32 que je prends à gauche j’arrive à
Ercé. Il est midi je m’approche de la rivière pour trouver un endroit pour
manger, manque de chance tout les terrains adéquate ne sont pas accessible et
fond partie de propriétés privées. Je me trouve tout de même quelques pierres
peut confortable en bordure de l'eau, je me déchausse, fait sécher mes chaussettes et refroidit mes
pieds dans de l’eau pas très chaude du Garbet. Après un frugal repas je me dirige vers le
centre ville, il me reste encore deux heures avant que l’on vienne me chercher.
Je trouve un espace de détente en bordure d’un étang, j’y fais la sieste, sans
oublier l’heure. Le mois dernier j'avais fini mon périple avec une douleur au talon d’Achille, cela me faisait un peu peur pour cette semaine de rando. Aucune douleurs cette fois ci. Trois semaine de repos, et cette fois ci avec la chaleur j'ai but mes quatre litres par jours, les distances étaient plus courtes, j'ai marcher également moins vite.
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ;
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