Attention ce parcours devient sportif. Nous parcourrons 5 bosses sur les 25, que comprend le circuit rouge d'entrainement montagne. Même si cela fait sourire les pro de la "course à pied en pleine nature.", il vaut mieux être en bonne forme physique et bien chaussé. En voici l'histoire
Les alpinistes parisiens ont rapidement cherché un terrain pour s'entraîner avant leurs courses de montagne. En 1947, Fred Bernick traça dans le chaos du Rempart du Cuvier nos deux premiers circuits d'escalade. En accumulant les passages de montées et descentes, ses parcours devaient préparer physiquement et mentalement les alpinistes. On sait le succès obtenu par ces circuits...
Restait à trouver un moyen de se préparer à l'effort long de la marche d'approche, à encaisser les dénivelées... Chose fut faite avec le célèbre sentier dit des 25 bosses. Retour sur son histoire, son évolution et sur ses petits frères... Partons à la découverte des Trois Pignons avec Robert Courtiau.
(http://tl2bleau.blogspot.fr/2013/05/cest-quoi-ces-25-bosses-et-trois-pignons.html)
Circuit des 25 bosses dans le massif des Trois Pignons
Ce circuit fait le tour des hauteurs du massif des Trois Pignons, zone sauvage sans route et sans habitations (ce n'est pas si sauvage que cela. Depuis 30 ans cela à bien changé "restitution ou rachat par l'ONF du terrain militaire" et maintenant il existe des chemins) qui a servi de maquis lors de la dernière guerre, d'où la présence d'une croix de Lorraine sur une hauteur. Ce massif associe des paysages d'une grande variété ; étendues sablonneuses qui rappellent certains bords de mer, sentiers très pentus de type montagnard, rochers d'escalade mondialement connus, végétation quasi méditerranéenne (pins, bruyères), faune
des régions méridionales (lézards, serpents), absence quasi totale d'eau, panoramas immenses. Ce massif est la zone naturelle la plus originale du bassin parisien.
Le circuit fait partie des circuits balisés de Fontainebleau. Il est censé contenir 25 bosses même si des avis peuvent diverger sur ce point. Le balisage est très important ; sa couleur rouge et sa fréquence importante (une marque tous les 15 mètres environ) rendent le suivi du chemin relativement aisé. Historiquement, ce circuit sert pour l'entraînement aux marches d'approche en
alpinisme. Cela est grandement dû à son cumul de dénivelé positif d'environ 800 mètres. De plus, le circuit a été créé en abordant les chemins les plus complexes. Enfin, la succession des montées et descentes accentue la difficulté, notamment pour les néophytes de la randonnée.
Sa distance totale est d'environ 15 km. Son départ se fait généralement au parking de la Roche aux Sabots. Il est possible de diminuer la distance totale et la difficulté en prenant des raccourcis, comme le site d'escalade « Le diplodocus ». Les bosses les plus
ardues se situant sur l'ouest du circuit (au Mont Pivot et au Roche de Jean de Vignes), les gens favorisent le parcours du circuit dans le sens des aiguilles d'une montre afin de terminer sur des bosses moins accentuées.
Les coureurs peuvent effectuer le circuit en moins de deux heures tandis que d'autres préfèrent prendre la journée pour le boucler.
Outre son intérêt sportif, il permet de découvrir des paysages diversifiés : Fougères, bruyères, pins ponctuent le circuit. (Wikipédia)
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Quelques gravures trouvées au hasard |
La fusion des "25 bosses" avec les "Belvédères" fait de cet ultra tour du Massif des 3 Pignons, un circuit d'une longueur (environ 25 km), d'une durée (environ 8/9h) et d'un dénivelé positif important (environ 1100 m). Ce circuit comme tous les autres d'ailleurs, serpente dans un cadre exceptionnel de beauté et vous offre un itinéraire varié mais quelque peu chaotique. Il est nécessaire de posséder un très bon entraînement physique afin d'effectuer
cette randonnée dans les meilleures conditions possibles. (http://www.circuitdes25bosses.fr/circuit_utm3p.html)
Nous voilà prévenu. Les huit prochaines promenades emprunterons un morceau de ce parcours, nous en ferons la totalité par petit bout, cela donnera une approche des difficultés et permettra au plus intrépide de ce lancer à l'assaut de ce circuit mythique.
Le code mobile de cette randonnée est b307159
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Km
Temps Arret V/d
V/g Dénivelé 10,6 2h45 30 3,9 3,3
461
Parking :
D409 et 837 (Elle change de N° lorsque
l’on change de département) entre Arbonne et Milly. Nous trouvons une petite
route sur la gauche en direction de
Noisy sur Ecole, elle se nomme sur la carte route des grandes vallées (elle ne semble pas porter de N°)
Nous trouvons un point de stationnement le long des grillages. Pas de parking officiel
voir même d’un coté « la ou il est le plus facile de ce garer sans gêné,
un panneau d’interdiction de stationner. Ce lieu servant d’accès aux rochers
d’escalades il y a toujours des voitures. Attention cette route peut large est
très fréquenté.
Attention itinéraire avec du hors piste. le GPS est
conseillé.

Nous passons
la barrière et prenons le chemin de la gorge aux chats, puis nous rencontrons
le sentier bleu et nous prenons la branche de droite. Le sentier bleu offre de
belles vues sur Coquibus et les trois Pignons. Nous trouvons également les
restes de construction d’une ancienne carrière, ne rêver pas ce ne son que des
morceaux de béton comportant des boulons et un reste de rail pour voie étroite.
Cela devait servir à descendre les pavés dans la vallée. Dans la descente nous
rencontrons une seconde carrière avec des petits murets , ne pas remonter sur
la gauche, nous quittons le sentier bleu
pour prendre un
sentier sur la droite nous faisant traverser les restes de
l'ancienne carrière. Nous marchons sur les restes de pavés ou des chutes de grès (les écales). Puis nous prenons à droite une large route
(chemin de la plaine du pommier sauvage)
Pour ceux ayant loupé ce petit sentier continuer le
sentier bleu jusqu'à la rencontre du premier chemin que nous prenons à droite
(chemin de la plaine du pommier sauvage)
Ce large
chemin est par endroit pavés de gros blocs de grès, puis sableux et descend
légèrement il devient renforcé par du
calcaire, nous passons devant de beaux rochers avec des avaloirs (trous de part
en part dans le rocher.) Nous trouvons avant le plat, sur la gauche un sentier
bien marqué dans la bruyère. Ce sentier fréquenté par les vététistes et les
cavaliers nous mèneraient jusqu’au lieu dit la Croix Saint Gérôme, mais ce serait
trop simple.
Pour ceux ne voulant pas réaliser le prochain hors
piste : Continuer le sentier
jusqu’aux clôtures. La première n’est représenté que par du fil de fer
barbelé nous le suivons à gauche . Nous franchissons la barrière et prenons à gauche le chemin qui suit les maisons et aboutie à une route
carrossable. Nous arrivons à un parking nous prenons le chemin de gauche (nous
contournons Chambergeot et Châteauveau) puis un peu sur la droite en bout nous
rencontrons le sentier rouge et notre itinéraire que nous prenons sur la
droite.
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Chemin de la grotte aux parachutiste |


Reprenons notre trace. Sur la droite nous pouvons apercevoir un sentier qui mène à la grotte des parachutistes (vous trouverez des explications un peu plus bas). Ici le GPS est utile nous trouverons
sur les pentes du Chambergeot un pin formant un arc de cercle, la cime vient
presque toucher le sol. Mais ce n’est pas un point de repère fiable dans le
temps, alors un peut plus loin nous avons un rocher formant une boule. Je sais
c’est un peu faible comme repère, surtout à fontainebleau ou des rochers en
formes arrondies sont courants. Enfin, je n’ai rien trouvé d’autre. juste
avant ce rocher nous trouvons un sentier de varappeur grimpant au sommet par
une marque au sol plus ou moins marqué. Sur les rochers nous trouvons de
petites flèches orange. Nous pouvons les suivre en contournant les masse de grès (en
varappe l’orange commence à devenir technique) La monté n’est pas facile, parfois
il faut faire de très grand pas. Nous avons une très belle vue sur Coquibus et
les Trois Pignons. Au point
de vue, nous trouvons une trace de peinture rouge
nous invitant à faire demi tour. Nous ne ferons pas demi tour puisque nous ne
sommes pas venus par ce coté, mais nous suivrons les traces rouge : C’est
le circuit montagne de la foret de Fontainebleau. Plus rien à voir avec les
sentiers Denecourt ou mes propres rando. Il ne fait que 16 km mais nous il a
25 bosses à gravir pour 800 à 1000m de dénivelé, à une époque on disait 1000
aujourd’hui j’ai lu un peu plus de 800. La technologie doit être plus précise
ou l’on a supprimé des passages dut à l’érosion. Le temps prévu est de 6h00, mais
l’on peut en ajouter 2 de plus, ou le diminuer de moitié tout dépend de vos
performances physique. La première fois je l’ai fait en 8 heures et j’avais 20
ans. La seconde fois je l’ai fait en 3h00. C’est bête et pas à faire. Trop dangereux pour une personne qui n'a pas comme
sport favori la course à pied en pleine nature.
Lors d’une rando en groupe de « vrai marcheurs », Passant l’été en
haute montagne (je n’ai pas vérifié) parlaient du manque d’entraînement en
région parisienne. Je leur parle du sentier rouge qui ce fait en 6 ou 8 heures.
Il me rit au nez en me disant qu’il le faisait en 3. Vexé, je ne leur adresse
plus la parole de la journée. ‘j’suis pas à la hauteur’. Alors j’ai voulu
m’élever. J’ai réussi mon pari avec moi-même, j’ai mis 3 jours à m’en remettre,
je me suis fait peur bien des fois, pas le temps de voir le paysage, tout juste
le temps de souffler, toujours regarder ses pieds pour savoir ou les poser pour ne pas avoir d'accident. Je ne suis qu'un chemineux, (je préfère chemineux à chemineau ; définition de wikipédia
Ouvrier qui parcourt les campagnes. Ce n'est pas cette définition qui me

gène, même si aujourd'hui peu d'ouvrier parcourt la campagne mais la seconde : selon Wikipédia ; (Péjoratif) Vagabond, rôdeur, qui vit de petites besognes, d’aumônes ou de larcins.
Aimant parcourir les chemins et sentiers j'ai choisi ce mot que l'on trouve dans le dico "Celui qui chemine, marcheur" (http://cnrtl.fr/definition/dmf/chemineux)
Depuis je l’ai refais bien des fois en 6 heures mais le mieux c’est de
prendre son temps et de pic niquer au sommet d’une des dunes, il y en a 25 on
a le choix et c’est si jolie. Attention
lorsque l’on dit difficile, c’est difficile certain passage s’apparente à de la
varappe, petite varappe mais varappe tout de même, il faut lâcher les
bâtons et s’aider des mains pour gravir les rochers. Enfin vous le verrez bien, dans quelque temps avec une autre rando. C’est promenades étant plus difficile, c'est pour cette raison que les
itinéraires sont plus courts que dans la foret domaniale. Reprenons notre itinéraire ; Nous descendons et
retrouvons le sentier principal que nous prenons à droite en direction de
Chateauveau. Laissons un petit chemin sur la droite et prenons le second. Ici
je quitte l’actuel balisage rouge pour gravir comme à mon époque sur
Chateauveau, Le GPS est encore mis à l’épreuve ou simplement à vue on grimpe
vers le sommet par
le sentier des chevreuils. Cette grimpette à été supprimé il
y a bien longtemps. La sur fréquentation avait ruiné la monté très sableuse coté
croix saint Gérôme. Aujourd’hui la nature à reconstitué ses forces pour
résister aux ravinements. Enfin il ne faudrait pas qu'il y est des milliers de randonneurs qui gravissent ses flancs, l'érosion referait son apparition rapidement. Pour l'instant mes randos ne draine pas autant de monde. Sur les deux cents visites par mois combien font-ils le parcourt ? Je passe par cet ancien sentier ou à peu près, mes
promenades n’attirant pas jusqu'à présent des foules de promeneurs. La
grimpette n’est pas facile. Traversons le plateau et de l’autre coté il faut trouver
entre les rochers (plutôt sur la gauche) le passage pour redescendre, nous
faisons un grand cercle sur la droite pour ensuite piquer à gauche et serpenter
entre les rochers pour rejoindre le sentier rouge en contre bas. Si vous ne désirez pas monter rester sur le sentier
rouge qui reste dans la vallée.
Le sentier coupe le chemin de la charme. Nous avons
rejoint ou poursuivons toujours le sentier rouge et nous grimpons sur la roche
au four ou nous avons un beau point de vue. Nous redescendons passons le chemin
de la Vallée Close et peut de temps après le chemin de la plaine de Jean des
Vignes. Nous grimpons à nouveau, le rocher de la Souris, puis l’on redescend
pour remonter sur le rocher de jean des Vignes. Nous redescendons de l’autre
coté esquivons un autre mont avant de rencontrer un chemin dans le creux du
vallon nous prenons à gauche le chemin sans pancarte celui-ci débouche sur un
autre
comportant une pancarte. Nous prenons à gauche le chemin du mont Pivot.
Nous débouchons à nouveau sur un chemin formant T nous sommes au carrefour du
Guetteur enfin du plat ce chemin et renforcé par un fin calcaire, nous prenons
à gauche. Nous laissons sur la droite le chemin de la Poulette, laissons notre
chemin Jean des vignes tournant sur la gauche pour prendre sur la droite le
chemin du rocher des Potets. Nous arrivons à une fourche en patte d’oie, nous
prenons la branche de gauche, on laisse un chemin sur la gauche et l’on
continue tout droit nous sommes sur le chemin des pieds des monts, laissons le
chemin des Cassis et continuons sur la droite. On aperçois sur un pin à
notre gauche un énorme balais de
sorcière (pousse anarchique des branches.) Le chemin à été renforcé par du gravillon de silice. Nous rencontrons
le sentier rouge que nous prenons à gauche et nous avons une belle vue sur la
croix de Lorraine [Le maquis, dans les Trois-Pignons, réceptionne armes et munitions parachutées par les avions anglais. Les Allemands, pour les déloger, bombardent la forêt de projectiles incendiaires, brûlant 1200 hectares entre le 26 juillet et le 6 août 1943. Mais le réseau‘‘Publican’’ réussit à poursuivre sa mission et les armes sont livrées et servent à la
libération de Paris. (Un topo beaucoup plus complet sur ces événements dans la promenade 49 http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/07/49-petite-promenade-en-foret-de.html?view=sidebar.)
(http://www.arbonnelaforet.fr/fichiers/histoire5.pdf?202bdf6c430600e487ec5cb91ce485fb=f65ac2818475b832e95b146af1f42d82)]
puis nous rencontrons le sentier bleu que nous prenons à
gauche, le chemin sera plus facile….. Nous arrivons à la parcelle 115 et au
chemin du Marchais que nous prenons à gauche puis nous prenons à droite le
chemin de la charme en haut après une carrière de sable nous trouvons un chemin
que nous prenons à gauche et nous rencontrons le sentier bleu que nous prenons
également à gauche. Nous quitterons ce sentier lorsque nous rencontrerons un
chemin sur la droite qui grimpe légèrement nous arrivons sur un second sentier
formant T que nous prenons à gauche
(Chemin du Pommier Sauvage). Nous faisant traverser le bois de la charme
(plaine de
bruyère) Nous coupons le chemin de la justice de Chambergeot. On
continue tout droit ou légèrement à droite tout dépend des traces de VTT que
nous avons suivi, De l’autre coté nous trouvons le chemin de la gorge aux chats
que nous suivons sur notre gauche nous descendons et suivons cette route jusqu'à
notre parking.
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