Randonnée le plus Loin possible -GR 11- Etape 2001-2007 - Fontainebleau-Monfort Lamory

Randonnée Le Plus Loin Possible "Retour" GR 11 ou

RLPLP, Rive gauche de la Seine Etapes 2001 à 2007

(Pourquoi le retour ? Dans ma logique de randonnée autour de l'hexagone, je partais par la rive droite de la Seine et après un périple de 9 ou 10 000 km (je ne tire pas au cordeau mes itinéraires) je revenais par la rive gauche. Après un petit problème de santé qui m'éloigna des chemins durant environs 18 mois, histoire de voir si j'ai retrouver la forme après mes petites randos, je reprends mon périple de gare en gare sur un nouveau parcours que j'avais réservé pour mon retour.  j'ai donc choisi la rive gauche de la Seine et je parts ver la Normandie.)

Etape de Fontainebleau à Monfort Lamory environ 195 km
C'est l'itinéraire de retour de mon projet de randonner par les GR autour de la France.
2010, je sors d'une longue période de maladie. Il faut que je me re-muscle les jambes et le dos pour supporter un sac dont le poids est compris entre 7 kg et 10 kg.

Carte des 7 Etapes de randos (parfois sur la petite carte cela ne s'affiche pas. En grand écran on a les 7 étapes.)

Vieux chêne au Cuvier Chatillon

 Lien carte des sept étapes     

Vers Franchard

Vous désirez admirer les rochers de Fontainebleau, vous rêvé des sites « Apremont, Franchard » vous serez déçus. Des rochers ayant glissés il y a quelques années et, afin "d'essayer" de disperser les promeneurs dans tous le massif, les divers responsables de ce joyaux classé Natura 2000 et aujourd'hui foret de protection, ont décidés de sécuriser les lieux les plus fréquentés et d’éparpiller les promeneurs sur les même sites.

Les GR1div à été remplacé par un GR1E moins intéressant, mais certaine partie ont été reprise par la création d'autres sentiers par le conseille général me semble t'il. (Pousse toi que je m'y mette.) Au départ j'ai vraiment cru naïvement (comme on me l'avait présenté) que c'était vraiment pour disperser le public dans tous le massif. En réalité ce n'est que pour créer d'autre petits sentiers sur des traces existantes.

vers les Monts Girard

 Fini le GR serpentant dans les rochers, d’Apremont et Franchard, place au route forestière. Les sentiers locaux en ont également souffert, le sentier bleu N° 6 d’Apremont (qu’empruntait le GR 1) se trouve aménagé d’escaliers en bois et de grillage interdisant l’éparpillement dans les rochers. On se croirait dans un parc d’attraction. Pour le bien de la nature, mais pas pour la vue. Le sentier bleu N°7 à Franchard (que suivait le GR 11 passage de la cuisinière) est remonté sur la platière, mal tracé, il est plus facile de suivre le sentier jaune du conseil générale. Le comble, c’est que le GR ne passe plus dans les rochers de cette même cuisinière mais que le jaune emprunte l’ancien parcours du GR.
Si avec un GPS ont peut suivre les anciens sentiers, ils sont difficilement accessibles suite aux aménagements de consolidation et de stabilisation des rochers. Par contre en empruntant le sentier bleu (au lieu du nouveau GR) puis le sentier jaune et avec l'aide d'un GPS on peut suivre l’ancien GR et traverser la cuisinière par les chemins crée par les varappeur. Il faut le savoir. Un randonneur en provenance d'un autre département ne le sait pas.

Si j’avais à refaire cet itinéraire, j’irais chercher au plus court, le Rocher Saint Germain, pour rejoindre le GR 1 dans le rocher du Cuvier Chatillon, après la traversée d’Apremont vers les monts Girard, je couperais pour rejoindre la cuisinière puis les hautes plaines.

Refermons cette parenthèse d' indignation et décrivons mon itinéraire.

Etape 2001 - Fontainebleau - Arbonne 29 km

Attention pour cette étape et la suivante il faut une voiture à l'arrivée, ou que l'on vienne vous chercher avec les portables aujourd'hui ce n'est plus un problème.

 carte IGN        Trace GPS et Topo sans commentaires

Trace Randogps                          Le code mobile de cette randonnée est b300178     

                                                                       (Explications Code Mobile)

14/07/2010

Temps  5h25

KM  29,00

Pose  13

Vitesse déplacement  5,40

Vitesse globale 5,20

Dénivelé 484

vers les Hautes Plaines

Cela commence mal. Ma fin de parcours se trouve à Arbonne, et, je ne trouve pas de transport en commun pour me ramener sur Fontainebleau. Des bus existent, mais il semblerait que ce ne soit qu'en période scolaire. Il y a des bus pour Melun et encore pas beaucoup mais je ne suis qu'à 20 km (par la route) de la Maison. Je vais demander à ma femme de venir me chercher et le lendemain de me ramener à mon point de départ. Premier point résolu.
Le second point : Mon sur moi. Je ne regarde pas la carte, le GR je sais ou il passe. A Fontainebleau, je peux me rendre à peut près n'importe ou, les yeux fermés. Et voilà, les traces ont changées. Les GR sont déplacés. Donc je galère à rejoindre le GR 11 à Franchard. Je me souvenais de traces du coté du rocher cassepot, puis de l’hippodrome de la solle, puis le cuvier chatillon. Me voilà partie et, plus de traces là ou je

pensais en trouver, donc je galère à retrouver mon GR 1 sans faire un grand détour. Je me paie le luxe de marcher 3 km sur le bitume de la route des hauteurs de la solle, alors qu'il y a plus bas un chemin forestier. Je dois encore avoir des restes d’anesthésies et mon esprit est encore embrumé, en réalité je n'ai pas préparé mon parcours, promis cela ne se renouvellera plus. Ouf, enfin je rejoins le GR au Cuvier Chatillon. Maintenant c'est tout droit. Il n'y a qu' à suivre le fil d’Ariane. Je passe rapidement sur ma déception de la traversée des gorges d'Apremont. En arrivant aux gorges de Franchard, mettant promené dans le coin pour ma rééducation, je délaisse le nouveau tracé du GR 11 pour prendre, le Sentier Bleu N°7 puis le sentier jaune (ancien GR 11) jusqu'au point de vue et ensuite en suivant les traces des varappeurs je rejoints le parking et retrouve le tracé rouge et blanc. Des l'instant que l'on suit la crête qui s’infléchit en contournant les rochers on ne peut pas se perdre. Le GR passant au parking servant aux varappeurs tous les chemins aboutissent à ce parking. A partir de la, plus d'improvisation. Nous traversons le magnifique Rocher des Sablons. Pourquoi magnifique? Parce qu'il tranche avec ce que nous venons de traverser. Il traverse une zone de pins comme partout en zone rocheuse, mais en plus les rochers sont couverts de mousse, ce qui donne un paysage doux. Les pins sont maritime et l'été lorsqu'il fait bien chaud cela sent bon.
Nous arrivons à Arbonne.

Etape 2002 - Arbonne - Soisy sur Essonne : 30 km

carte IGN              Trace GPS 

Trace Randogps                               Le code mobile de cette randonnée est b300180

                                                                   (Explications Code Mobile)

15/07/2010

Temps  5h29

Km  30,00

Pose  13

Vitesse déplacement 5,50

Vitesse globale 5,30

Dénivelé 397

Moulin de Dannemois

 Toujours pas de bus, j'ai du mal à déchiffrer les horaires pour Soisy. Comme il faut que l'on me transporte à Arbonne, du coup j'utilise encore la voiture.  Comme il est plus pratiques de venir me chercher à Arbonne, Je fais la trace en sens inverse.

 Je me fait accompagné à Soisy, je traverse le bourg, pour rejoindre le GR 11 qui ne passe pas en ville.

Moulin de Dannemois

Moulin de Dannemois

Lavoir en bordure de la rivière l'Ecole

 J'arrive au tertre blanc et passerais ensuite au tertre noir deux buttes de sable de Fontainebleau d'une hauteur de 135 m pour la première et, 138 m pour la seconde, couronné par du calcaire d'Etampe. Nous continuons par des zones boisées entre des champs. Je trouve l'itinéraire agréable car varié, cela me change de la foret rien que la foret. J'arrive Dannemois, village de Claude François. Le mythe est toujours là, grâce à un calicot, pour le reste vous repasserez, les portes sont fermées, circulées, il n’y a rien à voir, domaine privé. Dans ce village on rencontre le GR 32, bien entendu, je me trompe, je prends le 32 dans le mauvais sens, heureusement dans l’Essonne les balisages sont très bien fait, il y a des poteaux avec le numéro du GR et le village ou l’on se dirige. Un petit détour par les champs, et me voilà de nouveau sur la bonne voie, chemin commun au gr 11 et 32,  face au château de Courances.

Borne au moulin Grenat

On traverse de charmant villages, je croise dans l'un d'eux, n’ont pas des randonneurs, mais de jeune lapereaux. J’ai faillis en ramener un à ma chienne, perdu sur le trottoir, le long d’un mur de clôture, il à fait un stop, je me baisse et hop il détalle. Ici, les agriculteurs sont plus intelligent, que dans mon village, ils ont conservés leur vie sauvage. Chez moi, le seul agriculteur à supprimé les seul garennes qui restaient, il détruisait ses cultures. Nous côtoyons également, les dernières cressonnières de la région. La rivière l’école est en première catégorie. Tous n’est peut être pas perdu.

Borne au moulin Grenat

Moulin Grenat

Nous passons ensuite devant le Moulin Grenat. Un peu d'histoire : Le moulin fortifié de Grenat, le dernier en activité sur l'École vers 1950, est une fondation gauloise  les pierres sur la façade sud remontent à 2000 ans.  Le gué sur lequel il est construit, entre Courances et Moigny, est toujours utilisé comme tel. Détruit par les Anglais en 1371, il fut reconstruit aussitôt par Charles V. Propriété au XIII^e siècle des templiers de Beaudelu, le moulin, incendié en 1422 et reconstruit sous Louis XI, passe par diverses grandes familles avant d'être racheté par le dernier meunier, M. Prévôt. Celui-ci s'emploie à collectionner tableaux, bornes et vestiges archéologiques et initie sans doute la légende selon

Coquibus escalier proche de l'aqueduc de la vanne

 laquelle Jeanne d'Arc, de retour de Sully, descend au moulin en mars 1430.  les bornes se trouve en bordure du gué.
Nous arrivons à Coquibus : Ce lieu que j'ai connu désertique, enfin presque, il était en lande de bruyère, aujourd'hui les pins ont poussés. Depuis le meurtre des fiancés de Fontainebleau en 1988, je n'ai pas souvent remis les pieds dans le secteur, ma femme n'aimait pas ce site, mais après le meurtre plus question de si promener. Après le passage de l'autoroute j'arrive enfin à Arbonne. La traversée de Coquibus ma semblé long.
Ma première estimation était de 21 km, j'en ai fais 30 sortant de convalescence deux jours de suite à 30 km c'est un peu trop. Pour réaliser la trace je ne connaissais pas de sites informatique permettant de réaliser un parcours pour les GPS et j'utilisais mon logiciel avec une carte au 1/100 000 ème. Depuis j'ai fais des progrès.

la mare aux joncs à coquibus

  Etape 2003 Soisy sur Essonne - La Ferté Alais : 24,4 km

Carte IGN                   Trace GPS

Trace Randogps                                  Le code mobile de cette randonnée est b300187
                                                                        (Explications  Code Mobile)         

Date 22/07/2010 temps     moyenne de marche  moyenne total  dénivelé

                            4h34                       5,60                  5.30            312 m

 J'ai attendu une semaine avant de repartir. Je m'éloigne vraiment de Fontainebleau, en cas de faiblesse passagère, il ne sera pas facile de venir me chercher. Cette fois ci je reviens en train. Point de départ Soisy, même traversée de village et même chemin jusqu'au tertre blanc, à la place de tourner à gauche je poursuis le GR 11 sur la droite. Pour moi cela devient une découverte, tertre blanc et tertre noir, je l'avais déjà traversé lors de rando, mais à partir de maintenant ce n'est que de la découverte. Succession de bois ou de petite foret et de champs. Je n'ai pas retrouvé une terminologie qui me satisfasse entre bois et foret. Ce n'est qu'une question de surface.

rochers sur le parcours

 Le bois on peut en faire le tour en très peu de temps, la foret est plus vaste. Après ont rentre dans des considérations plus technique. J'aurais aimé avoir un peut plus de précision en dessous de "X" hectares c'est un bois. Passons. Nous traversons de beaux villages. Pourquoi dit-je dans tous mes topos, de beaux villages ? simplement que le mien était beau. Peu de personne font l'effort de l'entretenir. J'écris cette page en 2012, cela fait deux ans que je vadrouille en dehors de la foret et je n'ai pas vu un seul village aussi sale que le notre.

Tour du Buisson

 Nous laissons l'herbe envahir nos rues. notre slogan était un sympathique village entre Seine et Foret, aujourd'hui on pourrait dire : Venez visiter nos herbes sauvages et commune. Si encore c'était des Simples ou des herbacés protégés, mais non. Nous fleurissons nos rues de gerbes d'or, orties, et autres  herbes commune. Fermons la parenthèse.

On se croirait à Fontainebleau, mais non.

Nous arrivons à la tour du buisson.
Récemment restaurée, la tour du Buisson à Champcueil est située sur les terres d'un domaine qui appartenait en 1824 à Antoine Louis Bréguet, horloger notamment célèbre pour ses montres.

On approche de la Ferté Alais

En 1847, il échut à la fille de ce dernier, laquelle épousa le docteur Lionet, passionné d'astronomie. Cette tour a probablement été construite pour servir d'observatoire. On peut accéder à la plate-forme du premier étage par un escalier. Du haut de la tour, la vue est très étendue. Par temps clair, on peut apercevoir Paris et ses monuments.

Un  point noir : La rencontre avec le GR 11C se dirigeant vers Ballancourt. A l’entrée d’un bois le GR 11 tourne à angle droit sur la gauche, par un petit chemin (il est moins bien entretenu) avant de ressortir dans le champ. Le GR 11 C continue tout droit sur un chemin large et mieux entretenu. Faute d'attention on continue tout droit, par le chemin le plus voyant. Heureusement il y a des bornes avec le nom des villages. Donc il faut être attentif sinon direction Ballancourt au lieu de La ferté Alais. Nous passons devant le camping "la roche aux dames" à Mondeville. Sur mon parcours c'est le premier camping rencontré

La Ferté Alais

  En arrivant sur La Ferté Alais, on suit un beau banc de coupe d’une ancienne carrière de grès, à Fontainebleau vous ne verrez plus cela avec le GR (oui, j’en ai contre toute ses modifications qui ne sont pas toujours justifié). Dommage, ce banc de grès proche de la ville subit les outrages de certain jeunes. Restes de feu de bois, de boissons, de papiers gras. Et bien sur un peu de peinture. 

A la Ferté Alais  nous rencontrons le second camping de ce parcours.

Quant à moi je prends le train direction  Fontainebleau.
   

Au niveau du balisage pas mal de trous dans la raquette, pas uniquement dans les sites rocheux. C’est peut être que j’aime bien être conforté sur mon parcours. Après l’expérience de Fontainebleau ou les tracés ont été modifiés, j’ai toujours un doute sur mon chemin. Nous suivons pas mal de champs, alors par temps de pluie les godillots seront lourds. Très beau parcours, des bois entres des champs, certain paysage ressemble à la Foret de Fontainebleau et ici on passe entre les rochers.

Etape 2004  La Ferté Alais - Etrechy : 20 km

Carte IGN                     Trace GPS

Trace Randogps                                      Le code mobile de cette randonnée est b300191

                                                                                 (Explications Code Mobile)  

                      km      Temps    moyenne de marche        moyenne globale            dénivelé positif

05/08/2010 – 20       3h35              5,60                                     5,40                               239 m

 La distance à parcourir, diminue, mais le trajet en train augmente. elle dépend également de la distance entre deux gares. Pour venir de ce coté de l'Essone il faut changer deux fois.
 Merci monsieur GPS, la sortie de La Ferté Alais n’est pas simple. Le balisage

Surpris par un champ de persil

Succession de camps et de bois

 demanderait à être plus dense. Je ne sais pas si c'est le fait d'être seul, de vouloir me rassurer dans un paysage que je ne connais pas, mais j'ai toujours l'impression qu'il manque des balises. J'aimerais toujours apercevoir la balise suivante. Sur les GR c'est rare.

C’est bien la première fois depuis longtemps que je n’ai pas trouvé de bois péri urbain aussi propre. Je n’ai trouvé qu’un dépôt sauvage de gravats.
Le chemin est une alternance entre bois et champs entrecoupé de village, cela me change vraiment de Fontainebleau. je découvre la vrai marche. jonctions entre GR1 et 11, sont très bien repérés.
Avant d'arrivée à Etrechy nous passons devant le Moulin de Vaux, apparemment transformé en habitation, nous suivons un trop court instant la Juine,  juste avant de rentrer en ville.

Moulin de Vaux

La Juine, longue de 55 km, affluent de la rive gauche de l'Essonne et sous-affluent de la Seine qui se jette dans la Seine à Corbeil.

La Juine prend sa source dans le département du Loiret, dans le bois de Chambaudoin, près d'Autruy-sur-Juine.

La juine

L'origine de son nom lui vient du hameau de Juines qu'elle longe avant de rentrer dans le département de l'Essonne.

Elle rejoint l'Essonne à Ballancourt-sur-Essonne, après avoir traversé les parcs de plusieurs châteaux (Saint-Vrain, Chamarande, Mesnil Voisin...) alimente de nombreux moulins aujourd'hui abandonnés.

Du XVe au XVIIIe siècles, elle formait avec l'Essonne et la Seine, une voie navigable, empruntée par des bateaux à fond plat qui transportaient le blé de la région naturelle de Beauce vers Paris.

La juine

Mon ressenti sur ce trajet : On change de paysage, l’ensemble est légèrement vallonnée, l’on rencontre également du sable, et des rochers comme à Fontainebleau, je ne pensais pas en trouver si loin.

Aujourd’hui, à mon palmares 3 chevreuils

 

Etape 2005 ; Etrechy- Saint Chéron : 25,5 km

Carte IGN                      Trace GPS

Trace Randogps                                 Le code mobile de cette randonnée est b300201
                                                                         (Explications Code Mobile)       

26/08/2010

Temps  4h26

KM  25,5

Pose  13 mn

Vitesse –déplacement 5,60

Vitesse globale 5,40

Dénivelé 309

Toujours de la chance il ne pleut pas. Il a plut hier, mais aujourd’hui grand bleu et chaud en plus, je mouille le maillot.

La traversée d'Etrechy me semble un peu longue. Je n'aime pas la ville. On rentre dans un bois que l'on traverse assez vite, pour ensuite nous trouver en lisière avec des champs à perte de vue. puis nous passons devant les fontaines du village de brières les scellés. Elles sont ainsi nommées par l’instituteur en 1899. Le même ajoute “qu’on y lavait encore du linge vers 1870” et “qu’elles sont aujourd’hui à peu près taries” (MB). Les fontaines Saint-Quentin sont aujourd’hui au nombre de deux mais une tradition locale prétend qu’elles étaient jadis trois. Sur le plan de 1753 figurent seules les deux petites constructions. Les fontaines se présentent comme des cabanes maçonnées assez élégantes. “Quelques marches donnent accès à un bassin protégé par un édifice maçonné” (GN). Elles ont été restaurées en 1990.
Je me pose des questions comment pouvait on laver son linge dans ses tunnel ? Les fontaines étant en haut du plateau la monté et la descente devaient être exténuante. L’eau souillé par le savon devait alimentée le village…….

Nous repartons dans les champs. Arrivée à Boissy le sec, j'ai une hésitation mon GPS, me dit à droite, les balises me disent à gauche. Que faire?

N'ayant pas de carte détaillée, je me fis à ma trace. Elle me conduira à la gare. Alors que le balisage lui peut avoir été dévié et ne plus du tout correspondre à mon itinéraire. Maintenant que j'utilise des cartes informatiques qui sont à jour, (si l'IGN à travaillé dessus). Je me suis aperçu que le tracé passait dans le bourg. J'ai retrouvé la trace un peut plus loin. La trace GPX comporteras cette modification. On rencontre également un PR. 

Nous passons au pied de la tour de la grange :  Ce donjon est le seul vestige visible, avec quelques pans de murs envahis par la végétation, de l'ancien château de La Grange. Placé au sommet d'une colline, le donjon domine le village et les alentours. L'histoire du château est assez méconnue. Son nom a pour origine Jacqueline de La Grange, fille d'un président du parlement de Paris, qui y habitait avec son époux Jean de Montagu, au XIV^e siècle. Au XVIII^e siècle, le château est passé aux mains des propriétaires de Chamarande avant de tomber en ruine à partir du XIX^e siècle. 

En arrivant à la Bergerie, le GR11 est commun au GR1. Nous approchons de Saint Chéron et nous avons le choix de deux campings un à gauche: camping "du parc des Roches".  Je ne m’étais pas inquiété des campings, puisque mon retour est prévu en train, ici, il me semble qu'il ne font pas les randonneurs, c'est un domaine de loisirs on y trouve : Promenade, Terrain de pétanque, Terrain de foot, Terrain de tennis, Terrain de volley, Jeux d’enfants, Salle d’animations, Piscine / Pataugeoire, Salle de Musculation, Salle de foot, Bar / Restaurant. Il loue des mobil-homes et font des forfaits travailleurs pour deux personnes en déplacement en Ile de France avec 1 caravane. Et à droite un peu plus discret un camping naturiste. Je ne suis pas sur que le randonneur soit accepté et, personnellement je ne m'y vois pas.

Le chemin est agréable alternance de bois et de champs. Jolies villages traversés et balisage correcte.

Etape 2006 ; Saint Chéron - Saint Rémy les Chevreuses 35, 8 km

   Carte IGN                             Trace GPS

 Trace Randogps                                                Le code mobile de cette randonnée est b300688
                                                                                             (Explications Code Mobile) 

01/09/2010

Temps  6h06

KM  33,00

Vitesse déplacement 5,60

Vitesse globale  5,40

Dénivelé 314

Pose 12mn

       

Château du Marais

Grand bleu, mais pas très chaud, le temps idéal pour une bonne journée de marche. Le paysage est moins monotone que la semaine dernière entre Etrechy et Saint Chéron, mais il faut aimer les bois. Après la traversée de Saint Chéron, nous pénétrons dans un bois, nous passons devant le château du marais, perdu en bordure de la Départementale, attention à ne pas se tromper de GR nous rencontrons le GR 111, nous le côtoyons quelques centaines de mètres et le quittons. Le paysage change, beaucoup plus vallonné avec une alternance de bois de chênes, de châtaigniers, et des champs. Nous traversons des villages bien entretenus, normale nous approchons de la vallée de chevreuse. J’ai été marqué par la traversée d’un village tout en longueur qui n’a pas eu de chance, ils sont sous le couloir aérien de Roissy et Orly, le village est coupé en deux par des ponts cote à cote l’un c’est l’autoroute,l’autre le TGV atlantique. Pas de chance, autour il n’y a que des champs.

Pour qu’elle raison l’autoroute n’a t'elle pas été déplacée lors de sa construction. Mystère, mais qu’elle bruit.

C’est un parcourt assez bruyant, à cause des avions l’un pousse l’autre. 

Nous traversons le village de forges les eaux.                                     

Les eaux de Forges
La première guérison liée aux eaux de Forges date de 1809, mais leur véritable renommée attendra encore une quinzaine d’année. L’eau de Forges soignait notamment la scrofule, mais aussi les rhumatismes chroniques et l’excitabilité nerveuse. L’établissement thermal recevait aussi bien les indigents que les célébrités. Il a ainsi été fréquenté par des Russes, dont un tsar et le comte de Tolstoy, cousin de l’écrivain célèbre (Tolstoï). Sa popularité est telle que l’établissement refuse des curistes faute de place d’hébergement. L’établissement ferme ses portes en 1890. On continue à vendre de l’eau de Forges en bouteilles, sous forme d’eau minérale ou de limonade. L’exploitation cessera définitivement lors de l’occupation allemande (1940). Il reste du passé thermal le nom de Forges-les-Bains, que la commune avait demandé dans une requête déposée auprès de Napoléon III en 1860. À noter qu'une autre commune nommée Forges est une ville d'eau; il s'agit de Forges-les-Eaux en Normandie.

Malgré le bruit des avions j'aperçois un regroupement d'oies, dans un champ. En arrivant sur Chevreuse, les avions contournent la vallée, les villages sont jolies. On s’aperçois également du changement géologique, Arbonne, Soisy sur Ecole, La Ferté Alais ….. sont des villages dont les maisons sont en pierres de grès, pierre locale que l’on trouve un peu partout en foret et dans les anciennes carrières. Ici nous trouvons des maisons en meulière.




 Cette croix, taillée dans un bloc de meulière, est dressée sur un socle constitué de deux meules de moulin. C'est l'une des deux croix identiques subsistant aux Molières, la croix Valentin et la croix Gohier d'Armenon, également appelées ' croix Target ', car elles se trouvaient sur les terres d'Armenon, propriété des Target à la fin du XVIIIe siècle. De 1656 à 1751, un différend oppose les Gohier d'Armenon, propriétaires du fief d'Armenon, à leur suzerain, le seigneur Belleville de Gometz-la-Ville, auquel ils refusent de prêter foi et hommage. La plaidoirie du jeune Guy Jean-Baptiste Target, avocat âgé de dix-huit ans, fils du propriétaire d'Armenon permet à ce dernier d'emporter son procès. Target défend ultérieurement le cardinal de Rohan lors de l'affaire du collier de la reine, et devient membre de l'Académie française. Député des États généraux, il préside la Constituante et participe à la rédaction de la constitution de 1791 dite ' la Fille à Target '. Il traverse la Terreur et achève sa carrière à la Cour de cassation.

Chevreuse en bordure de l'Yvette

 Juste avant le village de Molières, nous rencontrons le GR 11D, prendre sur la droite pour entrer dans le village. Après Montabé nous rencontrons et empruntons le GR 665. Le GR de Saint Jacques de Compostelle au départ de Paris, très reconnaissable à son emblème. Nous le quittons rapidement pour retrouver les champs. A Chevreuse, nous passons au bord de l’Yvette, petit court d’eau bien entretenu, bien fleuri. Ce gros bourg est jolie. Je l’ai traversé vers 13h00 tout était fermé, il y avait peut de monde dans les rues pietonnes.

Pour rejoindre la gare de Saint Rémy, je quitte le GR 11 pour prendre le GR 11D. Le diverticule est bien indiqué deux kilomètres à faire, mais ses 2 kilomètres ne s’ajoute pas au 33 c’est une erreur de ma part. Je n’ai pas regardé la trace de mon GPS et j'ai continué sur ma lancée. Je n’avais pas fait de marque sur ma carte et comme un seul homme me voilà partie sur Chevreuse au lieu de prendre le GR 665 qui me ramenait plus vite à mon moyen de transport.

Lavoir en bordure de l'yvette

L'Yvette est un, affluent de l'Orge, donc sous-affluent de la Seine, qui coule dans la vallée de Chevreuse à travers les départements des Yvelines et de l'Essonne.

Longue de 39,3 kilomètres.
La qualité de l'eau est en cours d'amélioration, notamment grâce à l'impulsion donnée par le Parc naturel régional de la Haute-Vallée de Chevreuse.

Dominant la ville de Chevreuse, sur le rebord du plateau, le château de la Madeleine est construit au milieu du XIe siècle. Longtemps occupé par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, il représente un enjeu disputé au cours du Moyen-Age. Au XVIe siècle, la baronnie de Chevreuse est érigée en duché par François Ier pour sa favorite Anne de Pisseleu. Désirant agrandir le parc de Versailles, Louis XIV acquiert le château, qu’il cède par la suite aux Dames de Saint-Cyr. A la Révolution, le domaine, déjà en ruines, est vendu comme Bien National. Propriété du département des Yvelines depuis 1981, le château accueille à partir de 1989 la Maison du Parc naturel régional, installée dans des bâtiments à l’architecture novatrice. Des fouilles archéologiques ont mis à jour des objets domestiques remarquables.
Le château se compose d’un donjon rectangulaire épaulé par de puissants contreforts construits au XVe siècle, lors de son remaniement. Des tours rondes sont réparties sur l’enceinte, comme la tour des Gardes, à gauche du châtelet d’entrée. A l’intérieur, trois salles présentent de belles voûtes, aux nervures rayonnantes à partir d’un pilier central. Surplombant l’enceinte, un chemin de ronde est aménagé entre deux tours carrées et dévoile une vue privilégiée sur Chevreuse et la vallée de l’Yvette. Seuls ce chemin de ronde et la Maison du Parc se visitent.

Plusieurs enceintes successives, reliées aux remparts du château de la Madeleine, clôturaient la ville ancienne. La première enceinte en maçonnerie, construite pendant la guerre de Cent Ans entre 1380 et 1420, conserve quelques vestiges. Percée de quatre portes principales, elle était jalonnée de tourelles et bordée d’un large fossé. Une seconde enceinte, construite en 1562 et 1598, est toujours visible, englobant l’Yvette et les jardins potager.

Etape 2007 ; Chevreuse - Monfort Lamory : 31 km

  Carte IGN                 Trace GPS

Trace Randogps                                  Le code mobile de cette randonnée est b300690
                                                                                 (Explications Code Mobile)    

22/09/2010

Temps  5h33

km  31

Pose  24 mn

Vitesse –déplacement 6,0

Vitesse globale 5,20

Dénivelé 404

Château de Chevreuse

 

Chevreuse et sa vallée

Aujourd'hui un petit plus, entre le terminus du RER et Chevreuse le chemin est agréable, C'est une piste cyclable dans la verdure, qui dans sa première partie est en bordure d'une route peut fréquenté.

Ces racines avec leur couleur mon fait pensées à un film fantastique

A Chevreuse on monte au château, puis l'on retrouve la ville jusqu’à l'entrée du bois parsemé de maisons ou de fermes. Le chemin est agréable on est en bordure de l’Yvette et le bois est parsemé de rocher comme à Fontainebleau. On traverse par deux fois la cote des 17 tournants tant redouté par les cyclistes. Puis nous sommes en lisière bois-champ. La traversé de la première partie de Coigniére n'est pas agréable

Lavoir en bordure de l'Yvette

 nous sommes dans un zone industriel. Après c'est beaucoup plus jolie. Nous longeons ensuite un long mur et de l'autre coté un champ, en bout j'ai eu un pincement au coeur. Des grillages, une porte. Il me semble que le grillage rigide fait le tour du champ ou plutôt du bois.

La légende liée au lavoir

Va falloir se mouiller les pieds

  C'est la première fois que je vois des panneaux grillager protéger un champ des sangliers. C'est propre. On voit que nous sommes dans l'ouest de Paris. C'est cent fois mieux que les mailles carrés mal tendues et a moitié avachi  posées sur des poteaux en bois à moitié couchés, ou pire des fil de fer électrifié, voir la pose de bandes blanche électrifiée pour chevaux. Cela m'inquiète, devant moi la grosse porte à un système de fermeture. Le bois, serait-il privé? Le balisage est présent et entretenu. La parte n'est pas fermé à clé. Derrière je vois le balisage. Je rentre.

Avec un peut d'acrobatie on passe au sec par le lavoir

    Le bois est bien entretenu, pas une branche par terre. Je veux dire par la, ce n'est pas comme à Fontainebleau, il ne reste pas les surplus de houppier, formant des tas ou des murs de branchage attendant "des siècles" de décompositions. Je suis impressionné et me demande si vraiment je n'ai pas franchi une propriété privé, c'est trop propre, et puis il y a des panneaux partout prévenant qu'ici on tire à balle.
 Septembre la chasse ouvre la semaine prochaine. Mais il se peut qu'il y est une anticipation. Bon pas d'habit fluo au loin et pas de coup de fusil. On longe un grand étang, puis l'on traverse un hameau.

Grand étang à Saint Rémy l'Honoré

 Rentrons dans le dernier bois avant de nouveau champs et l'arrivé à la gare de Monfort Lamory.

Je n'ai pas pris le GR1, qui fait un détour pour rejoindre la gare. Je suis fatigué et j'ai préféré le bitume d'un chemin longeant la N12 très bruyante. Il n'y a pas beaucoup de train sur cette ligne et je ne tiens pas à le louper.

Belle promenade en foret sous un ciel bleu. L’itinéraire est assez agréable en bordure de l’yvette. Pourquoi assez ? A cause des clotures.

Voilà, Je suis à 40 km de mon futur point de retour le GR 26, malheureusement je n'ai plus de transport en commun. La prochaine ville avec une gare serait Mantes Ville, à un peu plus de 40 km.  Avec les trajets en trains, il m'est difficile de faire cela  dans la journée. Donc je verrais ça lorsque j'aurai mon matériel de camping. Je n'ai pas vu de camping non plus. Soit, je fais du camping sauvage, soit, je cherche une chambre d'hôte.

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