Ce
mois ci je vous propose un petit tour en Auvergne. Dans le Puy de Dôme.
Une région que j'aime bien avec ses volcans caractéristiques. Nous y
avons passé des vacances et y revenons annuellement pour des raisons de
santé. Trois petites semaines ou, n'ayant pas de soins, j'ai le loisir
de vadrouiller, dans cet espace naturelle de 80 puys situés sur le
"plateau" du Puy de Dôme et, marcher de vallées en vallées, à la
rencontre de nouvelles aventures.
Cette
année quatre promenades. je n'ai pas choisi la chaine des Puys, mais
plutôt des balades moins connus dans les Combrailles. L'année prochaine
quatre promenades dans le parc des volcans, mais en attendant bonne
rando.Le code mobile de cette randonnée est b308006
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
KM Temps Arret V/d D/g Dénivelé
9 1h45 34mn 5,1 3,8 236+ 696 maxi
9 1h45 34mn 5,1 3,8 236+ 696 maxi
Le parking se trouve en partie supérieur du village sur la
gauche de l’église. Ce rendre aux deux esplanades aménagées pour admirer le
méandre de la Sioule.
Cela vaut le coup. Si vous avez réalisé la promenade
Chateauneuf-Queille (http://randosacaudos.blogspot.fr/2014/08/auvergne-gorge-de-la-sioule-meandre-de.html) Vous avez grimpé la crête, de cette langue de chat détournant la rivière, que nous apercevons en face.
Revenons aux voitures et poursuivons par l’itinéraire jaune
en remontant la rue principale du village. Faisons bien attention
au balisage (qui est bien fait) et ne nous laissons pas entrainé par la rue principale et un balisage bleu. Il faut prendre à droite une ruelle entre des
maisons. Nous avons plus l’impression de passer dans un chemin privé que dans
une rue. Nous arrivons sur un large chemin et entrons dans une hêtraie à flanc
de colline, faisons attention au brusque changement de direction. Nous
prenons à
gauche un chemin qui serpente dans la
pente, comme seule les chemins de montagne savent le faire. Puis laissons le
chemin qui descend sur la droite et prenons celui qui part à flanc de colline.
Heureusement le chemin est large, bien tracé au sol avec un balisage
impeccable. J’ai parcouru ce chemin sans trace GPS et sans carte papier, sur la carte IGN géoportail nous n’avons aucun chemins de
tracés dans cette partie. Nous ne descendons pas au niveau de la Sioule et
restons à flanc de colline. Le chemin grimpe et nous débouchons sur un chemin
formant T avec le notre. Nous prenons la branche de droite qui descend de nouveau, nous laissons un
chemin qui continue de descendre pour prendre la branche de gauche à flanc de
colline. Nous débouchons sur un autre chemin et continuons par la
gauche à
grimper. Sur la carte nous sommes sur la seule route tracée. Nous trouvons sur
la gauche du chemin un lavoir ou, un abreuvoir annonçant un village. Nous approchons
de Montfaucon. Nous débouchons sur la route que nous prenons à droite. Dans le
village, à la pompe à godet. [La plus ancienne pompe connue est la pompe à godets inventée en Chine au Ier siècle après J.-C. Les pompes modernes ont été développées à partir du XVIIIe siècle. (Wikipédia)] nous prenons à gauche le long de la grange ou de la
ferme. Nous avons une belle vue sur les coteaux en face. laissons le chemin sur notre droite. Nous passons un bois de sapin et arrivons dans une petite chênaie. Quittons
le chemin plat pour prendre celui qui descend sur la gauche, le chemin n’est
pas facile avec ses grosses pierres. Dans le bas au
niveau du ruisseau laissons
le chemin partant sur la droite et montons à contre courant, à l’intersection
du chemin nous continuons tout droit et passons au pied d’une source. Nous laissons
un chemin sur la gauche continuons de grimper et arrivons à une intersection ou
il faut prendre à droite. Sur la carte nous sommes au Pré l'Etang. [Vous êtes fatigué prenez le chemin de gauche vous ne
verrez pas le viaduc mais dans 20m vous retrouverez le balisage, ou, vous
attendez là les copains. Nous repasserons par ici] Donc à
droite jusqu'à la
route puis, la route jusqu'à Puy Gilbert. Nous prenons à gauche chemin des Cures
nous trouvons un balisage vert et bien sur notre balisage jaune, le chemin
descend. Sur la droite en fond de vallée nous apercevons une armature
métallique : le viaduc.
A nos pieds les Fades : Les Fades,
D'autres vous diront que " Les Fades ",
ce sont aussi " Les Fées " en dialecte local,
du nom de ces créatures de légende qui, dans le
folklore populaire, sont les princesses éthérées
qui président à nos destinées. " Fata
", nom latin de la déesse de la destinée, a
donné " fada " en langue d'oc. Dans le midi de
la France, ce terme est employé pour qualifier le simple
d'esprit et, par analogie, celui qui accomplit des actes déraisonnables.
Mais, si l'on s'en réfère au sens étymologique
profond du mot, le " fada " est, par définition,
le fou " inspiré " car, s'il a perdu la raison,
c'est qu'il a été " touché par le doigt
d'une fée "… Ainsi, la boucle est-elle bouclée
! (http://viaduc.fades.free.fr/sioule&patrimoine/decouverte.htm)
La Sioule est dominée par le viaduc ferroviaire des Fades. Ce dernier d’une
hauteur de 133m était le détenteur du record mondial de hauteur des viaducs
ferroviaires jusqu’en 1976. C’est maintenant le Monténégro qui détient ce
record avec 200mètres. Le viaduc des Fades est un viaduc ferroviaire
français lancé au-dessus de la Sioule, entre les communes de Sauret-Besserve
et des
Ancizes-Comps. Il livre
passage à la ligne de chemin de fer de Lapeyrouse à
Volvic (tronçon de la relation de Clermont-Ferrand à Montluçon-Ville, via le plateau des Combrailles),
dont l'exploitation a été suspendue le 9 décembre 2007 par la direction
régionale de la SNCF.
Une mesure prise officiellement « pour raison de sécurité », du fait
de l'état de vétusté de l'infrastructure. La baisse de fréquentation de ladite
ligne, aussi bien en voyageurs qu'en fret, explique le fait qu'elle ne
bénéficiait plus d'un entretien régulier depuis des années. Depuis la date de
la "suspension" l'association Sioule et patrimoine se bat pour que ce
monument soit restauré et la ligne remise en service. Un combat qui n'a rien de
facile puisque ni RFF de France ni les autorités compétentes ne veulent faire
d'actions concrètes. Quelques promesses non tenues sans plus. Des projets
existent comme un train touristique, mais ni la région ni personne ne veut
s'engager pour sauver ce magnifique viaduc chef d'œuvre de la belle époque et
qui représente un des plus beau fleuron de notre patrimoine. L'absence
d'entretien pourrait conduire a la longue a la détérioration irréversible du
géant et l'association espère toujours que certains cœurs vont se mettre a
vibrer pour le sauver. Cette ligne dénommée, à l'origine, « de Saint-Éloy à Pauniat » a été
déclarée d'utilité publique le 22 juillet 1881. Le 20 mars 1893, elle était
concédée à la Compagnie du chemin de
fer de Paris à Orléans (PO). Entre 1893 et 1896, un projet de
viaduc pour traverser la profonde vallée de la Sioule est étudié
successivement par les ingénieurs des Ponts et Chaussées Dupin et Guillaume, sous la
direction des ingénieurs en chef Daigremont puis Draux.À partir du 1er novembre 1896, l'ingénieur Félix Virard reprend l'étude du projet, sous la direction de l'ingénieur en chef Abel Draux. Le 26 avril 1901, le projet de l'ingénieur Virard reçoit l'approbation ministérielle. Le 25 juillet suivant, la Société française de constructions mécaniques (Anciens Établissements Cail), dont les usines étaient à Denain (Nord), est déclarée adjudicataire des travaux.
Le projet retenu consistait en un viaduc semi-métallique, composé de trois travées en acier et fer laminés, à poutres droites et à treillis triple, reposant sur deux piles géantes en moellons de granit. Il
était prévu un tablier unique, mais la survenue d'un glissement de terrain lors de la construction de la culée de rive gauche (côté nord) nécessita le remplacement des deux arches en maçonnerie de ladite culée par une travée métallique secondaire plus légère. Les travaux furent entrepris le 28 octobre 1901. Bâties à chaux et à sable, les piles sont l'œuvre de la prestigieuse "corporation" des maçons itinérants de la Creuse. Elles offrent la particularité d'être évidées, ce qui a permis leur édification sans le concours d'échafaudages, les ouvriers ayant pu être acheminés à pied d'œuvre par l'intérieur, grâce à un monte-charge.
Le montage du tablier s'est effectué au moyen de deux "cages" volantes, une au départ de chaque rive. Épousant extérieurement le profil de l'ouvrage terminé, ces "cages" (on dirait plutôt aujourd'hui des équipages mobiles) renfermaient tous les outils nécessaires au bardage, à la pose et au rivetage des différentes pièces de l'ossature du tablier. Les travées latérales de 116 mètres ont été montées, pour la première moitié, sur un échafaudage géant (constitué d'un platelage reposant sur deux piles provisoires en bois) et, pour la seconde, en porte-à-faux. La travée centrale de 144 mètres a été entièrement mise en place en encorbellement, les deux moitiés du tablier progressant au-dessus du vide à partir de chaque pile. La jonction finale (ou clavage) s'est opérée le 18 mai 1909. Le 11 septembre, le viaduc était totalement achevé.
Du 14 au 16 septembre 1909, l'ouvrage d'art subit avec succès les épreuves de résistance, au moyen d'un train chargé de ballast dont le poids en configuration complète dépassait les 1075 tonnes. Inauguré le 10 octobre 1909, sous la présidence de René Viviani, ministre du Travail, le Le viaduc des Fades était, au moment de son inauguration le 10 octobre 1909, le plus haut pont du monde, toutes catégories confondues. Il prend encore rang actuellement (en 2011) à la quatorzième place sur la liste des plus hauts viaducs ferroviaires mondiaux.
Ce qui fait du viaduc des Fades un ouvrage d'art exceptionnel, ce sont ses deux piles monumentales en moellons d'appareil. Culminant à plus de 92 mètres, elles restent les plus hautes piles de pont en maçonnerie traditionnelle jamais construites. Elles possèdent une base plus vaste qu'un court de tennis.
Alors que d'autres viaducs jouent sur l'élégance des courbes, celui des Fades voit triompher la rigueur de la poutre droite. Son gigantesque tablier constitue un des plus beaux spécimens de ce type. Sa hauteur est comparable à celle d'un bâtiment de quatre étages.
viaduc des Fades était mis en service dix jours plus tard.
Huit cents ouvriers y travaillèrent pendant huit ans. Cet ouvrage fût pendant longtemps le plus grand d'Europe. 132,53 m. plus bas, la SIOULE s'étend pour former le grand lac de retenue des Fades-Besserve. longueur totale 500 m. hauteur des piles 92,33 m. hauteur au-dessus de la rivière 132,53 m. portée entre les piles 144 m. longueur du tablier métallique 375,40 m. Depuis quelques années le Viaduc est illuminé toutes les nuits.
(Beaucoup d'informations, mais voilà, j'ai oublié de noté le site ou j'avais copier tous les détails de ce magnifique ouvrage)
A l’intersection suivante nous laissons sur la gauche le chemin et le balisage vert pour continuer notre virage sur la droite. Le balisage se trouve sur des poteaux en ciment. Peinture brillante sur poteau éclatant avec le soleil on ne voit pas grand-chose. Ce n’est qu’un mauvais moment à une mauvaise heure. Après un virage sur la gauche, nous trouvons un sentier dans les broussailles et une pancarte en bois dans les arbres difficilement lisible : Point de vue-le Barrage, nous pouvons nous y rendre. Revenons sur nos pas et sortons de cet éperon. Continuons notre itinéraire on ne continue pas de descendre nous prenons le chemin de gauche avec la croix verte (la première marque que nous voyons, la jaune est un peut plus loin). En haut d’une belle monté nous arrivons à une esplanade sur un promontoire nous trouvons un chemin sur la droite nous menant à un point de vue (noté sur la carte.) ou nous avons une magnifique vue sur le barrage, le viaduc et toute la vallée.
Barrage & Viaduc |
Je n’ai pas trouvé beaucoup de choses sur ce barrage poids
Propriétaire
|
Electricité
de France
|
Utilisation
|
Centrale
hydroélectrique En service
|
Date de
construction
|
1966 –
1968
|
Type de
construction
|
Barrage en
remblai
|
Superficie
de la retenue
|
385
hectares
|
Volume de
la retenue
|
69 000 000
m3
|
Hauteur
|
68 m
|
Largeur de
la crête
|
8 m
|
Largeur de
la base
|
185 m
|
Longueur
de la crête
|
235 m
|
Volume du
barrage
|
730 000
m3
|
Le panneau d'information que l'on trouve à Queuille est beaucoup plus romantique il nous dit qu'en 1900 il est décidé de réaliser un barrage pour alimenter en électricité l'agglomération clermontoise en énergie électrique. Les lourds matériaux furent transportés par des chars à bœufs ou des attelages de six chevaux voir de douze. On est loin de s'imaginer une myriade de camions et d'énormes tractopelles remuent des tonnes de matériaux.

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