dimanche 2 août 2020

Petite Promenade 97 en Loire Atlantique ; La Pointe Saint Gildas –Préfailles


<2 class="MsoNormal"> Petite Promenade en Loire Atlantique

La Pointe Saint Gildas –Préfailles

Km     Temps     Arrêt     V/d      V/g      Dénivelé
9km    1h50        12mn      5         4,5           67



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Randogps                      Le code mobile de cette randonnée est b322569

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Je suis partie du Hameau de La Prée. Hameau un peu étalé se terminant en bordure de mer à quelques kilomètres de la Plaine sur Mer.
Pour si rendre prendre la D 13 en bout de la petite départementale nous trouvons un parking en bord de mer et quelques restaurant et une descente à bateau.
Je vous propose une petite promenade sur le GR 8, le retour ne se fera pas par le balisage local que j’ai un peu perdu dans Préfailles et
je trouvais qu’il me ramenait trop à La Prée.
Au parking nous partons sur la gauche et suivons le petit sentier local et le balisage du GR 8 nous sommes entre mer, prairie et jardin. A marée basse la cote est bordée de rochers. De jolie nom borde cette promenade pour les quelques propriété que l’on devine derrière les haies La Corde, Le Port aux Anes, l’Epinette. Nous arrivons à au port de la pointe Saint Gildas. Nous y trouvons également un grand parking, le site étant très touristique il est parfois difficile d’y trouver de la place. La pointe est fortifié on y trouve un chemin circulent entre les

blockhaus [pointe rocheuse située sur la Côte de Jade, à l'extrême ouest du Pays de Retz. Elle doit son nom actuel à saint Gildas qui y aurait débarqué au VIe siècle. Elle était anciennement dénommée « Terra de Chevesché », « pointe de Chevesché » ou « pointe de Chevêché » jusqu'en 1750. Le terme Chevesché est une déformation de chevecier-chef, qui désignait naguère en langue ecclésiastique celui qui surveillait le chevet d'une église et qui, par extension, avait la garde du trésor. Ce dignitaire 
religieux qui percevait les revenus d'une abbaye (ici en l'occurrence celle de Pornic), logeait dans une chefferie. La curiosité principale du site, ce sont les quelques blockhaus datant de la Seconde Guerre mondiale qui parsèment la lande. Ils faisaient partie de la forteresse de la pointe Saint-Gildas dont le quartier général se trouvait dans des blockhaus souterrains, situés à l'emplacement actuellement occupé par le camping.
Dès 1940, les troupes allemandes, pour mener à bien la guerre sous-marine, décident d'implanter une base sous-marine importante à  

Saint-Nazaire en même temps que les défenses destinées à assurer sa protection. Cette défense était confiée au 280e M.A.A. (Marine Artillerie Abteilung), chargé d'interdire l'approche du port de Saint-Nazaire et l'embouchure de la Loire.
Le 280e M.A.A. disposait de 5 batteries dont l'une, la cinquième, sur la pointe Saint-Gildas. Cette batterie avait deux implantations, une sur la pointe Saint-Gildas armée de 4 canons de 75 mm et une batterie lourde armée de 2 canons de 240 mm situés sur le chemin 
de la Raize sur le côté du l'actuel camping « Eléovic ».
Ces deux canons étaient d'anciennes pièces d'artillerie sur voie ferrée utilisés au cours de la Première Guerre mondiale. L'implantation fut faite à poste fixe avec un canon en haut du chemin de la Raize et un autre à mi-chemin en descendant vers la mer. C'est à la hauteur de ce deuxième canon que se trouvait l'entrée des abris connus sous l'appellation « d'hôpital souterrain ». Ces abris constituaient en fait un réseau de blockhaus souterrains, comprenant une infirmerie, un PC radio, et un PC logistique.
Ces abris sont actuellement situés sous le camping Eléovic dans la partie réservée aux mobil homes. Le reste des baraquements, ainsi que le logement du commandant, se trouvaient à l'emplacement du camping. Wikipédia] Vous pourrez également visiter le sémaphore. [Point de vue stratégique sur l’océan, cet ancien poste de guet, devenu sémaphore en 1862, puis phare en 1954, témoigne, au sein d’un espace muséographique moderne, de son histoire, de l’évolution des communications maritimes ainsi que des grands naufrages de l’estuaire de la Loire qui ont marqué les mémoires. Le mât sémaphorique, les balises et les feux évoquent l’aide à la navigation et la surveillance des côtes.  http://www.ccpornic.fr/le-semaphore-de-la-pointe-saint-gildas.html

Il  balise la pointe Saint-Gildas en Pays de Retz à l'entrée sud de l'embouchure de la Loire. Bordé par une longue côte sauvage, ce petit phare original offre une vue sur l'île de Noirmoutier et l'estuaire de la Loire. En 1861, un sémaphore est construit à la Pointe Saint-Gildas. Venez comprendre les techniques de communication et de surveillance des côtes utilisées au XIXè siècle. Un mât sémaphorique de 12 mètres de haut installé sur l’espace paysager du Sémaphore. En 1941, un premier feu est installé sur un pylône en béton sur l'ancien sémaphore de la Pointe Saint-Gildas demandé par les troupes allemandes. L'optique provient du phare du cap Gris-Nez. En 1949, la Marine met fin aux activités du sémaphore. Mais un balisage nocturne est réclamé par les navigateurs. En 

1954, un feu provisoire est d'abord installé sur un poteau en béton situé sur un des anciens blockhaus de la Seconde Guerre mondiale (feu scintillant à secteurs blancs-rouges et verts). En 1958, le sémaphore étant mis à la disposition du Service des phares et balises, le feu est déplacé à l'intérieur de celui-ci, dans l'ancienne salle de veille. Un logement de gardiennage est aménagé : le feu sera gardé de 1959 à 1986, date de son automatisation. Une radiobalise y fonctionnera de 1959 à 1999. En 

1993, la structure en béton surmontant l'ancien sémaphore est démontée et remplacée par un pylône portant le feu actuel. Il est automatisé et télécontrôlé à partir de Saint-Nazaire. Le sémaphore inutilisé par le Service des phares et balises, a été confié par la Marine à la commune de Préfailles.
Depuis 2004, c'est un espace muséographique. Il raconte l'épisode mouvementé de cette zone de la poche de Saint-Nazaire, où l'occupant allemand résista jusqu'au 11 mai 1945. Il relate aussi les nombreuses catastrophes maritimes qui eurent lieu au large de la  

Côte de Jade, comme le célèbre naufrage du vapeur Saint-Philibert, qui, de retour d'une excursion à Noirmoutier, en 1931, sombra avec ses 500 passagers. wikipadia
profitez de la magnifique vue panoramique qui s’offre à vous depuis la terrasse sur la baie de Bourgneuf et l’estuaire de la Loire.]

[Les canons du Juste ; Le Juste est un vaisseau de ligne de 74 canons de la Marine royale française, construit d’après les plans de l’architecte Geslin. Il fait partie de ce petit nombre de bâtiments 
 lancés dans les vingt-cinq premières années du règne de Louis XV, période de paix marquée par de faibles crédits pour la Marine. Il prend part à la bataille des Cardinaux le 20 novembre 1759, durant la guerre de Sept Ans. Il coule dans l’embouchure de la Loire alors qu'il essaie de rejoindre Saint-Nazaire. Le Juste est dessiné en 1724 et mis à l’eau en septembre 1725, joignant le service actif l’année suivante. Révisé à Brest en 1741, où il est 
légèrement endommagé le 25 décembre 1742 par un incendie. Il est caréné à Brest en 1744 et révisé à Rochefort en 1751. Bien que portant 74 canons, il n'a 


rien à voir avec la classe dite des « vaisseaux de 74 canons » sortie des arsenaux à partir de 1743-1744 et dont la conception est très différente. Il n'est percé qu'à 13 sabords sur sa batterie basse (contrairement aux « 74 canons » qui ont 14 sabords). Il porte vingt-six canons de 36 livres sur sa première batterie, vingt-huit canons de 18 sur sa deuxième batterie, seize canons de 6 et quatre canons de 4 sur ses gaillards.
Construit à l'arsenal de Rochefort entre 1724 et 1726, il fait partie de la catégorie alors en vigueur des vaisseaux de deuxième rang. Il est caractérisé par un déplacement de près de 2 250 tonnes, avec un tirant d’eau arrière de 7,10 m. Sa mâture comprend un beaupré de 15 m de long et un grand mât de 47 m au-dessus du pont. Il possède une grande vergue de 29 m et une voilure maximale de 2 500 m2. Afin de l’alléger, son armement est modifié, ne conservant que 70 canons en fer en 1759, après suppression des canons de 36. Je vous laisse lire la suite sur wikipédia ou d'autres sites.]

Reprenons notre GR 8 en bordure de mer et dirigeons nous vers Préfaille en longeant l’anse sud, un petit sentier longe la falaise, c'est une côte rocheuse, relativement découpée, comprenant
une succession de plages séparées par des zones rocheuses, et qui à certains endroits présente des falaises escarpées. La côte sud fait face à l'île de Noirmoutier et du Pilier, elle constitue l'entrée nord de la Baie de Bourgneuf. Plus l’on s’approche de Préfailles et plus la cote s’urbanise, nous longeons de belles maisons 1900. Notre sentier devient celui des peintres  après avoir passé la roche percée grosse roche impressionnante au milieu de l’eau, intéressante à marée basse comme à marée haute, [ La Roche percée, campée sur 
ses deux pieds est un emblème de Préfailles. C’est à son pied, à marée basse, que nombre d’enfants aiment se mesurer pour se sentir… touts petits ! Comparée à un éléphant en raison de sa forme, la Roche percée est une curiosité à découvrir. Souvent croqués et peints par les artistes inspirés par Préfailles depuis le milieu du 19e siècle, ces paysages font le charme de la petite station balnéaire familiale. Découvrez ainsi la côte préfaillaise sous un autre angle en parcourant le Circuit des peintres, de la Pointe Saint-Gildas à la côte sauvage.
  https://www.pornic.com/la-roche-percee.html] nous arrivons sur la petite plage de Préfailles [Saint Gildas aurait débarqué au VIIIe siècle, à la pointe qui porte aujourd'hui son nom (anciennement Pointe de Chevesché). La première maison estivale apparaît à Préfailles en 1743. En 1788, on découvre une source ferrugineuse à Port-Meleu et dès 1812 des centaines de curistes viennent bénéficier de ses bienfaits. Au XIXe siècle, Préfailles est déjà une station balnéaire réputée grâce à la source ferrugineuse de 
Quirouard. En 1900, Hippolyte Durand Gasselin songe à aménager les abords de cette source ; le débit est alors de 250 litres à l'heure et les docteurs Hectot, Bobierre, Guépin célèbrent les vertus curatives de cette eau. En 1906, le train arrive dans la station, grâce à un embranchement de1,6 km de la ligne Pornic-Paimbœuf venant de La Plaine-sur-Mer dont Préfailles est administrativement dépendant. En 1908, ce hameau devient une commune indépendante : à la suite de diverses querelles politiques, économiques et religieuses, la loi du 19 février 

organise le démembrement de la commune de La Plaine pour permettre la création de celle de Préfailles. En 1931, la pointe Saint-Gildas est le témoin de la disparition d'un bateau d'excursion : le Saint-Philibert. Cinq cents Nantais, revenant de Noirmoutier, se trouvent à son bord. Seules huit personnes sont rescapées de ce naufrage. Wikipédia] Nous pouvons pousser jusqu’à l’autre extrémité de la plage et cette drôle de construction ressemblant à des fondations de château. Nous remontons l’avenue de la plage D’Eric Tabarly, à l’église nous
Roche perchée
prenons à gauche, la route de la pointe Saint Gildas, puis à droite la rue du Docteur Guérin, c’est un balisage local jaune. Nous arrivons au carrefour des rues des Grenouilles et de Sainte Anne, nous prenons à gauche, puis à droite la route du bois Bois Roux ou je perds mon balisage. D’après mon GPS (j’ai fais cette balade sans carte) je rejoins trop vite la cote, je prends à  droite la rue des Cassis. Je laisse sur la gauche la rue des Thuyas et du Moulin et prend à gauche la rue de le Prée (rue principale menant à Préfailles). Passons le cimetière.
Si j’avais étudié l’itinéraire et eu le temps de me promener un peu plus je n’aurais certainement pas choisi cette route nous faisant traverser la zone industrielle. Coupons la D 313 et continuons en face la rue du Moulin de Tillac. C’est une petite route tranquille dans les champs, ne desservant pas de grands sites touristiques on est tranquille et ne rencontrons que quelques voitures de locaux et touristes s’étant perdu. Laissons sur la droite la direction du village de la Renaudière (à ce carrefour on doit retrouver un balisage nous ramenant vers la mer. Mais je n’ai rien vue.)

Nous arrivons à La Vinotière . A la fourche nous prenons la petite rue de la Vinotière sur la gauche serpentant dans le village. A la sortie du hameau nous prenons à droite le chemin des Diligences, c’est un chemin de terre. Traversons le bois et de l’autre coté nous arrivons à la Prée. Coupons le boulevard du Pays de Retz et prenons en face la rue du Jarry, laissons les rues à droite et à gauche coupons le Boulevard de la Prée et prenons en face le chemin de la Fosse jusqu’à la mer. Un petit espace sur la gauche avec de l’ombre et des tables, permet de faire une pose. Nous retrouvons le GR 8 que nous prenons à gauche, jusqu’au restaurant ou nous retrouvons notre parking.
Les photos en plus





























 



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