Tour Denecourt-Butte à Gay- Rocher Cassepot
Le Départ se fait entre la croix d'Augas et la Croix de Toulouse sur une petite route toute en haut de la côte. Route de la Butte à Guay.
En 2014 j'ai modifié un peut le tracé, il me semble plus simple. En 2019, Le départ est également changé, la route étant fermé, en amont de l'ancien parking (la carte IGN n'est pas encore à jour)
refait en 2019 sans changement
Carte IGN Trace GPS & Topo sans Commentaires
Trace Randogps.net Le code mobile de cette randonnée est b302767
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
DATE
|
Temps
|
arrêt
|
KM
|
Vitesse déplacement
|
Vitesse global
|
Dénivelé
|
14/10/2010
|
2h11
|
12 mn
|
9,60
|
4,40
|
4
|
244
|
[Sur randoGPS.net cette promenade à reçu la note de 3/5]
Jolie parcours dans les rochers. Ce chemin nous fait découvrir les deux facettes du Rocher Cassepot. Deux grands points de vue, l'un sur Melun, l'autre à la tour Denecourt : sur 360 ° .
Miroir Magique |
Avaloir du Miroir Magique |
Roche feuilletée |
qu'ils ont été sculptés par la mer ou qu'ils sont en équilibre. Nous sommes dans le rocher cassepot
[Casse-pot, nom
vulgaire de la bétoine. (plante à fleure mauve)
La Bétoine |
Mme de Sévigné raconte qu'on avait surnommé Cassepot le chevalier de Béthune qui, après avoir enlevé et épousé malgré ses parents Melle Desmarest, cachait ses amours dans la forêt de Fontainebleau et dirigeait ses promenades de préférence du côté du Rocher Cassepot.
En 1652, le pâtre du troupeau commun des habitants de Changy est assassiné, au Rocher Cassepot, par Pierre Poissard, de Villiers-sous-Grès. I,'assassin est exécuté le 29 mai de la même année, sur la place du marché de Fontainebleau.
Roche feuilleté |
En 1659, moins grave affaire. Le taureau du troupeau
de Bois-le-Roy
Emplacement d'un coin sur un grès |
Dans un paysage dont il est difficile aujourd’hui d’imaginer qu’il fut lunaire, où la végétation n’avait pas encore pris place, les entrepreneurs occupaient 10 à 15 ouvriers carriers, répartis en batteries de 4 compagnons.
Les roches perchées |
Les compagnons carriers enlevaient d’abord la végétation au dessus du front de taille, puis décapaient le sol afin de préparer le plan de chute. La première phase de l’exploitation consistait à l’abattage d’un bloc, le plus important possible. Des coins en fer étaient disposés en ligne dans des
mortaises appelées aussi "boites à coins" sur le dessus de la platière, permettant de détacher des blocs de 200, 300 voir 400 tonnes.
Les roches perchées |
Les roches perchées |
Les roches perchées |
Mares Froideau [Inspecteur des forêts à Fontainebleau entre 1886-1890]
Le chemin entre deux buttes 'l'atelier' Ces écales étaient utilisées pour former un chemin, créer un quai de chargement des pavés rangés dans des charrettes tirées par des chevaux. Le rythme de production était de 6 pavés par carrier et par heure, durant une journée de 12 heures.
Si cela vous intéresse je vous invite à lire le blog d’où vient l'extrait du texte si dessus. Les carrièrs à Fontainebleau. Les Amis de Moret et de sa Région (lesamisdemoret.fr)
Nous arrivons sur une esplanade rocheuse avec une vue lointaine sur la Brie : Melun sur la gauche et les antennes de Sainte Assise, face à nous après un méandre de la Seine la brie avec ses deux petites cheminées à l'horizon, qui parfois suivant le temps et l'heure de la soirée la raffinerie de Panfou
Carrière du Cassepot |
Les Antennes de Sainte Assise
Son antenne
était portée par 11 mâts de 250 mètres et 5 mats de 180 mètres. À son
inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et balayait
une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon.
En novembre
1921, y fut réalisé la première retransmission radiophonique française.
Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision.
Carrière du Cassepot |
Le 1er
janvier 1954, les PTT reprirent ces installations.
Carrière du Cassepot |
Arrivée au Point de Vue |
Panoramique (c'est mieux sur place) |
On continue le sentier bleu à flanc de coteau
nous faisant traversé de jolies vallons légèrement rocheux. Nous arrivons à une espèce de petit plateau coupé par un chemin. Ce n'est pas très visible. Sur la droite vous avez le chemin qui descend perpendiculairement et brusquement le coteau. Ce chemin n'est pas facile le passage fréquent et le ravinement de l'eau à délavé le terrain et à fait apparaitre des rochers formant de grandes marches, de plus, avec la tempête de 99 (me semble t-il) un tronc est en travers du chemin à mi pente :il faut passé en dessous. nous suivons maintenant des traces de peinture bleu et jaune. Dans le bas nous traversons la route du rocher cassepot et remontons en face le chemin qui se nommait route Desgraviers. Sur la nouvelle carte il
semblerait que l'on est décidé de supprimer les trois routes cavalière [à Fontainebleau une route cavalière, n'est pas obligatoirement une route pour les chevaux, mais indique un chemin à cheval sur une butte ou un mont.] de : Desgraviers [1749-1822 Auteur d'ouvrage de vénerie (glossaire AFF édition 1994)]. Bongard [Hommage à Bongard du Cambard, capitaine des chasses du duc de Penthièvre, fils du comte de Toulouse (glossaire AFF édition 1994)] La Conterie [Le Verrier de la Conterie, auteur d'ouvrage de Vénerie]. Ces chemins reliaient la route du rocher cassepot à la route du Luxembourg.
Aujourd'hui de simple sentes au milieu des fougères (coté luxembourg) sauf pour le chemin d'extrémité qui se nommé route du Faon qui est commun à un sentier balisé. Après ses constatations revenons sur notre sentier qui tourne brusquement à droite et nous arrivons dans une zone rocheuse avec un rocher ressemblant à un animal préhistorique comportant une crête sur le dos. Nous passons devant plusieurs gros rochers, nous serpentons à flanc de coteau en se contorsionnant entre les grès. nous retraversons la D116 Croix de Toulouse Croix d'Augas cette fois ci en contrebas de la cote sur la partie plane menant à la croix de Toulouse [érigée entre 1723 et 1725, la croix de Toulouse était une colonne, provenant de la "salle de la belle cheminée" du château de Fontainebleau, surmontée d'une croix. Détruite en l793, elle a été remplacée par une pyramide, à la fin du règne de Louis XVIII, d'après Domet, mais probablement plus tôt, puisque sur le plan de 1809, on trouve déjà l'indication de : Pyramide de la Croix de Toulouse.] Le sentier plat au départ grimpe
jusqu'à la tour Denecourt [La tour Denecourt a été construite en 1851 selon le guide Denecourt-Colinet, ou en 1853 (Herbet insiste sur cette date en précisant que la date de 1851 est fausse), par Denecourt, sur le sommet ouest de la chaîne du Rocher Cassepot. Inaugurée par Napoléon III le 22 novembre 1853, elle fut baptisée Fort L'Empereur. Bâtie seulement à pierres sèches, elle s'écroula le 28 janvier 1878 par un tremblement de terre. Fut rebâtie, plus haut et plus solide, par Colinet au moyen d'une souscription publique. En 1882, elle fut rebaptisée Tour Denecourt et un médaillon représentant Denecourt, oeuvre du sculpteur Adam-Salomon y fut scellé. Restaurée en 1916 par Mme Colinet.
Claude François DENECOURT (1788-1875) concepteur des sentiers bleus de la forêt de
Fontainebleau,
né en 1788 à Neurey-en-Vaux (Haute-Saône) et mort en 1875 à Fontainebleau. « Sylvain de la forêt de Fontainebleau », il a consacré l'essentiel de sa vie à faire connaître (et contribuer à créer de toutes pièces) les richesses de la forêt de Fontainebleau.
BiographieCombattant de l'Armée napoléonienne, il est promu sergent en 1814. Après 14 années
passées à Versailles, il est nommé concierge d’une caserne de Fontainebleau en 1832, avant d’être révoqué en raison de ses idées républicaines. À 44 ans, il découvre les beaux paysages de la forêt qui lui apportent beaucoup de réconfort. Il décide alors de consacrer tout son temps et une partie de ses économies à faire connaître ce lieu aux touristes. Autodidacte, ayant découvert les livres à vingt ans auprès d’un instituteur alors qu’il sait à peine lire et écrire, il publie ses premiers guides très rapidement.
Les guides Denecourt
Il profite du succès d’une grande manœuvre militaire qui se déroule en octobre 1839 pour publier un petit fascicule permettant de se rendre sur les lieux afin d’apercevoir les troupes. Dès lors, ce guide sera réédité sans cesse jusqu’à sa mort (11 éditions rien qu’entre 1839 et 1848), accompagné de nombreux ajouts.
Chaque édition était accompagnée d’une carte réalisée selon les volontés de Denecourt lui-même. La carte permet de repérer les différentes visites proposées dans le guide. C’est son approche pratique et concrète de la visite en forêt qui fait le succès des guides de Denecourt.
Les sentiers de promenade
À partir de 1842, Denecourt ne se contente pas d’indiquer les promenades, mais il commence à tracer lui-même les chemins en forêt, avec l’autorisation tacite de l’administration des eaux et forêts, parfois avec l’aide des carriers et autres tailleurs de pavés : à sa mort, 150 km de sentiers sont ainsi tracés et balisés au moyen de flèches bleues, afin de ne pas s’égarer. Il fait également aménager des fontaines, des grottes et fait édifier une tour d’observation appelée « Fort l'empereur » lors de son inauguration en 1853 par Napoléon III (actuellement Tour Denecourt). Il baptise enfin les lieux les plus remarquables : 600 arbres, 700 rochers, sites et points de vue. Ces noms, souvent empruntés à la mythologie, à l’histoire ou à la littérature, sont l’occasion pour Denecourt de raconter les légendes – qu’il a souvent inventées lui-même – liées au lieu. En 1855, les plus grands écrivains (Lamartine, Hugo, Sand, Musset, Baudelaire…) lui rendent hommage à travers un recueil de textes où il est nommé le « Sylvain » de la forêt de Fontainebleau par Théophile Gautier.
De nos jours, ces sentiers bleus Denecourt – couleur utilisée sur les panneaux indicateurs qu’il faisait réaliser – existent toujours, baptisés « Denecourt - Colinet », du nom de Charles Colinet (1839-1905), l’autre sylvain et continuateur de l’œuvre de Denecourt.
Claude François Denecourt est ainsi considéré comme un des pionniers de la randonnée pédestre et des chemins de randonnée modernes.
Grimpons les quelques marches pour admirer un paysage à 360°, des tables d'orientations permettent de mieux apprécier le paysage. Nous redescendons et prenons la sur une dizaine de mètres la route pour prendre vers les barrières en bois le sentier bleu et jaune N°14 muni au départ de quelques marches, traversons quelques rocher pour en partie basse emprunter la route du rocher cassepot sur la droite puis la deuxième à droite (route du champignon) jusqu'à la rencontre à nouveau du sentier bleu et jaune N°14 (C'est une boucle crée dans les années 60) On le prend à droite pour remonter dans le rocher Katherine Mansfield
[(14 octobre 1888 - 9 janvier 1923) est une écrivaine et poétesse néo-zélandaise. Puisant son inspiration tout autant de ses expériences familiales que de ses nombreux voyages, elle contribua au renouvellement de la nouvelle avec ses récits basés sur l’observation et souvent dénués d’intrigue. Le 9 janvier 1923, elle meurt des suites de sa tuberculose à l’institut Gurdjieff situé au Prieuré d'Avon près de Fontainebleau. Elle est enterrée à Avon (Seine-et-Marne). Deux recueils de nouvelles sont publiés après sa mort, The Dove’s Nest et Something Childish, ainsi que ses lettres et journaux.] Une plaque commémorative fut posé sur un rocher. On débouche sur un chemin que l'on prend à gauche, au carrefour suivant prenons à droite la route de Valvin jusquà la route goudronnée de la tour Denecourt, nous prenons en face le sentier bleu, jusquà la route Cambard que l'on prend à droite, nous sommes dans le val Troubetzkoï
Abri |
Abri |
La
famille Troubetzkoï était propriètaire du château de Bellefontaine, et
généreuse donatrice à la souscription Denecourt. Le prince
Nicolas Troubetzkoï (1807-1874) fut un bienfaiteur de Samois, notamment
lors de l’invasion prusienne de1870, multipliant les démarches auprès du
commandant Hagen, pour éviter des exécutions d’otages et des
réquisitions. En 1872, les samoisiens reconnaissant lui offrirent une
statuette du Sacré Cœur de Jésus.
Après l'abri prenons la route goudronnée à droite jusqu'au parking ou prendre le sentier bleu sur la droite après la route.
Après l'abri prenons la route goudronnée à droite jusqu'au parking ou prendre le sentier bleu sur la droite après la route.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire