Que y a t-il derrière la Seine
Voilà un peut plus de soixante petites Promenades réalisées
coté rive gauche de la Seine, mais que y a t’il rive droite. Il y a la Brie.
Les betteraviers…… Surnommé ainsi par mes collègues de travaille
citadins. Pour eux la Seine et Marne ce n’est, à l’automne, qu’un défilé de
camions boueux sur des routes boueuses transportant des tonnes de betteraves. J’avais beau leur dirent :
Fontainebleau c’est un désert de sable planté d’arbres entre la Brie et la
Beauce, rien à faire j’étais un betteravier…..
Ado, j’aimais bien
me promener à vélo de l’autre coté de la Seine, Je trouvais ses petits villages charmants, les routes tranquilles. Cela me changeait un peu de la foret, mais je
revenais vite à mes premiers amours ; La foret de Fontainebleau.
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Cliquant ici Décembre 2015
Km heures
arret V/d V/d
dénivelé
12,2 2h10
13mn 5,6 5,1 92
Départ :
Château de Vaux le Vicomte. De Melun vous trouverez des panneaux vous indiquant
ce merveilleux château
sur la D 215. De
Melun prendre la D636 direction Meaux, passez un rond point la D 215 c’est une
petite route sur la droite. Mais trouverez-vous une place sur le parking du
château ? L’hiver certainement, l’été, les week-ends certainement pas.
Je préconise
au lieu de partir directement du château, de partie de Maincy petit village
situé sur la D 82
E2. C’est la même direction que le château mais
vous trouverez au rond point cité plus haut la
direction de ce village.
Pourquoi
partir du Château ? C’est un magnifique château, l’un des plus beaux. Aussi beau que Versailles, puisqu’il en a été le précurseur. Louis XIV à
utilisé les mêmes architectes et décorateurs. Alors il vaut mieux visiter le
château avant la promenade, après nous risquons d’être un peu boueux. Avec la
visite du château, prévoir la journée. Les appartements et les jardins
prennent un certain temps surtout si vous allez à pied jusqu'au grand bassin et
que vous en faite le tour par la statue d’Hercule. Cela représente déjà un bon
tour……
[Vaux le vicomte :
En 1641, Nicolas Fouquet, jeune parlementaire,
acquiert le fief de Vaux-le-Vicomte. Vingt ans plus tard, il en fait un
chef-d’œuvre unique : le château et le jardin sont parmi les plus beaux de
France. Pour la première fois dans l’histoire, ce visionnaire réunit sur
un même projet l’architecte Louis Le Vau, le peintre-décorateur Charles Le Brun
et le jardinier André Le Nôtre.
Victime d’un complot, Fouquet est arrêté puis condamné au bannissement puis
à la prison à vie par Louis XIV en 1661. Vaux-le-Vicomte est alors mis sous
scellés et le roi saisit la quasi intégralité de ce qu’il contient :
tapisseries, mobilier, peintures, livres, tapis… jusqu’aux orangers ! Madame
Fouquet mettra 10 ans à récupérer son bien où elle se retirera avec son fils
aîné. Après la mort de celui-ci, elle se résout à se séparer du château de
Vaux-le-Vicomte qui est mis en vente en 1705. Claude-Louis-Hector de Villars, Maréchal et Pair de France, l’acquiert, et en apprécie le charme
pendant de longues années. Son fils le vend en 1764 au Duc de Praslin. Ses
descendants le conserveront pendant plus d’un siècle, dont 30 ans d’abandon,
avant de le remettre en vente.
En juillet
1875, alors que le château est vide et que le jardin à la française n’est
plus qu’un lointain souvenir, le domaine de Vaux-le-Vicomte est mis aux
enchères publiques. Un amateur d’art, Alfred Sommier, l’achète et commence
un immense travail de restauration pour restituer au domaine son incomparable
beauté d’origine. (Cession du
Château de Vaux-le-Vicomte. Depuis 30
ans, le Château de Vaux-le-Vicomte est laissé à l'abandon : le château est
inhabité, en partie démeublé et vide et les jardins sont en friche. En 1875,
Gustave Guyot de Villeneuve, amateur d'art et bibliophile, informe son ami Alfred
Sommier de la vente prochaine par les ducs de Choiseul-Praslin du Château de
Vaux-le-Vicomte, qui risque d'être démoli. Le 15 juin
1875 à Paris, celui-ci fait acheter par son notaire, à la bougie :
- les château et terre de
Vaux-Praslin,
- jardin et parc clos de murs
(370 hectares),
- dépendances (27 hectares),
- ferme de la Basse Cour (144
hectares),
- ferme de la Ronce (139
hectares),
- ferme des Granges (203
hectares),
|
L'Almont à la sortie du grand canal |
en 3 lots,
réunis pour 2 275 400 francs-or. De 1875 à
1908 le couple Sommier consacre l'énorme somme de 5 558 000 francs-or pour
financer les gigantesques travaux de restauration des bâtiments vieux de 2
siècles, menés par le célèbre architecte Hippolyte Destailleur. Edme
Sommier, fils d'Alfred Sommier, et Germaine Casimir Périer, son épouse
poursuivront l'œuvre familiale.http://www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?Locutions=Alfred+SommierSes enfants poursuivront son œuvre après sa mort, et,
aujourd’hui, ses descendants directs, Patrice et Cristina de Vogüé, épaulés par
leurs enfants Jean-Charles, Alexandre et Ascanio poursuivent l’œuvre commencée
il y a 140 ans. http://www.vaux-le-vicomte.com/decouvrir/lhistoire/3-siecles-dhistoire-2/].
A la sortie du château ce diriger vers Melun en longeant le mur (sur la
carte vers le point 79) C’est également le GR. A l’angle du mur prenons à gauche
toujours le GR le chemin descend et pénètre dans un bois. Nous arrivons au ru
de l’Almont des grilles permettent d’entre apercevoir le grand bassin. Une
rivière qui change de nom : [
L'Almont est un affluent de la Seine en rive droite. Elle porte
le nom de ru de Courtenain de sa
source au village de Fontenailles,
puis ru d'Ancœur jusqu'au parc du château de Vaux-le-Vicomte, pour devenir l’Almont jusqu'à sa confluence avec la
Seine à Melun. (Wikipédia)]. Descendons son cours qui serpentes lentement dans ce vallon. Nous débouchons
sur la D82
e2 que nous prenons à gauche, passons au dessus de
l’Almont, nous entrons dans Maincy [
Maincy a été
créé au Moyen Âge, comme en témoigne son
église romane. C'était le village rattaché au château de Vaux-le-Vicomte, au XVIIe siècle. Auparavant, la manufacture des Gobelins était dans ce village. Elle a été déplacée à Paris par
ordre du roi Louis XIV, qui avait évincéNicolas Fouquet, son surintendant des finances, et premier propriétaire de Vaux-le-Vicomte.] Par
la rue des Carmes. Nous nous arrêtons quelques instant devant cette
façade [Les religieuses de l'ordre mendiant du Carmel
s'installent en 1590 dans l'ancien hôtel de Mons, cité dès le XIVe
siècle, dont elles deviennent propriétaires en 1597. Après leur départ du
village, Nicolas Fouquet, en 1658, acquiert le domaine qui comprend encore une
chapelle et le dortoir des religieuses, pour y implanter sa manufacture de
tapisseries dirigée par le peintre Charles Le Brun. Il fonde dans l'ancien
hôtel une maison de charité destinée aux tapissiers de la manufacture, aux
ouvriers du château et aux man'uvriers et vignerons de la paroisse.
|
Moissenay |
300
ouvriers dont 19 tapissiers flamands travaillent dans la manufacture divisée en
ateliers, magasins et logements pour les ouvriers. Elle est transférée à
|
Les Carmes |
Paris
au bout d'une dizaine d'années et constitue le principal noyau de la
manufacture des Gobelins. http://fr.topic-topos.com/maison-dite-des-carmes-maincy]
Poursuivons par la rue Basse Poignet toujours le GR et nous l’abandonnons pour
prendre sur la droite un chemin intra muraux balisé en jaune. Nous arrivons à la
Ruelle du Ru, nous prenons à droite puis sur notre gauche la rue du pavé de
L’église
[A
l'origine, une tour gallo-romaine était édifiée à l'emplacement du clocher
actuel. Aux environs de l'an mille, un premier sanctuaire est édifié, déjà dédié à
Saint ETIENNE.
Vers 1200, sous le règne de PHILIPPE AUGUSTE, une église est construite à
l'emplacement actuel, en intégrant la tour de défense surélevée en clocher.
De cet édifice, subsiste aujourd'hui quelques éléments de maçonnerie et aussi
les quatre gargouilles du clocher actuel. Au XVIII ème siècle, lorsque FOUQUET
acheta le domaine de VAUX-LE-VICOMTE pour faire construire son château, il fit
agrandir l'église de MAINCY.
Le travail fût confié à l'architecte Louis LE VAU, la décoration intérieure était confiée aux menuisiers et peintres de
FOUQUET, ceux-là même qui étaient chargés des travaux au château de VAUX-LE
VICOMTE. Le caractère primitif de l'édifice ne fût pas préservé, les
restaurations furent exécutées dans un style LOUIS XIII qui confère
l'originalité à l'église telle que nous pouvons la découvrir aujourd'hui. A la
période de la révolution, l'église eut à souffrir surtout d'un défaut
d'entretien.
La famille SOMMIER, qui acheta en 1889 le domaine de VAUX-LE-VICOMTE, s'intéressa aussi beaucoup à l'église : des travaux importants
y furent exécutés jusqu'au début de la première guerre mondiale.
Les derniers travaux de restauration intérieure datent des années 1960 et lui
donnent son aspect actuel. http://www.maincy.com/Main.aspx?numStructure=80778&numRubrique=492245]
Remontons la rue et prenons la
première à gauche. Nous retrouvons notre ruelle du ru prenons à droite
suivons le cour d’eau et nous débouchons devant le Lavoir. Prenons à gauche
puis à droite la rue Basse Poignet et encore à droite la rue du Four
poursuivons par la rue de la Borderie et à gauche un nouveau sentier intra
muraux, nous débouchons dans une ruelle qui débouche dans la rue Alfred et Edmé
Sommier que nous prenons à gauche, et enfin à droite la rue Marcelle Certener,
débouchant dans la rue de Sivry que nous prenons à gauche. Nous longeons un mur
C’est encore le parc du château. Nous débouchons sur la D 408 nous la
traversons et continuons en face. Nous
arrivons sur la D 605 que nous prenons à gauche sur une centaine de mètres,
puis tout de suite à gauche passons devant une ferme ‘’les granges’’ le chemin
devient bitumé.
|
Gué au moulin |
Pourquoi ce détour : J’ai suivi
le mur du parc du château. Un large talus bien entretenu le permet. Mais la D 408
mène à l’autoroute et, il s’y trouve beaucoup de voitures et je n’ai pas trouvé
cela agréable.
Revenons à notre trace. Retraversons la D408 et prenons le chemin face à nous. Nous arrivons au mur du château et la
propriété du Moulin de Pouilly. [Avant
d'arriver à la clôture de parc de Vaux-le-Vicomte, se trouve le Moulin de
Pouilly (Pouilly était le nom d'un des villages détruits pour construire le
parc).
“ Moulin
de Poily la Ronce, moulin farinier (à eau) de M. Jérôme PIFFAULT, en l'an
X ”
Pouilly-la-Ronce,
se situant à l'emplacement du parc de Vaux-le-Vicomte, fut réunie à Moisenay en
1657.“ Le moulin de la Ronce n'existe plus, mais la ferme du même nom
appartient à M. le duc de Praslin, propriétaire aussi de celle de Pouilly, non habitée,
et du moulin du même nom, ainsi que de celui dit Soufflet, La ferme de La
Ronce, ainsi que celle de Pouilly, et le moulin de Soufflet appartiennent à M.
le duc de Praslin. Le moulin de La Roue, au Petit Moisenay, appartient à madame
Ve Deneufchâtel celui de Pouilly est occupé par le sieur
Charpentier. http://www.3moulins.net/ancueil2.htm]
|
L'Ancoeur avant le parc |
Nous rencontrons le GR1 passons le gué au Moulin de Pouilly remontons la rue
et nous trouvons après un grillage un sentier sur la gauche. Nous avons quitté
le GR. Le sentier suit la clôture de la propriété (attention sur la droite vous
trouverez un apiculteur (je ne suis pas sur que se dernier soit en activité,
mais la présence de ruches sur le terrain {peut être vide} nécessite d’être
prudent.) Nous retrouvons le mur du château à l’endroit ou l’Ancoeur entre dans
le parc. Souvenez-vous ce cours d’eau change de nom. En effet ici avant
d’entrée dans le parc C’est l’Ancoeur à la sortie du parc c’est l’Almont. Nous
arrivons à l’orée du village de Moissenay.
Le sentier le long du mur devient
impraticable de toute façon après le bois impossible de poursuivre dans le
champ. Le sentier se dirige vers la droite et abouti sur une petite route que
nous prenons à gauche. Nous retrouvons le GR1 que nous suivrons jusqu’au château
en empruntant la D 215 sur la gauche. Route très roulante avec des talus mal
entretenus. Il serait étonnant que vous sortiez de ce petit bout de route sans
griffures ou piqures d’orties.
Mes autres Petites Promenades
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