dimanche 6 avril 2014

Boucle empruntant les GR 13-132-213-et 2 : Etape 8 Courtenay - Courtenay

Etape 8 : Courtenay - Courtenay 28,3km 

 En vert la partie réalisér dans les étapes de 1 à 5

Carte IGN                          Trace GPS et Topo sans commentaires
      
Trace Randogps                 Le code mobile de cette randonnée est b304595

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 KM     Temps    Arret     V/d         V/g         Dénivelé
 28,3     5h07     11 mn    5,5          5,3           124 +


Octobre 2013

Après mes quatre randos d'une semaine sur le RLPLP (Randonner Le Plus Loin Possible sur les GR) Je reprends mes parcours de la journée dans le sud de l'Ile de France . 
Courtenay me tend les bras ou plutôt les jambes. Je prépare mon sac vite fait. Je prends celui des Randonnées Le Plus Loin Possible sur les GR, allégé des vêtements de rechanges, du duvet, et malheureusement de mon imper. Il  doit peser environ 8 kg. 
Huit kilos inutile pour une promenade de la journée sur un terrain plat mais c’est juste pour entretenir les muscles du dos. Aujourd'hui, lorsque je parts 4 ou 5 heures, et que ce n'est pas une préparation pour mon périple, j'ai un mini sac à dos, avec un imper, deux casses croutes, deux fruits, une bouteille d'eau. Une supplémentaire que je laisse dans la voiture au cas ou. Fini les randos avec la pharmacie, des boites étanches pour les préparations diététiques, thermos pour le café, j'en passe et des meilleurs, j'ai trimballé plein d'inutile durant 25 ans. Je me suis transformé en glaçon, la pose du midi étant indispensable. De toute façon toute la semaine nous mangeons trop et l'on peut marcher (chez nous en Ile de France) sans trop manger. Ça m'arrive l'hiver de réaliser mes 30 km, sans boire, n'y manger. Ne crié pas au scandale, que c'est contraire à toute les lois du diététisme. On tient sans problème. Je préfère, ne pas manger, plutôt que me glacer le ventre avec de l'eau à température ambiante c'est a dire l'hiver glacé. Ou me refroidir par une pose pour manger un casse croute. Je n'aime pas manger en marchant. Lorsqu'il ne fait pas trop froid et que c'est une préparation pour mon périple, je trimbale réchaud, soupe en brique, et plat assaisonné à réchauffé (pas facile à trouver au supermarché du coin et peut varié riz ou pattes aujourd'hui tout est micro onde) et je fais chauffé au retour dans la voiture, ou j'ai un change pour m'éviter d'avoir froid dans mes vêtements mouillé de transpiration, même avec des respirant j'ai le dos humide, et assis dans le coffre, je suis à l'abri du vent. C'est l'avantage des longues voitures  Vous comprenez mieux maintenant pourquoi je marche seul, faut suivre le rythme....... Je sais d'autre fond mieux. En arrivant à la maison généralement vers 15h00 deux chocolats bien chaud avec des tartines de pain, un bon bain bien chaud (tant pis pour les écolos et les économies d'eau. c'est douche le reste du temps) cela permet d'attendre le soir la prise d'un repas normale. 
Je me gare devant l’église de Courtenay. Autour d’un petit jardin. Le GR 132 passe devant l’église. le temps n’est pas formidable, gris, brouillard et pluie fine par moment. 
Après l’église nous avons rapidement un chemin boueux le long de la rivière «la  Serres » nous traversons une ligne de chemin de fer désinfectée et prenons la D 232 sur quelques mètres pour prendre en face la D32 sur quelques mètres puis sur la gauche toujours notre route goudronnée, nous traversons quelques hameaux,  puis l’autoroute et continuons notre route jusqu’au hameau "les petits Lucas". Au carrefour des routes goudronnées nous prenons le chemin dans les champs sur la gauche. Jusqu'à présent je n’ai pas rencontré beaucoup de voitures. Nous sommes dans les champs parfois bordés de bois, c’est légèrement vallonné, le brouillard étant la, je ne vois pas l’horizon. Nous arrivons à
Piffonds ou nous y trouvons un château. Bien logé la mairie et la poste ….. vaut mieux des administrations dans ce lieu classé monument historique que de le laisser en ruine.
Voici ce que nous livre wikipédia sur cette commune perdu sur des terres de Bourgogne. C’est un peut long mais les personnages cités sont connus de l’histoire. Le duché de Bourgogne mais surtout leur représentants était, si j'en crois mes souvenirs d'histoire, un rivale du Roi de France. Avoir un pied en Bourgogne c'était important.

[Histoire

Au IXe siècle le village est cité dans la liste des lieux du diocèse de Sens, au même titre que Courtenay et Domats. En effet, du point de vue de la loi féodale Courtenay et Piffonds formaient une unité.
Il existait un château à Piffonds en 1264, propriété des seigneurs de Courtenay. Il est cité à cette date lorsque l'empereur de Constantinople Baudouin II de Courtenay, y a signé une charte en faveur du prieuré de Saint-Hilaire-les-Andrésis.
Charles de Valois et Catherine de Courtenay (Catherine de France) acquièrent les terres de Courtenay, Chantecoq et Piffonds en 1303. Après la mort de Catherine en 1307, leur fille Catherine de Valois-Courtenay devait en hériter. Mais lorsque son fils aîné Philippe de Valois épouse Jeanne de Bourgogne en 1313, Charles de Valois fait passer ces trois terres à Jeanne en les donnant tout d'abord à Philippe, qui à son tour les assigne à sa femme par contrat de mariage - notant toutefois qu'elles sont sujettes à un droit de réversion, selon lequel il est dit que si le couple meurt sans enfant les terres reviendront aux héritiers de Philippe et non à ceux de Jeanne.  Et parce que Catherine de Valois-Courtenay aurait dû hériter de ces terres, Charles de Valois fait ratifier à cette dernière une charte de la même année signée de Philippe le Bel attestant ce partage.
 
Philippe de Valois accède au trône en 1328, et les terres de Courtenay, Chantecoq et Piffonds passent alors dans le domaine royal.

Courtenay, Chantecoq et Piffonds passent dans le domaine public des rois de Navarre en 1404, par lettres patentes échangées dans le cadre d'un traité de paix entre Charles VI et Charles III de Navarre. Elles sont alors unies au duché de Nemours : si le tenant des terres meurt sans enfant, les terres reviennent à la Couronne. 
Charles V, ayant succédé à son père Jean le Bon en 1364, devint seigneur de Courtenay et de Piffonds. Lors des guerres franco-anglaises,   s'inquiétèrent de la quantité de forts où pouvaient s'établir les ennemis. Charles de Bouville, (1367) son propriétaire du moment, fit détruire les tours du château de Piffonds pour que les armées ennemies ne s'y retranchassent. De ce château il ne reste que les soubassements sur lesquels est bâti le château actuelle, qui date de la findu XVe siècle. Il a été rebâti sur le même plan trapézoïdal que l'ancien. Des archères en percent les murs. Il
abritait également une chapelle, dite chapelle de Notre-Dame, dans son enceinte - ce dernier trait assez rare à l'époque puisque la plupart des chapelles de château étaient situées hors de l'enceinte de ces derniers, généralement accolées à l'extérieur des murailles. La chapelle est mentionnée dès le 8 juin 1266. Jusqu'en 1819 les jardins du château étaient prolongés en un grand parc de près de 340 hectares, une surface largement occupée par des bois qui furent vendus en 1844. Au Moyen Âge on appelait la seigneurie « Piffonds lès-le-Parc », 
Oncle de Louis XVI, S.A.R François-Xavier de Saxe possédait des biens à Piffonds en 1771-1792 et 1802-1806. Il possédait également la moitié du département actuel jusqu'à ce que le département de l'Yonne soit créé à la Révolution française, à partir d'une partie des provinces de Bourgogne, de Champagne et de l'Orléanais.][II est bien évident que le château de Piffonds que nous découvrons aujourd'hui n'est pas celui où, en 1264, l'empereur de Constantinople Baudoin de Courtenay signait une charte en faveur du prieuré de Saint-Hilaire-les-Andrésis. Ce château a malheureusement disparu au cours des guerres franco-anglaises et nous savons que le roi Charles V qui le possédait alors ordonna d'en détruire les tours qui avaient résisté à de furieux assauts pour éviter que les armées ennemies ne s'y retranchent.  l'ensemble des bâtiments actuels sont que des reconstructions de la fin du XVè siècle.
La façade nord est imposante avec ses tours d'angles et ses deux hautes tours centrales de près de 18 mètres coiffées en poivrière, encadrant une poterne sur la partie droite du haut pavillon de deux étages. Au niveau du premier étage, ces

deux tours se rétrécissent, au-dessus de la solide corniche de pierre qui les ceinture. La poterne s'ouvre sous un arc brisé mais la porte en a été depuis longtemps transformée. Deux fenêtres de l'époque de la reconstruction et assez étroites, éclairent à chaque étage ce pavillon central et ne paraissent pas avoir été retouchées. L'importance de ce haut pavillon avec ses archères au rez-de-chaussée et sa bretèche laisserait penser qu'on se trouve-là en présence de l'ancien donjon primitif, rebâti au XVè siècle sur ses anciennes fondations.
Entrée principale avec pont-levis
L'entrée principale du château est située sur le front Est, sous un arc en plein cintre surmonté des deux hautes

rainures du pont-levis avec, à droite, le guichet des piétons muni lui aussi de son pont parti­culier. Au-dessus, une fenêtre centrale a pris la place de la bretèche à archère et machicoulis qui assurait la défense de la porte. Cette portion de bâtiment, amor­çant le retour d'équerre vers le sud, elle date de la reconstruction du château au XVè siècle.
Système défensif féodal
Le pignon droit de ce bâtiment conserve les traces de cette tour dans les décrochements de sa solide muraille.
La base de ce pignon est soulignée par une corniche de pierre sous laquelle pointe une ligne de corbeaux.


Le château tel que nous venons de le décrire et tel qu'il fut reconstruit présen­tait donc un ensemble solidement construit et bien défendu sur son plan trapézoïdal.
il faut gravir plusieurs marches pour gagner le chevet de l'église où s'ouvre l'ancienne chapelle seigneuriale sur le grand terrain qui fut, en d'autres temps, un jardin d'a­grément avec allées sablées et charmilles.
 
La chapelle du château

La chapelle de la Vierge située au sud du chœur de l'église paroissiale a toujours été considérée comme faisant partie du château.
Cette chapelle s'ouvre sur le jardin du château par une porte située près de l'autel. Restaurée assez maladroitement, comme le reste de l'église, à une époque moderne.
Cet endroit a servi vraisemblablement de sépultures aux anciens seigneurs bien qu'aucune trace de pierres tombales ne soit visible maintenant.

Extrait de l'ouvrage " Le Château et la terre de Piffonds depuis le XIIIè siècle" - Première partie : Description du Château - Par Monsieur l'Abbé Jacques LEVISTE - Publié en 1997 par l'Association "Les Amis du Vieux Villeneuve sur Yonne" -Collection Terre d'Histoire-
Traversons le village après avoir fait un petit détour par le château, prenons sur la gauche une route bitumée, après le château d’eau nous prenons un chemin qui ne semble, ne pas en être un. Heureusement qu’il y a une balise sur un arbre, j’ai eu l’impression de traverser un verger. Le chemin n’est pas facile à suivre, mal tracé avec de l’herbe haute seul quelques tracteurs ont du passer par là il y a bien longtemps. Sur ce parcours  à l’abandon il n’y a aucun balisage, mais pas facile de baliser sur un territoire mal entretenu. Puis nous débouchons dans un vallon et retrouvons un bon chemin et des balisages.
Au kilomètre 12 nous quittons le GR après le petit bois pour grimper vers le lieu dit la coudre : (deux maisons). Nous traversons le ru "du malheur" (sans eau en 2013) et remontons vers les deux maisons du lieu dit la Herse, nous traversons la D15, continuons dans les champs, coupons la D193 et arrivons à l’entrée d’un bois non clôturé mais, avec des pancartes "propriété privée" "sous bois interdit". Le bois fais 500 mètres de large il y a un chemin et je n’ai pas l’intention de passer dans les sous bois. Malgré l’arrêté préfectoral et l’annonce de l’amande
(plusieurs millier d’euros) je me risque. 500m ce n'est même pas 5mn. De l’autre coté je tombe sur un champ de maïs. ho!!! une bande cultivée, juste de quoi retenir les sangliers et obtenir des subventions. (pas le droit de passer, pas le droit de ramasser les quelques champignons ou autres produit naturel qui risquerait de manquer à la nourriture d’animaux plus ou moins nourris (comme ont le fait en foret de fontainebleau) pour une action de chasse toujours en hausse.) C’est le coup de gueule de cette promenade. Le chemin indiqué sur la carte après le bois n’existe plus c’est la bande de maïs. Je suis la lisière sur la gauche dans un maïs mal en point, le bois ne lui ayant pas donné suffisamment de lumière. Je retrouve le chemin à la sortie du champ, je prends à droite et suis une clôture jusqu'à la route et le hameau du "petit lucas" nous prenons à gauche la route goudronnée vers les Maugeries (deux maisons) puis à gauche en suivant l’autoroute jusqu’au pont, ou nous prenons sur la droite, la D107 que nous suivons un petit moment, nous prenons le deuxième chemin sur la gauche, puis sur la droite un chemin faisant traverser la plaine du grand Brassoir, puis, nous débouchons sur une nouvelle route que nous prenons sur la droite jusqu’au hameau Saint Anne. Après Biancourt nous prenons à gauche le chemin qui descend dans un vallon jusqu’à un gué que nous traversons.

A pied sec. Il y a un pont. Son accès est mal entretenu et glissant, nous trouvons une route que nous prenons à droite jusqu'à Courtenay ou nous retrouvons notre parking.


Les autres Etapes
Etape 6    Etape 11
Etape 7    Etape 12
Etape 8    Etape 13
Etape 10  Etape 15




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